La presse arabophone du jeudi 28 novembre 2024
ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Gaza : le roi Mohammed VI plaide pour un cessez-le-feu concret et permanent. Dans un message adressé au président du Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, le Souverain a affirmé que le Maroc «poursuivra inlassablement ses efforts coutumiers afin de réunir les conditions propices à un retour à la table des négociations». Pour le Roi, il sagit de la seule voie pour mettre un terme à ce conflit et pour instaurer la sécurité et la stabilité dans la région. De plus, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée cette année le 26 novembre, le Monarque a insisté sur l’impératif de procéder sans condition ni réserve à une ouverture immédiate et permanente de tous les points de passage.
AL ALAM : Près d’un million de Marocains menacés par la vague de froid. Le Plan national d’atténuation des effets de la vague de froid cible une population globale de près de 872.000 personnes, soit 169.000 ménages, au titre de la saison hivernale 2024-2025. Abdelouafi Laftit a fait savoir que ces familles résident dans 2.014 douars relevant de 241 collectivités territoriales, au niveau de 28 préfectures et provinces. En vue d’un ciblage précis et efficient des habitants menacés par les effets de la vague de froid, le ministère a pris en compte, dans le choix des zones concernées, plusieurs critères objectifs. Le niveau rouge concerne les douars à risque d’isolement pour une durée de plus de 4 jours, soit 627 douars totalisant 41.000 familles, soit une population globale de plus de 230.000 habitants.
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : TikTok… la polémique se poursuit. Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a révélé que la plateforme sociale TikTok a accepté d’ouvrir un dialogue avec le Maroc au sujet des contenus négatifs que l’application promeut au sein de la société. Mohamed Mehdi Bensaïd a confirmé que cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le pays pour constituer un bloc avec les autres pays arabes pour ouvrir une discussion avec les grandes sociétés de médias pour relever les défis des valeurs sociétales. Le ministre a également souligné la nécessité d’activer les lois liées à la diffamation et aux fausses nouvelles, appelant les personnes concernées par les contenus préjudiciables à recourir au système judiciaire et à ne pas attendre des solutions extérieures.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : 2.254 cas de violences contre les femmes et les filles en 2023-2024. Le Réseau des centres de secours a annoncé avoir reçu 2.254 cas de violences contre les femmes et les filles entre le 1ᵉʳ novembre 2023 et le 31 octobre 2024. Ce bilan s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale et nationale pour éliminer les violences faites aux femmes qui a été lancée sous le slogan «Loi 103.13 pour lutter contre les violences faites aux femmes : quelle protection ?» . Les cas de violences signalés se répartissent entre les violences psychologiques à hauteur de 26%, les violences verbales, économiques et sociales à hauteur de 20%, suivies des violences physiques à hauteur de 19%. Le rapport indique que la violence sexuelle, y compris le harcèlement et le viol, représente l’une des formes de violence les plus dangereuses, et les organisations de femmes ont appelé à la criminalisation du viol conjugal, qui est encore négligé par la loi.
ASSABAH : 37 gendarmes devant la justice casablancaise. La chambre criminelle de première instance de la cour d’appel de Casablanca a décidé de reporter le procès de 37 gendarmes à décembre prochain, afin de permettre aux accusés de désigner des avocats pour les défendre. Ceux-ci sont accusés d’être impliqués dans une affaire de trafic de drogue. En effet, ils auraient facilité les activités criminelles d’un baron de la drogue. Ce dernier poursuivait son activité, alors que des mandats de perquisition nationaux ont été émis à son encontre.
BAYANE AL YAOUME : Les autorités françaises déclarent la guerre à la tomate marocaine. À l’heure où les légumes marocains sont fortement concurrencés sur les marchés de l’Union européenne, les autorités françaises ont alerté sur les résidus de pesticides sur les tomates marocaines distribuées sur leurs marchés. Selon les médias, une entreprise importatrice du produit a découvert, lors de son contrôle, la présence d’un pourcentage du pesticide «lambda-cyhalothrine» dépassant la limite autorisée par l’UE. Celui-ci atteindrait 0,15 mg/kg, alors que le maximum autorisé dans l’Union est de 0,07 mg/kg. Cette révélation a soulevé des inquiétudes quant à la sécurité du produit marocain sur les marchés européens, ce qui pourrait affecter la réputation des tomates marocaines.