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La presse arabophone du 9 août 2022

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"Photo d'illustration © DR"

Bensaid se prépare à une série de limogeages | Rupture avec le caractère héréditaire des agréments de transport | Rabat : Rhlalou accusée de blocage des marchés publics | Neuf conseillers communaux suspendus de leurs fonctions | Les transporteurs s’interrogent autour de la couverture sanitaire | Meknès : point d’interrogation sur l’état des infrastructures sanitaires |

Assabah : Bensaid se prépare à une série de limogeages. Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid, a décidé de transférer les dossiers de certains responsables du département de la Jeunesse à une commission d’inspection. En cause, une enquête interne du ministère révèle la gestion désastreuse de l’édition actuelle du programme « Vacances pour tous ». Faible coordination, absentéisme, rapports mensongers, fraude dans les rations d’aliments destinés aux enfants, voire même un cas d’extorsion d’un prestataire de services à Essaouira par une association liée au programme… Bensaid est furieux et plusieurs cadres sont sur la sellette.

 

Al Ahdath Al Maghribia : Rupture avec le caractère héréditaire des agréments de transport. La transmission automatique de la possession des agréments de transport d’un bénéficiaire à ses héritiers n’aurait plus lieu d’être. Une récente circulaire du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit vient durcir les conditions de transfert de la propriété d’un agrément d’un bénéficiaire à l’autre en cas de décès. Il invite les walis et gouverneur à émettre une décision gouvernorale d’annulation de l’agrément dans un délai de 6 mois après le décès du bénéficiaire initial, cette période devant servir au dépôt de la demande de transfert de propriété de l’agrément par l’un des membres de la famille du défunt (sous certaines conditions strictes).

 

Al Akhbar : Rabat : Rhlalou accusée de blocage des marchés publics . La relation entre la maire de la capitale Asmaa Rhlalou et le personnel sous sa tutelle va de mal en pis depuis qu’elle a déclaré que la commune de Rabat abrite 2.400 fonctionnaires « fantômes ». Les syndicats font pression sur Rhlalou par rapport à une indemnité de 700 DH due à quelques 2/506 fonctionnaires mais qui tarde à être déboursée. Aussi, un bras de fer tendu oppose la maire au président de l’arrondissement Hassan. Ce dernier l’accuse d’avoir bloqué un marché public destiné à l’achat de petit matériel pour l’arrondissement.

 

Al Massae : Neuf conseillers communaux suspendus de leurs fonctions. Les gouverneurs des provinces de Safi et de Youssoufia ont décidé de la suspension de 9 conseillers de communes rurales sur lesquelles ils exercent leur contrôle administratif. Des investigations ont révélé que les élus suspendus bénéficiaient des privilèges de leur fonction en facilitant la cession et l’exploitation de locaux commerciaux communaux à des membres de leurs familles, ou à eux-mêmes dans le cas de 4 élus. Les dossiers des concernés ont été transmis au tribunal administratif de Marrakech en vue de leur destitution.

 

Bayane Al Yaoum : Les transporteurs s’interrogent autour de la couverture sanitaire. L’Organisation démocratique des transports et de la logistique multimodale (ODTLM) s’étonne de la « privation » de cette catégorie de bénéficier de la couverture sanitaire malgré avoir complété toutes les mesures administratives pour ce faire. Les transporteurs se sont plaints d’avoir été mis à l’écart en dépit de leurs cotisations régulières. L’ODTLM indique que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) n’a pas encore reçu ces cotisations qui doivent toujours être débloquées par la Direction générale des impôts (DGI).

 

Assahraa Al Maghribia : Meknès : point d’interrogation sur l’état des infrastructures sanitaires. Un court-circuit, dû à l’état délabré des câbles électriques dans le rez-de-chaussée de l’hôpital provincial Mohammed V de Meknès, a déclenché un incendie la semaine dernière. De faible intensité, les flammes ont été rapidement maitrisées, et certains services ont été évacués entretemps. Ceci pose la question de la mise à niveau des infrastructures sanitaires dans la ville comparativement à d’autres cités marocaines, souligne le journal.

 

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