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La presse arabophone du 9 juin 2022

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Professionnels de la Santé, un retard de 25 ans à rattraper | Covid-19 : les indicateurs passent à l’orange | Passage frontaliers, précipitation espagnole et patience marocaine | Attaque sur les systèmes informatiques de centres de contrôle technique | De la cocaïne du Hezbollah à Tindouf | Marrakech : détérioration des services de l’hôpital Ibn Toufail

Asssahraa Al Maghribia : Professionnels de la Santé, un retard de 25 ans à rattraper. Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a indiqué que l’écosystème sanitaire souffre toujours de manquements malgré les réformes engagées durant la dernière décennie. En réponse à une question orale du groupement PJD autour du «grand déficit en nombre de cadres de santé», le ministre a estimé que plus de 25 ans seraient nécessaires pour rattraper le déficit quantitatif et qualitatif en ressources humaines «en prenant compte des possibilités actuellement disponibles». En somme, ce besoin est estimé à plus de 97.000 cadres médicaux et paramédicaux.

 

Bayane Al Yaoum : Covid-19 : les indicateurs passent à l’orange. Après des mois d’amélioration, la situation épidémique relative au covid-19 accuse un nouveau revers. La propagation du virus, jusque-là faible, a repris de plus belle, menant le ministère de la santé à lui attribuer le niveau orange. Le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé, Mouad Mrabet, a indiqué mardi que le taux de positivité des tests de dépistage est passé de 0,6% à 5% en 4 semaines, que la hausse des cas de contamination est prononcée dans les grandes villes, et que la situation épidémique «n’est plus aussi confortable».

 

Al Ahdath Al Maghribia : Passage frontaliers, précipitation espagnole et patience marocaine. La réunion de la commission mixte maroco-espagnole mardi autour des frontières terrestres a porté sur l’évaluation de la situation actuelle dans les passages frontaliers de Sebta et Melilia. Aucune grande annonce n’a été faite comme le présidait les médias espagnols, qui s’attendaient à une 3e étape de ce processus qui autorise l’accès aux deux présides sans visa à tous les citoyens des régions avoisinantes. Des rumeurs circulaient du côté ibérique d’un éventuel retour de la forte dynamique des échanges commerciaux (allusion à la contrebande), chose qui n’est pas à l’ordre du jour selon un responsable marocain.

 

Al Massae : Attaque sur les systèmes informatiques de centres de contrôle technique. Plusieurs centres de contrôle technique de véhicules, appartenant à une société connue, ont été ciblés récemment par des attaques informatiques. L’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) avait décidé dans l’urgence de suspendre provisoirement l’activité du réseau informatique de tous les centres de la société. La fermeture de ces centres aura duré 5 jours, mais ils ont rouvert leur portes, assure une source de la NARSA. Les équipes de lutte contre la cybercriminalité (DGSN) enquêtent sur l’affaire pour déterminer qui sont les hackers qui ont mené ces attaques.

 

Assabah : De la cocaïne du Hezbollah à Tindouf. Des éléments des services secrets iraniens, aux liaisons douteuses avec des barons de la drogue du Venezuela, seraient impliqués dans le financement de milices du polisario. Une récente enquête médiatique a jeté la lumière sur l’implication de l’Iran, en coordination avec l’Algérie, dans l’entrainement des séparatistes et leur approvisionnement en armes, achetés grâce à l’argent collecté auprès des narcotrafiquants. Ces éléments enchainent les préparatifs en vu de mener des attaques sur des cibles marocaines, avec l’assistance des terroristes de «l’Etat Islamique» et des mercenaires, assure le journal.

 

Al Akhbar : Marrakech : détérioration des services de l’hôpital Ibn Toufail. Après la fermeture de son service des urgences depuis plus de 15 mois, l’hôpital Ibn Toufail connaît une pénurie de tests. Le laboratoire d’analyses relevant de l’hôpital est à l’arrêt à cause de l’absence de tests de dépistage des différentes pathologies. Des acteurs locaux s’inquiètent de la pression que cela va engendrer sur le CHU de la ville.

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