La presse arabophone du lundi 19 août 2024
AL AHDATH AL MAGHRBIYA : À Sebta, les autorités judiciaires promettent de sévir contre les candidats à la migration clandestine. Devant la multiplication des tentatives de traversée vers Sebta à la nage, les juges des tribunaux de différentes juridictions du nord du Royaume ont décidé d’être fermes. En effet, les autorités judiciaires marocaines, ainsi que les autorités sécuritaires marocaines et espagnoles, se sont mises d’accord sur l’application d’un dispositif très strict de lutte à l’encontre de l’ensemble des personnes ayant été prises en flagrant délit d’émigration clandestine, ou celles qui encouragent ces initiatives. Dernièrement, ces tentatives de traversée à la nage ont fait plusieurs victimes.
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : «Le conflit autour du Sahara est terminé». L’un des plus longs conflits d’Afrique s’est achevé en juillet lorsque la France a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara, affirme l’Institut des États-Unis pour la paix (United States Institut of Peace, USIP). Dans un papier, le directeur des programmes pour l’Afrique du Nord, Thomas M. Hill, écrit que cette action, ainsi que l’avantage militaire du Maroc, ne laissera pas d’autre choix au mouvement séparatiste que de se résoudre à une certaine forme d’autonomie au sein du Maroc. L’expert explique, de plus, que bien que cette réalité soit décevante pour le Polisario, la meilleure option qui lui reste, ainsi qu’à son mentor, l’Algérie, est de saisir l’occasion de négocier les meilleures conditions de paix possibles avec le Maroc.
AL ALAM : Sahara : la République dominicaine affirme son soutien «ferme» au Maroc. Samedi, le président Luis Abinader a réaffirmé que la République Dominicaine «considère le plan d’autonomie, proposé par le Maroc, comme l’unique solution au différend sur le Sahara». Ce dernier a chargé le chef de la diplomatie marocaine de transmettre au roi Mohammed VI «le soutien ferme de la République Dominicaine à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et l’intention de considérer en tant que priorité dans les futurs plans d’expansion, l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla».
ASSABAH : Tindouf… que reste-t-il du «Polisario» ? De nombreux observateurs des affaires intérieures des camps sahraouis à Tindouf et des événements qui s’accélèrent à Rabouni, s’interrogent sur la situation réelle dans laquelle se trouvent les organes et branches du Polisario. Les mêmes observateurs s’interrogent également sur les raisons de l’effondrement interne du mouvement et le sort de son héritage qui a si longtemps vécu sur le sol algérien. En fait, le Polisario est devenu un projet et une idée qui ont pris fin il y a des années et qui ne sont plus mis en pratique sur le terrain, sauf sous forme de slogans. En effet, les discours continuent de résonner dans les camps de Tindouf sans convaincre personne, pas même Brahim Ghali qui ne se fait plus d’illusions sur le fiasco retentissant de son mouvement.
AL ALAM : Mpox : la vaccination est nécessaire pour prévenir la propagation du virus. La déclaration par l’Organisation mondiale de la Santé et l’Autorité de santé de l’Union africaine d’une «urgence de santé publique», soit le niveau d’alerte le plus élevé, en raison de la «variole du singe», a fait naître les craintes des Marocains quant à la possibilité d’une propagation de cette maladie dans le Royaume. Ceci est vrai d’autant plus que le Maroc avait enregistré auparavant trois cas confirmés au mpox en 2022, dont le premier concernait un ressortissant étranger. Pour Mustafa Naji, spécialiste en virologie et directeur du laboratoire de virologie de l’Université Hassan II de Casablanca, le Maroc est obligé, de manière proactive, de prendre des mesures préventives qui commencent par «une vaste campagne de vaccination qui concerne en priorité les enfants». Cette étape devrait «aider le Royaume à préparer l’immunité de la population».
RISSALATE AL OUMMA : Cancer : des chiffres choc. Dans une étude récente publiée dans la revue Cancer, des chercheurs australiens ont révélé que le nombre de cas de cancer chez les hommes et le nombre de décès dus à cette maladie devraient augmenter jusqu’en 2050. Les pays avec moins de revenus financiers devraient connaître une augmentation plus importante. Entre 2022 et 2050, en Afrique et en Méditerranée orientale, le nombre de cas et de décès devrait augmenter de 153,8%. Celui-ci devrait passer de 370.055 cas enregistrés en 2022 à 939.315 cas en 2050. L’étude prévoit que le nombre total de cas de cancer chez les hommes dans le monde passera de 10,3 millions en 2022 à 19 millions en 2050, soit une augmentation de 84%. Les décès par cancer devraient passer de 5,4 millions en 2022 à 10,5 millions en 2050, soit une augmentation de 93%. Les décès chez les hommes de 65 ans et plus devraient augmenter de 117%.