La presse arabophone du jeudi 21 novembre 2024
RISSALATE AL OUMMA : La pénurie de certains médicaments au Maroc inquiète. La problématique de la pénurie de certains médicaments, notamment ceux prescrits pour les maladies cardiovasculaires et certains types de cancers, est de nouveau soulevée sur le marché marocain. Après une année 2023 caractérisée par un manque dans les pharmacies de pas moins de 400 médicaments, dont 50% sont produits par des entreprises pharmaceutiques en situation de monopole, il faut croire que l’année 2024, devrait s’achever sur une situation à l’identique. Cette problématique a été soulevée au Parlement, sans suite convaincante.
ASSABAH : Commerce de licences d’importation. L’obtention d’une licence pour importer des compléments alimentaires est devenue une source de richesse pour certains. Ceux-ci proposent leurs services à ceux qui souhaitent importer ces matières, mais qui n’ont pas pu obtenir les licences nécessaires pour les importer. Des sources ont expliqué que ces produits ne sont pas soumis aux procédures approuvées pour l’homologation des médicaments, qui peuvent prendre jusqu’à un an. Ces dernières ont de plus indiqué qu’il n’est pas possible de vérifier avec précision ces produits, car l’affaire concerne plus de 800.000 références, ce qui rend difficile le suivi précis du nombre de demandes reçues par les organismes chargés de l’octroi des licences.
BAYANE AL YAOUME : L’Espagne adopte une réforme pour faciliter la régularisation des migrants. Depuis une nouvelle réforme décidée par le gouvernement espagnol, les travailleurs migrants non régularisés en Espagne auront une opportunité d’avoir des papiers en règle désormais. Seul pays européen à miser ouvertement sur l’immigration, principalement pour des raisons économiques, l’Espagne a adopté mardi une réforme réglementaire pour faciliter la régularisation de dizaines de milliers d’immigrés sans-papiers. La coalition de gauche au pouvoir espère ainsi palier le manque de main d’œuvre dans un pays où la population est vieillissante. « L’objectif est de renforcer et d’élargir les voies d’accès à la régularisation pour les migrants qui se trouvent en Espagne, afin qu’ils puissent mener une vie pleine en tant que citoyens : avoir des droits et des devoirs », a expliqué la ministre de l’Inclusion et des Migrations Elma Saiz.
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : 80% des enfants marocains vivent dans le monde virtuel. Une étude réalisée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) montre que l’utilisation excessive des technologies numériques pourrait avoir de graves conséquences sur la santé psychique et physique des enfants. Cette étude, réalisée sur un échantillon de 1.293 enfants et jeunes dont l’âge varie entre 8 et 28 ans, montre que 80% d’entre eux utilisent Internet et 70% naviguent sur les réseaux sociaux. Le rapport révèle, en outre, que l’addiction des enfants à internet les expose à des contenus radicaux, violents, sanglants, racistes ou pornographiques.
ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : 16.000 entreprises devraient déclarer faillite courant 2024. Dans son intervention devant la Chambre des conseillers, Loubna Alaoui a évoqué les défis économiques auxquels sont confrontées les entreprises marocaines. Cette dernière a souligné les attentes inquiétantes concernant la faillite de 16.000 entreprises au cours de l’année 2024. Ce chiffre, confirmé par une étude préparée par la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM), a révélé que cette situation serait due à l’accumulation de dettes, des pressions inflationnistes et à des coûts de production élevés.
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Le Maroc rejoint une initiative mondiale pour sauvegarder les informations sur le changement climatique. Le Maroc est l’un des premiers pays à adhérer à l’Initiative mondiale pour la sécurité de l’information sur le changement climatique, lancée par les Nations Unies, l’UNESCO et le Brésil, mardi à Rio de Janeiro, en marge de la réunion des dirigeants du sommet du G20. Cette initiative intervient à l’heure où le monde a atteint le point de «l’effondrement climatique». L’implication du Maroc dans cette initiative reflète son engagement ferme en faveur de l’adaptation au changement climatique. Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui environ 40% de la capacité de production mondiale d’électricité. Ce pourcentage devrait passer à 52% d’ici à 2030.