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La presse arabophone du jeudi 22 juin 2023
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Abusée par ses « protecteurs » | Soutien aux entrepreneurs : Sekkouri crée le débat | Le CESE diagnostique les maux des urgences | Témara sans marchés de fruits et légumes | Le mouton à l’ère de la mondialisation | Jouahri assure que BAM est autonome dans ses décisions
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Assabah : Abusée par ses «protecteurs».
Alors qu’elle allait d’un douar vers un autre dans la commune de Moulay Brahim (province d’Al Haouz), une fille de 18 ans a été harcelée par deux jeunes. Ils lui ont confisqué son téléphone et ont voulu l’attirer vers une zone isolée. Effarée, elle a joué le jeu avant de s’enfuir vers une personne qu’elle a aperçue de loin pour lui demander de l’aide. Cette personne l’a réconforté et lui a promis de la mener vers les autorités… mais il l’a violée avant de l’accompagner au bureau du khalifa du caïd qui, au lieu de prendre sa plainte contre le violeur au sérieux, a voulu la violer également. Elle est sortie en courant et a rencontré les gendarmes en route. Les accusés ont été arrêtés.
Al Ahdath Al Maghribia : Soutien aux entrepreneurs : Sekkouri crée le débat.
Le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, a admis qu’il «n’est plus permis au gouvernement de dépenser l’argent public sans que les objectifs des programmes de soutien aux entrepreneurs ne soient atteints». Intervenant lors du lancement du programme «Ana Moukawil» qui vise à accompagner 100.000 entrepreneurs, Sekkouri a cité les résultats d’une étude avançant que 56% des porteurs de projets n’ont pas choisi de se lancer dans l’entrepreneuriat par passion, mais à cause de l’absence d’un emploi rémunéré.
Al Massae : Le CESE diagnostique les maux des urgences.
Selon le président du Conseil Économique, Social et Environnemental, Ahmed Reda Chami, l’écosystème des urgences au Maroc vit une situation inquiétante et connait des dysfonctionnements au niveau de l’organisation des opérations de secours. Lors de sa conférence mercredi pour présenter l’avis du CESE autour de «l’amélioration de la prise en charge dans les urgences médicales», Chami a révélé que la durée d’attente des ambulances varie entre 40 et 195 minutes, et que le Maroc compte seulement 29 médecins urgentologues.
Al Akhbar : Témara sans marchés de fruits et légumes. Les marchands de fruits et légumes à Témara souffrent d’une «crise de marchés». L’unique marché de gros de la ville souffrant de multiples problèmes structurels (absence des infrastructures nécessaires et d’une organisation commerciale dynamique, nonchalance des agents, faiblesse du système de contrôle, taxes exagérées, etc.). Selon des sources professionnelles, la situation de ce marché a conduit les marchands à s’approvisionner à Rabat et à Salé, ce qui a abouti à la prolifération des vendeurs ambulants et à la hausse des prix.
Bayane Al Yaoum : Le mouton à l’ère de la mondialisation.
Dans un billet, l’ex-ministre Abdessalam Sadiki dresse un constat de l’évolution des célébrations d’Aïd Al-Adha, entre une période récente où l’offre en moutons était encore abondante et la phase actuelle où des familles s’endettent pour en acheter un. Il accuse le gouvernement d’avoir « menti » en assurant que les souks sont approvisionnés en quantités suffisantes. Les prix, dit-il, «nous laissent bouche-bée». Aussi, qui pouvait penser que le Maroc se résignerait à importer des moutons, le pays réalisant son autosuffisance en la matière depuis des décennies…
Assahraa Al Maghribia : Jouahri assure que BAM est autonome dans ses décisions.
Le gouverneur de Bank Al Maghrib, Abdellatif Jouahri, a donné mardi des explications autour du maintien du taux directeur à 3%. Il a rappelé que la hausse de ce taux à elle seule ne peut en aucun cas mener à la baisse des prix. Il a aussi discuté de plusieurs sujets comme l’autonomie de décision de la Banque centrale (en rappelant que le règlement de la Banque lui interdit de demander ou d’accepter des ordres du gouvernement ou d’autrui), et de la domination du cash dans les transactions financières.