La presse arabophone du jeudi 7 novembre 2024
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Étudiants en médecine : vers une sortie de crise ? Les derniers développements dans le dossier des futurs médecins laissent entrevoir la possibilité d’une avancée peu après la médiation et le dialogue avec le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur. Ce dernier a présenté une nouvelle proposition qui reviendrait sur la décision de réduire la durée de la formation dans les facultés de médecine de sept à six ans. La nouvelle offre du gouvernement sera soumise au vote de l’ensemble des étudiants, dans le but de mettre fin à la crise qui dure depuis plus de dix mois.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : La Cour des comptes promeut la transformation numérique en 2025. Le secrétaire général de l’institution a confirmé, dans sa présentation à la Chambre des représentants, que la Cour continue de mettre en œuvre ses objectifs stratégiques visant à améliorer les performances et à renforcer la transparence à travers la transformation numérique. Il a expliqué que la Cour est en train de numériser tous les processus liés à la soumission des comptes, ce qui contribuera à réduire les transactions papier et les erreurs. Il a également annoncé un projet visant à numériser la rédaction de documents et l’analyse de données grâce à l’intelligence artificielle, en mettant l’accent sur la modernisation des systèmes d’information et le renforcement de la cybersécurité.
AL ALAM : Paiements électroniques : le Conseil de la concurrence prend une décision impérative. Dans une étape importante pour réguler le marché du paiement électronique au Maroc, le Conseil de la concurrence a été saisi par une entreprise concernant des pratiques de marché liées aux terminaux de paiement électronique (TPE) et aux services électroniques en ligne (e-commerce). Après une étude approfondie, le Conseil a décidé d’accepter les engagements pris par le Centre monétaire (CMI) et les banques contribuant à son capital, et de les rendre obligatoires.
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Réévaluation des réformes du complexe Mohammed V. Le projet de réparation du complexe Mohammed V à Casablanca fait l’objet d’une large controverse après des erreurs répétées dans les travaux réalisés, notamment en ce qui concerne le revêtement des parois extérieures de la structure. La société Sonargis, en charge des réparations, a décidé de reconsidérer les conceptions après les critiques du public et des responsables. Cette position a soulevé des questions sur la gouvernance du projet, surtout au vu des milliards de dirhams dépensés en réformes sans atteindre les résultats escomptés. Certains craignent que le coût total de la réforme augmente, après les 22 milliards de centimes initialement alloués qui ont déjà évolué en 25 milliards de centimes plus tard, sans aucun signe tangible d’amélioration. De nouvelles justifications sont également apparues concernant la difficulté de réparation due à la situation urbaine du bâtiment, ce qui a surpris de nombreux observateurs.
BAYANE AL YAOUME : Pour une meilleure gouvernance, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire continue d’améliorer ses mécanismes. Dans sa présentation devant la Commission justice et législation de la Chambre des Représentants, le ministre de la Justice a révélé les mesures prises par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire à l’égard des juges impliqués dans des violations professionnelles et comportementales. 125 juges ont fait l’objet d’une enquête et 78 enquêteurs ont été nommés pour enquêter et préparer des rapports. Le comité a annoncé la sanction de 34 juges, y compris la destitution d’un juge et le renvoi d’un autre juge à la retraite, en plus de sanctions telles que l’exclusion temporaire, l’avertissement et la réprimande.
ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Veolia Environnement salue la vision royale pour faire face à la pénurie d’eau. La directrice générale de Veolia Environnement a salué la vision avant-gardiste du roi Mohammed VI face aux défis de la raréfaction des ressources en eau, soulignant qu’il s’agit d’une priorité nationale. Dans une déclaration faisant suite à la signature d’un protocole d’accord entre le Maroc et Veolia, la responsable a évoqué le partenariat stratégique entre les deux parties dans le domaine du dessalement de l’eau de mer. Celui-ci aboutira à la construction de la plus grande usine de dessalement d’eau de mer d’Afrique dans la ville de Rabat, dont la mise en service est prévue en 2028.