La presse arabophone du 8 juin 2022

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Al Massae : Benabdallah au plus bas dans les sondages. Un sondage d’opinion vient de porter une mauvaise nouvelle à l’actuel secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah. Le sondage, qui a duré 7 jours et recueilli l’avis de 2246 personnes, montre que 98,4% des interviewés s’opposent à un éventuel 4e mandat de Benabdallah à la tête du parti. Les arguments avancés sont «le non-respect de la démocratie interne», «la consécration de l’éloignement des jeunes de la vie politique» et «l’impératif d’injecter du nouveau sang dans les instances du parti». Seul hic, les adhérents du PPS forment 43,8% seulement des sondés.

Assahraa Al Maghribia : L’essence à 17 DH, le gasoil à 15 DH. C’est la hausse de trop. Mardi, l’essence a atteint 17 DH à la pompe et le gasoil, 15 DH, soit 60 centimes de gagné pour les deux en une semaine. Les professionnels du transport ne savent plus à quel saint se vouer. Le Front national pour la sauvegarde de la raffinerie La Samir a saisi l’opportunité pour critiquer les propos de la ministre de l’Économie et des Finances tenus lundi. Elle avait assuré que l’exécutif n’avait aucune intention de subventionner les prix des hydrocarbures et que le redémarrage de l’activité de La Samir ne résoudra pas le problème de la hausse des prix.

Assabah : Le faux départ de Aziz El Badraoui. Aziz El Badraoui, PDG du groupe Ozone Environnement et candidat à la présidence du Raja de Casablanca, a invité les médias à un point de presse pour détailler son programme. En apercevant les journalistes de «Chouf TV», il a vu rouge et a annulé la conférence, non sans qualifier ce média de certains mots peu flatteur. Badraoui s’est mis à dos le syndicat national de la presse avant même de prendre les rênes du club, estime le journal en faisant part de la « déception » des observateurs qui croyaient que l’homme allait rompre avec les tensions qui ont marqué le Raja ces dernières années.

Al Ahdath Al Maghribia : La fraude persiste dans le BTP. L’effondrement d’un immeuble en construction à Casablanca, samedi dernier, a jeté la lumière sur la propagation de la fraude dans le BTP. Certains promoteurs persistent à vouloir se faire des économies aux dépens du respect des critères architecturaux, techniques et de sécurité. Un professionnel explique au journal que l’effondrement de bâtiments est causé par les économies faites sur le ciment et l’acier, et la préférence méthodique des promoteurs pour les matériaux les moins chers du marché. S’y ajoute le recours à une main d’œuvre saisonnière, loin d’être spécialisée, et à la corruption pour faciliter l’obtention des différentes autorisations.

Bayane Al Yaoum : Interruption médicale de grossesse : le détail de la proposition du PPS. Le groupe PPS à la Chambre des représentants a soumis une proposition de loi visant la réglementation de l’interruption médicale de grossesse. Le parti justifie ce pas dans sa note de présentation par la prolifération de l’avortement clandestin. Dans le détail, le texte composé de 20 articles autorise l’interruption de grossesse si cette dernière constitue un danger pour la santé de la femme, si elle résulte d’un viol ou si la concernée est mineure. L’opération devra se dérouler après l’accord d’une commission pluridisciplinaire composée de 3 médecins au minimum, dont un gynécologue, peut-on lire dans la proposition.

Al Akhbar : Maroc Solaire : le faux pas de Benali. La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable Leila Benali serait, selon le journal, en train d’enchainer les mauvais pas. Elle ne s’est pas manifestée à l’ouverture de la 10e édition du Salon international de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique (Solaire expo) à Casablanca (du 7 au 9 juin). La ministre s’est contentée d’adresser un mot aux participants depuis son bureau au ministère. Pourtant, elle aurait assisté, le même jour, à une conférence « banale » sur l’environnement dans un hôtel de la capitale. Elle aurait dû accorder plus d’importance à Solaire expo vu ses enjeux et le haut patronage royal dont il bénéficie, estime le journal.