La presse arabophone du jeudi 25 juillet 2024
AL ALAM : L’accord entre les syndicats de santé et le gouvernement met fin à la crise. Les syndicats et le ministère de tutelle ont signé un nouvel accord qui mettrait fin à la congestion que connaît le secteur. Celui-ci devrait garantir une réponse à un ensemble de revendications. Il s’agit en premier lieu de l’approbation d’une augmentation mensuelle de 500 dirhams net au profit du personnel soignant de toutes catégories et de 200 dirhams net au profit du personnel administratif et technique. Celle-ci sera effective à compter du 1ᵉʳ juillet 2025. Cela s’ajoute à l’augmentation prévue dans le cadre du cycle d’accord d’avril 2024 entre le gouvernement et les centrales syndicales (1.000 dirhams). L’accord prévoit également «l’amélioration des conditions de promotion au profit des professionnels de santé, à travers la création d’une commission spéciale à cet effet, qui débutera ses travaux à partir de juillet 2024».
BAYANE AL YAOUME : Santé : certains syndicats vont poursuivre la grève. Alors que six syndicats du secteur ont accepté de signer un accord avec le gouvernement, la Fédération nationale du secteur de la santé, affiliée à l’Union marocaine du travail, a, elle, annoncé qu’elle poursuivrait la deuxième partie de la grève ouverte dans le secteur. Dans un communiqué, le syndicat a indiqué l’organisation, ce jeudi midi, d’une manifestation nationale devant le Parlement à Rabat. La Fédération, qui a boycotté la rencontre avec le ministre de la Santé, a appelé à la poursuite de la grève dans tous les établissements de santé.
RISSALATE AL OUMMA : Code civil : 256 parlementaires absents lors du vote. La Chambre des représentants a ratifié, après un débat sanglant de plus de 8 heures, avant-hier, le projet de loi relatif à la procédure civile. Le texte composé de 644 articles, a été soutenu par 104 parlementaires et opposés par 35. Aucune abstention n’a été enregistrée, car la séance a connu l’absence de 256 députés. Chose qui a poussé le président de la Chambre basse, Rachid Talbi Alami, à «menacer» de publier les noms des représentants absents dans la gazette officielle de la Chambre.
ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Un rapport international scrute les finances du Royaume. Dans une récente analyse financière, l’agence de notation Fitch and Rating révèle que le Maroc se dirige vers une diminution du niveau du déficit budgétaire à 3,4% du PIB d’ici à 2026. En 2023, celui-ci s’est établi à 4,3%. Cette diminution devrait contribuer à réduire la dette publique en pourcentage du PIB au cours de cette période. Toutefois, le maintien de la stabilité financière à long terme dépendra de la capacité du gouvernement à mobiliser durablement des ressources fiscales.
ASSABAH : Mondial 2030 : les gouverneurs des villes hôtes mettent en colère certains walis. Dans plusieurs régions, les walis ne sont pas contents du rendu des gouverneurs qui sont mis sous leur responsabilité hiérarchique. Dans sa livraison du jeudi 25 juillet, Assabah rapporte que les services centraux du ministère de l’Intérieur ont reçu plusieurs requêtes de walis nouvellement nommés, surtout dans les régions et les villes qui vont abriter les compétitions de la Coupe du Monde 2030. Ceux-ci souhaiteraient travailler avec des gouverneurs qui ont effectué leur carrière au ministère de l’Intérieur, et tout particulièrement ayant été formés à l’Institut royal de l’administration territoriale (IRAT) de Kénitra. Cette situation est le signe que la campagne de nominations et de mutations attendue le jour du Trône verra une augmentation du nombre des «fils de la maison». Et le ministère de l’Intérieur, indique le quotidien, aurait déjà «pris des dispositions pour opérer un grand mouvement de nomination dans les rangs des agents de l’autorité».
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Béni Mellal : un ancien député du MP impliqué dans un meurtre. Au cours des dernières heures, la province de Beni Mellal a été secouée par la mort tragique d’une jeune femme, influenceuse connue dans la région. Un ancien député et leader du parti du Mouvement Populaire (MP, opposition) serait impliqué dans l’affaire. L’incident a mobilisé les services de sécurité qui ont arrêté le politicien. Le corps de la jeune femme a été transféré à la morgue afin de subir une autopsie visant à déterminer les causes du décès. De son côté, la famille a démenti les informations qui circulent selon lesquelles la victime serait morte suite à une overdose de drogue.