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La presse arabophone du jeudi 18 avril 2024

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Awrach : des peines fermes pour dilapidation de fonds publics | Des parlementaires interdits de quitter le territoire national | Dakhla-Oued Eddahab cible les investisseurs espagnols | À Tétouan, des personnes s’emparent illégalement d’une partie de la forêt | Les enseignants reprennent leurs grèves | Environ 3.000 hémophiles au Maroc

AL AHDATH AL MAGHRIBIA : Awrach : des peines fermes pour dilapidation de fonds publics. Dans la nuit de mardi à mercredi, la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Fès a rendu son verdict contre cinq membres d’un réseau criminel actif dans la province de Moulay Yacoub, les condamnant à des peines allant de six mois à deux ans de prison ferme. Ils étaient jugés pour «dilapidation de fonds» alloués au programme Awrach. Cette bande criminelle a été arrêtée par la Brigade régionale de la police judiciaire de Fès, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

 

ASSABAH : Des parlementaires interdits de quitter le territoire national. Plusieurs parlementaires ont été interdits de quitter le territoire national en raison d’accusations de corruption et de détournement de fonds publics. Ce groupe comprend 6 membres des deux Chambres du Parlement ainsi que 13 présidents de communes, accompagnés de divers fonctionnaires. Les passeports de certains d’entre eux ont été confisqués dans l’attente de leur audition par les juges d’instruction. Le journal indique également que ces parlementaires ont été abandonnés par les partis politiques qu’ils représentent, lesquels ont refusé de leur apporter leur soutien face à ces accusations.

 

ASSAHRAA AL MAGHRIBIA : Dakhla-Oued Eddahab cible les investisseurs espagnols. La région de Dakhla-Oued Eddahab, grâce à sa position stratégique proche de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, se positionne pour devenir un hub régional et continental majeur. En tirant parti de l’initiative Atlantique lancée par le roi Mohammed VI, la région vise à faciliter l’accès aux marchés et à utiliser les infrastructures marocaines pour stimuler le développement économique. Le quotidien indique qu’une centaine d’investisseurs espagnols ont été invités à découvrir le potentiel de Dakhla-Oued Eddahab, qui se profile comme une plateforme dynamique de création de richesses dans plusieurs secteurs clés.

 

AL AKHBAR : À Tétouan, des personnes s’emparent illégalement d’une partie de la forêt. À Tétouan, des personnalités influentes, dont un parlementaire et un homme d’affaires reconnu, ont pris possession d’une portion de forêt pour un usage controversé. Le quotidien rapporte que des arbres ont été abattus en plein jour sur une grande étendue de ce domaine forestier. Parallèlement, des lotissements ont été réalisés sans les permis nécessaires, constituant ainsi une infraction évidente aux lois d’urbanisme en vigueur. De plus, des documents ont été falsifiés pour couvrir ces activités illégales.

 


BAYANE AL YAOUM : Les enseignants reprennent leurs grèves. La coordination nationale du secteur de l’enseignement a fait savoir qu’une grève nationale se tiendra le lundi 22 avril, en réponse à l’ignorance persistante du ministère de l’Éducation nationale concernant plusieurs dossiers urgents, y compris la situation des enseignants suspendus. Des sit-in de protestation ont déjà commencé dans les établissements scolaires et devront se poursuivre les prochains jours. Au programme : des manifestations devant les délégations de l’Éducation nationale, une conférence de presse, en plus d’un sit-in majeur devant le Parlement, suivi d’une marche vers le ministère de tutelle.

 

AL MASSAE : Environ 3.000 hémophiles au Maroc. À l’occasion de la Journée mondiale de l’hémophilie, célébrée le 17 avril, l’Association marocaine des hémophiles a indiqué que 3.000 Marocains seraient affectés par cette maladie génétique. Organisée sous le thème «Accès équitable pour tous les troubles de la coagulation», cette journée vise à sensibiliser sur cette affection chronique. Malgré ces chiffres, seulement environ 1.200 patients fréquentent régulièrement les établissements de soins, en partie à cause des variations dans la sévérité de la maladie. Cela souligne le besoin crucial d’améliorer l’accès aux traitements spécialisés et la prise en charge des hémophiles dans les hôpitaux et centres spécialisés.