Temps de lecture : 5 minutes
La presse arabophone du jeudi 21 mars 2024
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Pratiques frauduleuses dans la vente de poissons | Le hooliganisme menace d’arrêter les déplacements des supporters | Retraites : le gouvernement prêt pour la mise en œuvre de la réforme | Soutien financier de l’Etat aux partis : des doutes au sein de l’USFP | HCP : La moitié des actifs exercent sans diplôme | La moitié des directeurs prédisent la disparition de leurs entreprises |
Temps de lecture : 5 minutes
Bayane Al Yaoum : Pratiques frauduleuses dans la vente de poissons. L’absence de contrôle transforme les marchés de poissons en « pièges à clients ». Selon une source professionnelle, des « commerçants sans conscience » achètent des produits congelés en grande quantité et les revendent en clamant qu’ils sont frais, à des prix nettement plus chers bien évidemment (le congelé coûtant 50% en moins). Ils y rajoutent même des produits toxiques pour « maquiller » le poisson, afin que ce dernier gagne visuellement en fraicheur. La grande affluence sur le poisson durant le Ramadan, le repos biologique et la faiblesse de l’offre encouragent ce genre de pratiques.
Assabah : Le hooliganisme menace d’arrêter les déplacements des supporters. Selon le journal, une proposition d’interdire le déplacement des supporters de tous les clubs de D1 a été posée sur la table de la Ligue Nationale de Football Professionnel. Face au caractère récurrent des actes de vandalisme et de violence entre supporters et aux demandes formulées par les autorités locales dans plusieurs villes, il est possible que cette proposition soit adoptée. La « raréfaction » des stades de football répondant aux normes de sécurité, dont plusieurs son actuellement en travaux, poussent les dirigeants des autres stades (Kénitra, Tétouan, etc.) à exiger l’interdiction de déplacement des supporters avant d’accepter la tenue d’un match, les tracas en résultant.
Al Ahdath Al Maghribia : Retraites : le gouvernement prêt pour la mise en œuvre de la réforme. Le chef de gouvernement Aziz Akhannouch a présidé mardi à Rabat une séance de travail consacrée à l’étude du chantier de la réforme des régimes de retraite, un chantier que l’Exécutif compte mettre en œuvre durant l’année en cours en coopération avec les partenaires sociaux. La ministre de l’Economie et des Finances a fait son exposé sur la situation actuelle des différentes caisses et a soumis multiples scénarios « qui assurent leur pérennité en consécration des piliers de l’Etat social ». Concrètement, l’offre gouvernementale est de relever l’âge de la retraite à 65 ans et le taux de côtisation de 4%, ce que les syndicats refusent.
Al Akhbar : Soutien financier de l’Etat aux partis : des doutes au sein de l’USFP. Selon les sources du journal, des membres du bureau politique de l’USFP s’interrogent sur le sort du soutien financier de l’Etat perçu par le parti au titre de l’année 2023, et après les remous suscités par le dernier rapport de la Cour des Comptes qui pointait du doigt la gestion financière par le parti de cette aide en 2022 (octroi de la majorité des fonds à un cabinet d’études). Un cadre du parti confie que lors de la dernière session du Conseil national, le projet de budget exposé comportait un article sur les recherches et les études, et que ce projet n’a pas été discuté au sein du bureau politique.
Al Massae : HCP : La moitié des actifs exercent sans diplôme . Le journal qualifie la contenance de la récente note du HCP sur « les principales caractéristiques de la population active » d’intéressante, car elle lève le voile sur la « faible qualification » de près de la moitié des personnes actives (48,2%), un constat qui s’accentue dans le monde rural (71,6%). Aussi, le marché du travail regorge de main d’œuvre ne détenant aucun diplôme (49,9%), ceux détenant un diplôme d’études supérieures représentant seulement 18,1%. Sur le plan de la couverture sanitaire, environ 3 personnes sur 10 en bénéficient actuellement selon le HCP.
Assahraa Al Maghribia : La moitié des directeurs prédisent la disparition de leurs entreprises. Une étude menée par PwC révèle que près de la moitié des directeurs exécutifs d’entreprises marocaines (46%) et mondiaux (45%) pensent que les sociétés qu’ils dirigent cesseront d’exister dans 10 ans « si le modèle de l’employabilité reste le même ». L’étude, qui a recueilli les avis de 4.702 responsables (dont 50 au Maroc), souligne que les directeurs exécutifs marocains reprennent confiance peu à peu dans le climat des affaires actuel et que l’inflation constitue une crainte pour 24% d’entre eux.