La presse arabophone du jeudi 4 janvier 2024

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Al AKHBAR : Dernière chance pour régulariser les avoirs et liquidités à l’étranger. L’Office des changes a accordé un délai d’un an, s’étendant du 1ᵉʳ janvier au 31 décembre 2024, pour la mise en œuvre de l’amnistie sur les avoirs et liquidités détenus à l’étranger, selon les dispositions de la loi de Finances 2024. Cette mesure vise les personnes physiques et morales résidentes au Maroc, avec une résidence fiscale, un siège social ou un domicile fiscal marocain, qui possèdent des avoirs à l’étranger constitués avant le 1ᵉʳ janvier 2023 en infraction à la réglementation des changes. La déclaration peut être faite anonymement auprès d’une banque, avec un formulaire préétabli par l’Office des changes, incluant la liste et la nature des avoirs. Le taux de la contribution libératoire est déterminé par la loi de Finances.

AL MASSAE : Fès : report du procès de Boussairi. Le journal évoque l’affaire du député de l’USFP, Abdelkader Boussairi, actuellement devant la Cour d’appel de Fès. Il a comparu hier pour répondre aux accusations à son encontre. Le quotidien rappelle que Boussairi est incarcéré à la prison de Bourkaiz depuis le mois d’octobre dernier et fait face à plusieurs charges, dont la « dilapidation de deniers publics », la « corruption », le « détournement de fonds » et la « falsification de documents officiels ». Le quotidien rappelle que l’affaire s’est déclenchée suite à une plainte du wali de la région de Fès-Meknès concernant des soupçons de fraude dans une vente aux enchères de voitures saisies à la fourrière municipale, faisant savoir que la prochaine audience a été fixée au 23 janvier prochain.

ASSABAH : Coup dur pour les cartels de la cocaïne. Dans le cadre des efforts continus et fructueux des autorités marocaines dans la lutte contre le trafic de cocaïne, les forces de police de Tanger, en collaboration avec la sûreté nationale au Port Tanger-Med, ont porté un coup sévère aux cartels de la drogue. Suite à une saisie initiale de plus de 3 kg de cocaïne le 12 décembre, une autre opération d’envergure a été couronnée de succès. Elle a abouti à la saisie de près de 1,5 tonne de cocaïne, interceptée le 2 janvier. Ce stupéfiant, répartie en 1.277 plaquettes, a été découvert dans un conteneur à bord d’un navire venant d’Amérique du Sud et à destination de la Turquie. La valeur de cette saisie est estimée à 1,6 milliard de DH (MMDH), selon les informations rapportées par le quotidien.

BAYANE AL YAOUM : Le PPS condamne l’assassinat de Saleh al-Arouri. Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a vivement réagi à l’assassinat de Saleh al-Arouri, numéro 2 du Hamas, exprimant sa profonde tristesse face à cette perte tragique. Le PPS a condamné fermement l’attaque israélienne survenue près de Beyrouth, la qualifiant de violation flagrante de la souveraineté libanaise et de signe alarmant d’une escalade de la violence envenimée par Israël. En outre, le parti a réaffirmé son soutien inébranlable au peuple palestinien, mettant en avant l’importance de la solidarité internationale envers leur cause. Le PPS a en plus réitéré son appui indéfectible à l’établissement d’un État palestinien indépendant, avec Al Qods-Est comme capitale.

AL AHDATH AL MAGHRIBIA : Prolongation de l’année scolaire d’une semaine. Le département de Chakib Benmoussa a annoncé une extension d’une semaine de l’année scolaire pour les trois cycles, dans le cadre d’un plan national intégré pour optimiser la gestion du temps scolaire et l’organisation pédagogique. Ce plan vise à assurer l’achèvement des programmes des matières certifiantes dans des conditions adéquates, en particulier pour les élèves des niveaux certifiants. Il met l’accent sur l’enseignement des connaissances fondamentales nécessaires pour progresser au niveau suivant. Le plan inclut également le renforcement du soutien pédagogique pour consolider les acquis des élèves, la flexibilité dans la programmation des examens certifiants, et le report d’une semaine des examens normalisés nationaux, régionaux et provinciaux.

ASSAHRAA AL MAGHRIBIA : Les tomates marocaines défient les Espagnoles. Le secteur espagnol de la tomate, l’un des plus puissants au monde, est confronté à une menace croissante, principalement de la part du Maroc et dans une moindre mesure de la Turquie. Citant le média espagnol El Economista, le journal fait savoir que l’afflux d’importations met en péril la rentabilité des producteurs espagnols et de l’Union européenne (UE). Les principales associations agricoles appellent l’UE à prendre des mesures pour contrer cette concurrence. Il est mentionné que le Maroc subventionne sa production de tomates, d’oignons et de pommes de terre à hauteur de 50% à 70% de leur valeur. De plus, les entreprises marocaines bénéficient de subventions pour les engrais et la mobilisation de grandes quantités d’engrais phosphatés.