La presse arabophone du lundi 29 avril 2024
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Driss Lachgar : le gouvernement a réalisé des chiffres records dans le chômage. Le premier secrétaire général de l’USFP a déclaré que deux années et demi d’exercice gouvernemental sous Aziz Akhannouch ont prouvé que le bilan n’est nul autre que la réalisation «de chiffres records et dangereux dans la destruction des emplois et la vulnérabilité». Intervenant lors du conseil régional du parti, Driss Lachgar a poursuivi que «maintenant qu’ils connaissent leur incapacité, ils délèguent leurs responsabilité à des bureaux de conseil et aux institutions financières mondiales qui viennent leur dicter le chemin à suivre».
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Les accidents du travail et les maladies professionnelles font plus de 2.000 décès par an. L’Organisation démocratique du travail (ODT) a indiqué, à l’occasion de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail (28 avril), que le Maroc enregistre chaque année plus de 2.000 morts à cause des accidents du travail et des maladies professionnelles. Ces données montrent que le coût des accidents du travail représente 4,5 % du produit national brut (PIB), rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Le syndicat souligne que les statistiques des compagnies d’assurance au Maroc montrent que le nombre des accidents du travail déclarés s’élève à 45.000 chaque année tout en causant 2000 décès. L’assurance contre les accidents de travail demeure limitée dans le secteur privé. Conséquence : le Maroc enregistre 47,8 accidents du travail mortels pour 100.000 travailleurs et un taux de risque 2,5 fois plus grand que celui des pays du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord.
ASSABAH : Istiqlal : un Congrès non sans problèmes. Ça devait être un simple acte formel pour entériner les accords passés et les ententes conclues bien avant. Mais le Congrès du parti de la balance a fini en un véritable chaos. Echange d’accusations entre de nombreux dirigeants, interruptions innombrables des travaux et envahissement de l’estrade par les congressistes, le 18e congrès tenu à Bouznika est loin d’être une réussite. La deuxième séance, tenue samedi, a fini en blocage. Les congressistes n’ont pas pu trouver le moyen de choisir les 34 nouveaux membres du Comité exécutif sur un total de 107 candidats qui se sont présentés pour le poste. La séance a duré jusqu’à dimanche à 6h00 du matin, sans que l’opération n’avance d’un iota fait savoir le journal. Nizar Baraka, reconduit la veille aux commandes du parti, n’a pas réussi à présenter une liste des futurs membres de l’organe exécutif. Il en a été réduit à demander aux 1326 congressistes de rester jusqu’à l’élection de cette instance.
AL AKHBAR : Éducation nationale : deux scandales sexuels éclatent à Fès et Salé. Deux scandales sexuels ont simultanément éclaté dans des établissements scolaires de Fès et de Salé. Dans ces deux affaires distinctes, deux responsables pédagogiques se retrouvent respectivement accusés de viol et de harcèlement sexuel sur des élèves mineures, scolarisées dans l’établissement où ils travaillent. Le premier a été mis en détention provisoire et le second a été suspendu, en attendant que les résultats des enquêtes policières et judiciaires soient livrés aux autorités compétentes.
RISSALATE AL OUMMA : Pour plus de transparence parlementaire. Dans son nouveau rapport, le centre de recherche TAFRA appelle la Chambre basse à se conformer au principe de bonne gouvernance en publiant de manière anticipée les comptes de l’institution, les déclarations de biens des parlementaires et en créant un registre ouvert dédié aux conflits d’intérêt que déclarent les parlementaires. Le rapport appelle aussi à publier le ou les noms des fonctionnaires chargés de répondre aux demandes d’accès à l’information.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIA : Les syndicats attendent la proposition finale du gouvernement. L’exécutif devait présenter courant de la semaine sa proposition finale dans le cadre du dialogue social. Après une série de réunions, les centrales les plus représentatives attendent donc le gouvernement de pied ferme. L’annonce de cette proposition qui se profile dans un climat déjà tendu servira-t-elle à calmer la horde de syndicalistes qui défileront ce 1er mai ?