La presse arabophone du lundi 23 septembre 2024
RISSALATE AL OUMMA : Étudiants en médecine : voici ce que propose le médiateur du Royaume. Les étudiants en médecine et en pharmacie poursuivent leurs protestations depuis près d’un an. Et pour tenter de sortir de la crise, le médiateur du Royaume a tenu une réunion de la dernière chance avec les représentants des étudiants pour les informer entre autres des résultats de son entretien avec le ministre de la tutelle et exposer ses propositions. Celles-ci comprenaient : l’application du nouveau livret de contrôles pédagogiques (4+2) aux nouvelles promotions uniquement, alors qu’il a été convenu que les cinq promotions actuelles suivraient une formation de six ans (5+1) avec droit à une année de formation hospitalière volontaire. Concernant les examens boycottés, la proposition d’accord prévoyait de programmer une séance par semestre. Quant aux exercices de récupération, ils ne seront plus rémunérés désormais, mais chaque étudiant a le droit de les compléter plus tard. La proposition comprenait également la création d’un nouveau décret concernant les affaires intérieures et le séjour, qui entrera en vigueur à partir de janvier 2025, en plus d’augmenter la rémunération des tâches.
ASSABAH : Les membres du comité exécutif de l’Istiqlal révélés, le 5 octobre prochain. Prévue une semaine avant l’ouverture de la session d’octobre du Parlement, la réunion du Conseil national du Parti de l’Istiqlal (PI) permettra d’annoncer la composition du Comité exécutif du PI. Selon le quotidien Assabah, il serait question d’«une adhésion sans faille des futurs membres du Comité exécutif au principe de la moralisation de la vie publique, aussi bien dans le domaine politique en général qu’au sein du Parlement. Une démarche qui n’est pas pour plaire à certains courants qui composent le parti». Depuis cinq mois, les militants du PI, «parti traversé par des courants aux positions divergentes», ne parlaient que de la future composition du Comité exécutif, un «exploit» ardu à mener «tout en préservant l’esprit de consensus, la solidité, la cohésion et l’unité du parti».
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BAYANA AL YAOUME : Les projets de lois sur les procédures civile et pénale, un recul en matière de droits de l’Homme. Les avocats ont exprimé, une fois de plus, leur rejet et leur dénonciation des projets de loi de procédure civile et du projet de loi de procédure pénale, les qualifiant de «revers juridique et constitutionnel». Lors d’un rassemblement massif organisé samedi soir au théâtre Mohammed V de Rabat, sous le slogan « Pour la voie du Maroc », le président de l’Association des barreaux du Maroc a réaffirmé sa position de rejet, notant que malgré les principes, les acquis et les perspectives contenus dans la Constitution, la profession juridique n’a toujours rien reçu qui la soutienne, la développe, la qualifie, et renforce l’optimisme des avocats pour assurer une justice efficace. Pour l’Association, le projet de loi sur la procédure civile comprend de nombreux revers juridiques et contradictions législatives qui menacent aussi bien les droits de la défense que les droits des citoyens.
AL AHDATH AL MAGHRBIYA : Disparition d’un médicament essentiel pour les patients insuffisants rénaux, le ministère rassure. Face aux nouvelles qui circulent ces derniers jours concernant la disparition des pharmacies d’un médicament traitant l’insuffisance rénale chronique, connu sous le nom d’Alfacalcidol, le ministère de la Santé et de la Protection sociale est sorti de son silence. La direction du médicament et de la Pharmacie a révélé que ce médicament vital souffre actuellement d’un manque d’approvisionnement non seulement sur le marché marocain, mais aussi sur le marché mondial, notant qu’il «a pris des mesures pratiques pour remédier à la pénurie». Le ministère a souligné que «les opérations de suivi et de contrôle ont prouvé l’existence d’une pénurie de ce produit vital», soulignant qu’il travaille à «accélérer la délivrance des licences pour l’importation du médicament, pour répondre aux besoins urgents».
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ASSABAH : Les éditeurs veulent mettre fin aux aides de la «mendicité». Les entreprises médiatiques auraient-elles continué à survivre aujourd’hui si elles n’avaient pas attendu des aides pour payer les salaires des journalistes, des techniciens et des employés ? Ne sentons-nous pas que nous sommes proches de la «mendicité» ? Comment se fait-il qu’on parle aujourd’hui d’accompagnement, de quand les salaires seront payés, et de comment continuer la vie, plus que de parler de l’avenir de la profession et de son organisation ? Le discours du président de l’Association nationale des médias et des éditeurs s’est caractérisé par la transparence en décortiquant la situation réaliste que vivent les entreprises médiatiques. Cela, tout en soulevant de nombreuses questions sur le nombre d’entreprises structurées et solides, et sur le nombre de journalistes qui bénéficient effectivement de conditions qui leur permettent d’exercer leurs activités.
AL ALAM : Grande-Marlaska loue la coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne. Vendredi, le ministre espagnol de l’Intérieur a mis en lumière l’excellence de la coopération sécuritaire entre son pays et le Royaume du Maroc. Lors d’une déclaration à la presse, il a employé des termes forts, qualifiant cette collaboration d’«exceptionnelle et extraordinaire».
Ces propos ont été tenus dans un contexte particulier, à savoir l’inauguration des nouvelles installations du centre cynophile de la police nationale espagnole, situé à Valladolid. Ce centre est dédié à la formation des agents de sécurité cynophile, communément appelés maîtres-chiens. Fernando Grande-Marlaska Gómez a approfondi sa pensée en expliquant que cette coopération bilatérale repose sur des fondements solides : la confiance mutuelle et la bonne foi. Il a souligné que ce partenariat n’est pas une simple formalité, mais un travail quotidien et concret, visant un double objectif : servir les intérêts des sociétés espagnole et marocaine, tout en garantissant les droits et les libertés de l’ensemble des citoyens des deux nations.