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La presse arabophone du lundi 11 novembre 2024
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40 parlementaires suivis pour corruption | Les avocats poursuivent leur grève | L’Agence française de développement débute ses investissements au Sahara | La sécheresse affecte gravement la production sucrière | Changements au Haut-Commissariat au Plan | L’UE et l’importation des marchandises couvertes par le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières
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ASSABAH : 40 parlementaires suivis pour corruption. La liste des parlementaires poursuivis pour corruption, falsification de transactions publiques, détournement de fonds publics, pots-de-vin, extorsion, détournement de fonds et falsification de documents devant divers tribunaux est passée de 34 à 40 parlementaires. Ces derniers sont issus de diverses factions, majorité et opposition, selon ce qui a été rapporté par des représentants du Parlement.
BAYANE AL YAOUME : Les avocats poursuivent leur grève. Lundi, les avocats devraient décider de la poursuite ou non de la grève nationale ouverte qu’ils ont entamée depuis le 1ᵉʳ novembre, après avoir délibéré sur les résultats de la réunion tenue avec le ministère de la Justice samedi dernier. Des sources de l’Association des barreaux du Maroc ont rapporté que cette dernière a décidé de ne pas suspendre la grève jusqu’à ce que les points convenus lors de la réunion de samedi soient activés, notamment «l’institutionnalisation du dialogue» entre le ministère et les avocats, à travers le travail des commissions paritaires et la signature de leurs procès-verbaux de travail.
RISSALATE AL OUMMA : L’Agence française de développement débute ses investissements au Sahara. L’Agence française de développement (AFD), à travers son directeur exécutif, a annoncé le lancement de ses investissements dans les provinces du sud du Maroc, s’inscrivant dans la continuité du partenariat entre les deux pays. Rémy Rioux, qui s’apprête à visiter les villes de Laâyoune et Dakhla, a indiqué que l’agence vise à promouvoir le développement du Sahara marocain comme lien entre le Maroc et les pays voisins. Il note que cette démarche s’inscrit dans le cadre des orientations communes entre le Maroc et la France pour soutenir le développement durable en Afrique.
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : La sécheresse affecte gravement la production sucrière. Le secteur sucrier au Maroc a connu un déclin significatif au cours des quatre dernières années en raison d’une longue sécheresse. Celle-ci a entraîné une diminution notable des superficies allouées aux cultures sucrières et une forte baisse de la production. La superficie cultivée en betterave sucrière a diminué de 67.000 hectares à 23.000 hectares. La superficie allouée à la canne à sucre est, elle, tombée à moins de 5.000 hectares. Cette contraction a affecté négativement la production nationale de sucre, puisque la production n’a pas dépassé 191.000 tonnes en 2024, soit moins d’un quart de la production enregistrée en 2019, qui s’élevait à 600.000 tonnes.
AL ALAM : Changements au Haut-Commissariat au Plan. Chakib Benmoussa, Haut-Commissaire au Plan, a révélé la disposition du HCP à opérer des changements fondamentaux dans sa méthodologie de travail à partir de l’année prochaine. Lors de la discussion du budget de la Commission pour 2025, Benmoussa a souligné que le Maroc adhère aux normes internationales dans le domaine des statistiques, mais que la délégation cherche à adopter des méthodologies modernes pour présenter ses travaux statistiques de manière avancée et efficace, notant le rôle pionnier que joue le Maroc dans l’intégration des nouvelles normes des Nations unies.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : L’UE et l’importation des marchandises couvertes par le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. À compter du 1ᵉʳ janvier 2026, les exportateurs vers l’Union européenne devront s’inscrire dans le cadre du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Les autorités douanières européennes surveilleront les marchandises importées et empêcheront leur entrée si leurs importateurs ne s’enregistrent pas à l’avance. Cette étape s’inscrit dans l’objectif d’atteindre la neutralité carbone, que l’Union européenne cherche à atteindre d’ici à 2050 dans le cadre du Green Deal, tandis que l’enregistrement des importateurs débutera à partir du 1ᵉʳ janvier 2025.