La presse arabophone du jeudi 16 mai 2024

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BAYANE AL YAOUME : Casablanca impose de nouveaux frais pour booster ses revenus. Lors de sa deuxième session ordinaire, le Conseil communal de Casablanca a approuvé l’imposition de nouveaux droits et redevances sur un certain nombre de licences et de certificats pour ceux qui souhaitent établir leurs boutiques professionnelles ou commerciales. Ces nouvelles redevances visent à accroître les revenus de la communauté, compte tenu de l’important déficit financier qu’elle connaît, qui dépasse le milliard de centimes. Ces redevances s’inscrivent également dans le cadre des efforts visant à mettre en œuvre les vastes projets en vue de l’accueil de dates mondiales, telles que la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030. Dans les détails, les nouveaux frais concernent : le certificat de conformité des conceptions (5.000 DH), la réception du permis d’exercice d’une activité commerciale, industrielle ou artisanale non réglementée (2.000 DH), l’autorisation d’exercer une activité commerciale, industrielle ou artisanale non réglementée (3.000 DH) et l’autorisation de reconfigurer une propriété en vue de salles de mariage (50.000 DH).

ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Cités universitaires : 410.000 lits d’ici à 2030. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a souligné l’intention du ministère de renforcer la capacité d’accueil des cités universitaires du Royaume, dans le cadre des efforts visant à offrir un logement convenable aux étudiants. Miraoui a révélé les plans du ministère pour atteindre 410.000 lits universitaires d’ici à 2030, en agrandissant les quartiers universitaires actuels et en construisant de nouveaux, en plus de créer des résidences étudiantes en partenariat avec le secteur privé. Ces projets ambitieux répondent aux besoins croissants des étudiants en logements universitaires, la plupart des quartiers universitaires souffrant de surpopulation, ce qui affecte négativement les conditions de vie des étudiants.

ASSABAH : La contrebande d’or ébranle le marché national. L’industrie de la bijouterie au Maroc connaît une stagnation sans précédent, sur fond d’accusations de certaines parties de contrebande d’or à l’étranger, notamment vers la Turquie, après l’effondrement de la livre turque. L’absence d’or brut sur le marché national a entraîné l’arrêt de l’activité de nombreuses usines et ateliers de fabrication de bijoux, et le prix de l’or a atteint un niveau record, atteignant 606 dirhams le gramme. Des sources d’Assabah accusent certaines parties d’assécher le marché de l’or afin de le faire passer clandestinement à l’étranger, en exploitant les privilèges d’importer de l’or brut sans frais, ou en envoyant des produits aurifères semi-finis à l’étranger sous prétexte d’en achever la fabrication. Alors que l’objectif est de les faire passer clandestinement en Turquie et en Chine.

ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : Feuille de route touristique : Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Draa-Tafilalet entament leur mise en œuvre. Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat, de l’Économie sociale et solidaire a signé les contrats d’exécution pour la mise en œuvre de la feuille de route touristique 2023-2026 au niveau des régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Draa-Tafilalet. La feuille de route touristique de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima vise à accueillir 700.000 touristes d’ici à 2026, tandis que la région Draa-Tafilalet vise à accueillir 400.000 touristes durant la même période. C’est une étape importante dans la mise en œuvre de la feuille de route du tourisme qui vise à faire progresser le secteur touristique au Maroc et à renforcer son attractivité au niveau international. Ces contrats sont également considérés comme un véritable lancement pour les projets programmés dans le cadre de cette cartographie. Ils visent à diversifier l’offre touristique, développer les infrastructures et améliorer la qualité des services rendus aux touristes.

RISSALAT AL OUMMA : Le gouvernement commence à encadrer l’usage de l’intelligence artificielle au Maroc. Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a annoncé l’intention du gouvernement de légaliser l’usage de l’intelligence artificielle au Maroc. Il a expliqué que son département travaille actuellement à la préparation d’un texte juridique visant à réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle dans divers domaines, soulignant l’importance de cette technologie et son rôle dans le développement et le progrès. La tutelle organisera une conférence en septembre prochain pour discuter des expériences internationales en matière de légalisation de l’usage de l’intelligence artificielle, et en tirer profit dans l’élaboration du texte juridique marocain.

AL AKHBAR : Taroudant : l’agriculture d’un bassin menacée de perte en raison du manque d’eau d’irrigation. Les agriculteurs du bassin de Kurdane, dans la province de Taroudant, sont confrontés à une situation catastrophique qui menace de faillite un certain nombre d’investissements agricoles, en raison de l’interruption de l’eau d’irrigation des domaines agricoles de la région pendant six mois. Cette situation a conduit à l’arrêt de la production agricole dans la région, menaçant de perdre une saison entière de récoltes et exposant les investissements agricoles au risque de faillite. Cette situation menace également les nombreuses opportunités d’emploi offertes par le secteur agricole dans la région.