La presse arabophone du jeudi 14 mars 2024
Al Akhbar : Une élue accuse un cadre du PI d’avoir tenté de « démolir sa vie conjugale ». C’est une affaire qui promet d’être rocambolesque : l’ex-parlementaire istiqlalienne et actuelle vice-présidente de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Rafia Mansouri, a déposé une plainte auprès du Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Tanger contre le chef du groupe parlementaire du PI Noureddine Mediane. Les accusations qu’elle lui porte sont graves : elle l’accuse de diffamation, d’extorsion et d’avoir tenté de « démolir sa vie conjugale », entre autres. Selon elle, Mediane l’aurait menacé de publier des photos d’elle nue. Mansouri aurait appuyé sa plainte par des massages vocaux envoyés par le cadre du PI. Ce dernier, pour sa part, assure au journal que son téléphone a été volé au moment où la plainte avait été déposée.
Bayane Al Yaoum : Un an de prison avec sursis pour Boudrika . Le tribunal correctionnel de première instance d’Ain Sebaâ (Casablanca) a condamné le président du Raja de Casablanca et de l’arrondissement de Mers Sultan, Mohamed Boudrika, à un an de prison avec sursis et à une amende de 232.500 DH dans une affaire de chèques en bois. Boudrika, à l’étranger depuis janvier dernier pour des raisons de santé, était poursuivi en état de liberté pour avoir émis des chèques sans provisions à deux plaignants, l’un de 730.000 DH et l’autre de 200.000 DH.
Al Ahdath Al Maghribia : Bab Sebta, la « guerre » contre les produits alimentaires marocains. Selon le journal, les gardes-frontières espagnols commettent de véritables abus envers tous ceux qui accèdent à la ville de Sebta. Touristes marocains, détenteurs de carte de séjour, population de locale… Tous sont fouillés minutieusement et les produits alimentaires qu’ils transportent seraient systématiquement confisqués. Le journal pointe du doigt la manière « insultante, voire dégradante » dont ces fouilles, quoique l’égales, sont effectuées. Ces comportements seraient une manière de « mettre la pression » sur le Maroc pour ouvrir le passage à ses terres aux marchandises issues de Sebta qui profitaient aux commerçants locaux mais mettaient à mal l’économie nationale.
Assabah : Des clubs risquent la santé de leurs joueurs durant le Ramadan. Des clubs marocains de football, évoluant dans différentes divisions, auraient imposé à leurs joueurs un programme « éreintant » qui ne prend pas en compte les spécificités du jeûne. Selon des témoignages recueillis par le journal auprès de joueurs, ces derniers ont été surpris par la programmation de séances d’entrainement à 14H00, car leurs stades d’entrainement ne disposent pas de dispositifs d’éclairage. De plus les pelouses de ces derniers sont synthétiques, alors que ceux des stades où se disputent les matchs officiels sont en gazon naturel, ce qui pose encore plus de risques pour les joueurs.
Al Ittihad Al Ichtiraki : Ces monuments historiques en proie à la dégradation. Dans ses pages spéciales concoctées pour le Ramadan, le journal met la lumière sur les monuments nationaux tombés dans l’oubli. Et de monuments, la ville d’El Jadida en regorge. Après sa libération en 1769 des mains des portugais, « Mazagan » voit les édifices bâtis par ces derniers se dégrader petit à petit. Malgré son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, le quartier portugais a besoin de plus d’attention pour booster son attractivité touristique, estime le journal.
Al Massae : Trafic de drogues : dix ans répartis sur 4 éléments des forces auxiliaires. La Cour d’appel de Fès a réparti 10 ans de prison ferme sur 4 éléments des forces auxiliaires, à raison de 3 ans pour 3 accusés et une année pour le quatrième. Ces derniers doivent aussi verser solidairement 7 millions de dirhams au profit de l’administration des douanes et des impôts indirects. Les accusés, qui étaient assignés à un point frontalier à proximité de la ville d’Oujda, étaient poursuivi pour tentative de corruption et de participation au trafic international de drogue.