La presse arabophone du lundi 2 décembre 2024
AL AYAM24 : Aéronautique : essor des exportations marocaines. Les exportations du secteur aéronautique au Maroc ont atteint 21,86 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre 2024, marquant une hausse de 17,3% par rapport à 2023, selon l’Office des changes. Cette progression s’explique par une augmentation des ventes de l’assemblage (+26,9% à 14,26 MMDH) et des systèmes de câblage électrique EWIS (+2,6% à 7,51 MMDH). Par ailleurs, le secteur automobile a enregistré une hausse de 8% de ses exportations, atteignant 131,35 MMDH. En revanche, le textile et cuir (-0,5%) et d’autres industries clés (-4,1%) ont vu leurs exportations reculer. Ces données traduisent des dynamiques contrastées dans les échanges extérieurs du Maroc en 2024.
ASSAHRA AL MAGHRIBYA : Santé : projets hospitaliers pour 2025. Le ministre de la Santé, Amine Tahraoui, a présenté les priorités de son département pour 2025 devant la Commission de l’éducation et des affaires sociales au Parlement. Parmi les projets majeurs figurent l’achèvement des hôpitaux universitaires d’Al-Ayoun, Guelmim, Errachidia et Béni Mellal, ainsi que la reconstruction de l’hôpital Ibn Sina. En parallèle, 78 structures de santé, incluant des hôpitaux régionaux, locaux et de proximité, seront construites ou rénovées. Ces initiatives visent à améliorer la couverture sanitaire et à renforcer l’offre de soins. De nouveaux projets viendront compléter ces efforts pour répondre aux besoins des citoyens et développer les infrastructures sanitaires à travers le pays.
AL AHDAT AL MAGHRIBYA : Parlement : absences persistantes. Une tension latente s’installe au sein de la majorité parlementaire à la Chambre des représentants. Cette crise est alimentée par la décision de lire publiquement les noms des députés absents lors des sessions parlementaires. Certains élus ont exprimé leur mécontentement, allant jusqu’à menacer de démissionner. Les parlementaires concernés estiment que cette mesure simplifie excessivement le débat sur l’éthique parlementaire, tout en ignorant les absences des membres du gouvernement lors des séances. Ce différend met le doigt sur des tensions, déjà existantes, sur le fonctionnement interne.
AL AKHBAR : Domaines publics : un million d’hectares protégés. Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé que la Direction des domaines de l’État a soumis une demande de conservation foncière pour plus d’un million d’hectares de terres publiques. Cette initiative vise à sécuriser ces biens face aux tentatives d’accaparement illégal et à encourager les investissements, notamment dans des projets stratégiques comme la production d’hydrogène vert. Présenté lors de la Commission des finances au Parlement, ce projet renforce également la valorisation des actifs de l’État pour soutenir des projets à fort potentiel économique.
AL ITIHAD : Comment encadrer les emplois atypiques ? Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté un rapport sur les formes atypiques de travail et les relations professionnelles. Présentée lors de sa 164ᵉ session, cette étude analyse les dynamiques de ces emplois, leurs défis et opportunités. L’objectif est de formuler des recommandations pour protéger le capital humain, créer des emplois innovants, renforcer la compétitivité des entreprises et stimuler une croissance durable. Le CESE insiste sur la nécessité d’intégrer ces nouvelles formes d’emploi dans des cadres légaux adaptés afin de garantir les droits des travailleurs et d’assurer une croissance inclusive et équitable pour l’économie marocaine.
BAYANE AL YAOUM : Carburants : nouvelle hausse des prix. Les prix des carburants ont connu une nouvelle hausse dimanche, avec une augmentation de 20 centimes pour le gazole et de 10 centimes pour l’essence. Le litre de gazole s’affiche désormais à 11,45 dirhams, tandis que celui de l’essence atteint 13,47 dirhams. Cette hausse intervient après une baisse des prix observée le 16 novembre, où l’essence avait reculé de 29 centimes et le gazole de 20 centimes par litre. La fluctuation fréquente des tarifs alimente les inquiétudes des consommateurs, surtout dans un contexte économique marqué par des pressions sur le pouvoir d’achat.