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La presse arabophone du jeudi 6 juin 2024
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Casablanca | Agadir | Tanger | Aïd Al Adha | Lutte contre le tabagisme | Défense
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ASSABAH : Casablanca. La ville perd beaucoup d’argent dans les contentieux judiciaires et les procès intentés à la commune. Lors d’une réunion de sensibilisation sur la gestion des contentieux judiciaires de la Commune de Casablanca, il a été constaté que ces pertes auraient pu être réduites si les élus étaient, entre autres, bien formés. D’après le quotidien Assabah, des responsables de la Commune et des représentants du ministère de l’Intérieur se sont réunis, mardi, au siège de la wilaya de la région de Casablanca-Settat, pour examiner les causes des pertes financières engendrées par les contentieux judiciaires auxquels la Commune est confrontée. Selon une source citée par le quotidien, le ministère de l’Intérieur a constaté une hausse du nombre des jugements prononcés contre le Conseil de la ville. Cela impacte négativement son budget et donc le fonctionnement normal de ses services. Cette situation limite aussi les efforts du Conseil pour le développement territorial de la ville.
BAYANE AL YAOUME : Agadir. Les éléments de la police judiciaire de la wilaya de la sûreté d’Agadir ont récemment arrêté un escroc spécialisé dans l’arnaque d’enseignantes. Le mis en cause, déféré en état d’arrestation devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance d’Inezgane, s’efforçait de gagner la confiance de ses victimes pour leur soutirer de grosses sommes, en usant de procédés extrêmement subtils et se faisant passer pour un policier. Des sources proches de l’enquête indiquent que la plupart des enseignantes qu’il a arnaquées travaillent dans les directions provinciales de l’Éducation nationale d’Agadir, Ida Outanan, Inezgane-Ait Melloul et Taroudant. Selon les résultats de l’enquête préliminaire, l’escroc excellait dans le rôle d’agent de police et profitait du sentiment de sécurité et de confiance que représente cette fonction auprès des Marocains pour arnaquer ses victimes. Il leur faisait croire qu’il rencontrait des difficultés financières ponctuelles à cause d’un problème sur son compte bancaire pour leur soutirer de l’argent, en leur promettant de le leur restituer incessamment.
AL AKHBAR : Tanger. Les problèmes que posent les chiens errants à Tanger sont à nouveau la cible des critiques acerbes des habitants. Mardi, un touriste a été transféré aux urgences d’une clinique privée, après avoir été mordu par un chien errant qui l’a surpris juste après son débarquement d’un bateau au port. D’après des interlocuteurs, «il n’y aurait pas de risque de contamination par la rage canine, car les chiens errants, aux environs du port, sont contrôlés et identifiés par les services compétents de la commune urbaine». Cependant, indique le quotidien, la prolifération des chiens errants à Tanger est à l’origine de nombreux questionnements parmi les habitants, indignés, surtout à la veille de la haute saison touristique. Selon le média, «l’incident a remis sur le devant de la scène le projet d’une fourrière animale que la mairie de Tanger avait annoncé». Les Tangérois se posent des questions sur le devenir de ce projet, et appellent les autorités à agir pour construire et équiper un refuge provisoire pour les chiens errants.
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Aïd Al Adha. Selon un sondage effectué par le Centre marocain pour la citoyenneté (CMC), «55% des Marocains déclarent avoir du mal à prendre en charge les dépenses occasionnées par l’achat du mouton et ses accessoires pour la fête de l’Aïd Al-Adha, 23% estiment que ces dépenses restent relativement difficiles, et 17% des sondés déclarent s’en sortir sans aucune difficulté». Alors que près de 82% des Marocains célèbrent la fête de l’Aïd Al-Adha pour des raisons religieuses principalement, seuls 12% considèrent que le facteur social est en réalité leur principale motivation. Même si cette fête religieuse est une source de dépenses supplémentaires, «60% des sondés estiment que les familles marocaines ne pourraient pas renoncer à l’achat d’un mouton pour ne pas priver leurs enfants de la joie de la fête, en dépit du fardeau financier».
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Lutte contre le tabagisme. À l’occasion de la journée mondiale sans tabac, fixée par l’ONU au 31 mai, l’Association Dar Zhor, en partenariat avec plusieurs associations médicales, a décidé de lancer un appel urgent au ministère de la Santé pour une application stricte des termes de la loi anti-tabac, afin de protéger les Marocains des répercussions du tabagisme sur leur santé. L’ONG met en garde contre les effets du tabac, responsable d’un important taux de mortalité parmi les fumeurs. Car les statistiques sont alarmantes : le nombre de cas de cancers des poumons, souvent causés par le fait de fumer, est en hausse avec chaque année 8.825 nouveaux cas répertoriés. Ce qui fait de cette forme de cancer la première cause de décès dû à cette maladie au Maroc.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : Défense. La stratégie de défense a été au premier plan sur l’ordre du jour du Conseil des ministres réuni en fin de semaine dernière. Il ressort des travaux de cette réunion que le développement d’une industrie de défense nationale ne doit pas se limiter au stade des bonnes intentions. Il s’agit de passer à celui des décisions concrètes. Avant de créer les zones d’accélération industrielles dédiées à l’industrie de défense, l’approche a démarré par l’adoption de textes juridiques et institutionnels permettant aux secteurs concernés de conclure des accords et de rechercher des partenariats bilatéraux et multilatéraux. Et ce, en vue d’attirer les industries militaires, de répondre aux besoins des Forces armées royales, de réduire la dépendance aux armes étrangères et de considérer la production militaire comme l’un des moyens de la diversification des sources de revenus.