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La presse arabophone du jeudi 20 juin 2024

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54e anniversaire du prince Moulay Rachid | Le Maroc absent de deux sommets internationaux | Un scandale environnemental dans le secteur des déchets médicaux | Décès et disparitions parmi les pèlerins marocains à Arafat | Marhaba 2024 : l’Intérieur espagnol salue l’excellente coordination avec le Maroc | La crise de l’eau au Maroc

RISSALATE AL OUMMA : 54ᵉ anniversaire du prince Moulay Rachid. Le peuple marocain célèbre ce jeudi le 54ᵉ anniversaire du prince Moulay Rachid. Cet heureux événement offre l’occasion à tous les Marocains d’exprimer leurs chaleureuses félicitations et sincères vœux de bonheur et de longue vie au roi Mohammed VI, au prince héritier Moulay El Hassan, au prince Moulay Rachid et à l’ensemble de l’auguste famille royale.

 

AL ALAM : Le Maroc absent de deux sommets internationaux. L’absence du Maroc à deux événements internationaux majeurs organisés par deux pays européens a soulevé de nombreuses questions sur sa stratégie de politique étrangère. Le premier événement a été le sommet du G7, qui s’est tenu en Italie, en présence des dirigeants de pays du Maghreb tels que la Tunisie, l’Algérie et la Mauritanie. Le deuxième événement est la Conférence internationale de la paix pour l’Ukraine, qui s’est tenue en Suisse, avec la participation de représentants de plus d’une centaine de pays. Si certains observateurs ont vu dans l’absence du Maroc à ces deux événements mondiaux une marginalisation de la part des instances organisatrices, d’autres ont considéré que cette absence reflète la fermeté du Maroc dans sa position neutre face à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Ces derniers estiment que la position marocaine apparaît plus claire et plus audacieuse par rapport à la position de l’Algérie, qui tente d’équilibrer ses intérêts avec ceux de l’Occident et de la Russie.

 

ASSABAH : Un scandale environnemental dans le secteur des déchets médicaux. Des commissions mixtes ont révélé, grâce à des visites surprises, de graves violations commises par des entreprises contractées par des hôpitaux publics pour traiter les déchets médicaux à l’aide de machines avancées. Il s’est avéré qu’en réalité, celles-ci les ont jetés illégalement dans des décharges. Les sources d’Assabah rapportent que les contrats conclus sont valorisés à plusieurs centaines de millions de dirhams. Les déchets médicaux non traités constituent un danger environnemental majeur. Ce scandale reflète un mépris flagrant pour la santé des citoyens et des ressources publiques, et appelle à une intervention judiciaire immédiate pour demander des comptes aux responsables de ces violations.

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Décès et disparitions parmi les pèlerins marocains à Arafat. Au Mont Arafat, de nombreux décès et disparitions ont été enregistrés parmi les pèlerins marocains. Les causes du décès sont dues au non-respect des avertissements envoyés par les autorités saoudiennes et diffusés par le ministère des Habous et des Affaires islamiques aux pèlerins marocains concernant les températures élevées et leur danger pour la sécurité et la santé des pèlerins. Les autorités saoudiennes ont confirmé que ces décès n’étaient pas dus à des bousculades, à des accidents de la route ou à des incendies, mais plutôt à un épuisement dû à la chaleur et à un manque d’appréciation de l’effort physique et de l’état de santé des pèlerins.

 


BAYANE AL YAOUME : Marhaba 2024 : l’Intérieur espagnol salue l’excellente coordination avec le Maroc. Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande Marlaska, a exprimé son appréciation pour «l’excellente coordination» entre son pays et le Maroc dans le cadre de l’opération Marhaba 2024. Le ministre espagnol a souligné que le Maroc et l’Espagne ont fourni des moyens importants et mobilisé toutes les ressources humaines pertinentes pour assurer le bon déroulement du processus. Cette bonne coordination permettra sans aucun doute d’atteindre cette année un nombre record de passagers et de véhicules.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : La crise de l’eau au Maroc. Le Royaume souffre d’une crise de l’eau qui s’aggrave en raison de la sécheresse et du changement climatique. Ces deux facteurs exercent, en effet, une forte pression sur l’approvisionnement en eau et les réserves nationales des barrages. Mais la situation coïncide avec des perspectives d’augmentation de la demande en eau de la population et du tissu économique national dans certains bassins versants, tels que le Bouregreg, la Chaouia et le bassin de la Moulouya. Une étude, réalisée dans le cadre du plan directeur de développement intégré des ressources en eau jusqu’en 2050, a montré que la demande en eau dans les secteurs du tourisme, de l’industrie et des projets immobiliers augmentera de manière significative. Autant d’éléments qui accroissent les défis auxquels le pays est confronté dans la gestion de ses ressources en eau.