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La presse arabophone du lundi 25 novembre 2024

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Un forum parlementaire appelle à parvenir à une parité effective entre les genres au Maroc | Lancement de la 22e campagne nationale pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles | Les enfants devant les défis de l’éducation dans les zones rurales | Importation de viande rouge : un impact limité | Le projet de loi sur la protection du patrimoine prévoit des sanctions strictes pour les contrevenants | Une mission de reconnaissance pour dénoncer les agences urbaines

AL ALAM : Un forum parlementaire appelle à parvenir à une parité effective entre les genres au Maroc. Le premier Forum parlementaire annuel pour l’égalité et la parité, qui s’est tenu vendredi à la Chambre des représentants, a été l’occasion d’appeler à adopter une approche globale pour parvenir à une réelle parité entre les hommes et les femmes, au lieu de se limiter au concept de discrimination positive. Le forum, qui bénéficie du haut patronage du roi Mohammed VI, a abordé les questions d’autonomisation des femmes et de renforcement de leur participation à la vie publique. L’événement s’inscrit dans l’engagement de l’institution législative dans l’effort national visant à consolider et à promouvoir les droits des femmes.

BAYANE AL YAOUME : Lancement de la 22ᵉ campagne nationale pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. Le ministère de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille, organise ce lundi à Rabat une rencontre nationale pour lancer la 22ᵉ campagne nationale de sensibilisation pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. Cette campagne s’inscrit dans le cadre des directives royales visant à améliorer la situation des femmes et à faire progresser leurs droits dans divers domaines. Elle s’inscrit dans les objectifs du modèle de développement et la vision du gouvernement qui place l’autonomisation des femmes au cœur de ses priorités.

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Les enfants devant les défis de l’éducation dans les zones rurales. Une enquête menée par l’UNICEF et l’Observatoire national des droits de l’enfant à l’occasion de la Journée universelle de l’enfance a révélé les défis les plus importants auxquels sont confrontés les enfants au Maroc, notamment dans le monde rural. L’enquête, qui a porté sur 7.500 participants, dont 1.449 enfants, a montré que 39,5 % considéraient l’accès à l’école comme le plus grand obstacle. 20,2 % citent la nécessité d’améliorer la qualité de l’éducation. Et 36% considèrent également que la fourniture d’infrastructures appropriées pour les écoles rurales devrait être une priorité.

ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : Importation de viande rouge : un impact limité. Les professionnels du secteur ont affirmé que l’importation de viande rouge affecterait légèrement les prix et le pouvoir d’achat. Une baisse limitée de 11% serait enregistrée grâce au doublement des quantités importées. Les experts ont recommandé de renforcer la surveillance de la santé et d’assurer la transparence des prix, en mettant l’accent sur l’établissement de canaux de distribution directs pour éviter les monopoles. Les prix de la viande importée ont atteint environ 79 dirhams le kilo de bœuf et 86,90 dirhams pour le mouton, contre 120 et 160 dirhams pour la viande locale. Les Marocains consomment 600.000 tonnes de viande par an, alors que les quantités importées ne couvrent que 3,33% de cette consommation.

RISSALATE AL OUMMA : Le projet de loi sur la protection du patrimoine prévoit des sanctions strictes pour les contrevenants. Le texte, approuvé par le gouvernement marocain, introduit une série de mesures prohibitives et de sanctions pour protéger le patrimoine culturel. Le vol et l’exportation illégale de biens culturels confidentiels ou protégés sont sanctionnés sévèrement avec des peines allant d’un à cinq ans de prison et des amendes allant de 35.000 à 200.000 dirhams. S’il est associé à une organisation criminelle, la peine peut aller jusqu’à dix ans de prison et une amende de 500.000 dirhams. De plus, le projet de loi prévoit des sanctions en cas d’endommagement, de destruction, de déformation ou de diffusion de biens culturels confidentiels, avec des amendes pouvant aller jusqu’à 150.000 dirhams. En outre, les infractions mineures, telles que les modifications non autorisées des zones protégées ou les perquisitions sans mandat, sont également passibles de peines de prison. Le texte législatif permet à toute personne physique ou morale de signaler des infractions patrimoniales aux autorités.

ASSABAH : Une mission de reconnaissance pour dénoncer les agences urbaines. Les équipes d’opposition, soutenues par les représentants de la majorité, se mobilisent pour exiger l’annonce d’une mission spéciale de reconnaissance sur les violations enregistrées au niveau des agences urbaines. Ces dernières relèvent de la responsabilité du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville. Toutefois, les responsables administratifs seraient contrôlés par les gouverneurs, à la place de Fatima Ezzahra El Mansouri. Certains sont même allés à l’encontre des orientations, instructions et lignes directrices de la ministre. Ce qui l’a incité à ouvrir des enquêtes sur des soupçons de corruption dans certaines agences.