Accueil / Presse arabophone

La presse arabophone du 6 octobre 2022

Temps de lecture

Nouvelle grève des contrôleurs aériens en vue | Détail de la réunion entre Akhannouch et le SNESUP | Salé : l’informateur qui circulait avec une arme de service | Focus sur l’enseignement dans les prisons | 1ère année gouvernementale : le RNI répond à l’opposition | Zagora : la culture de pastèque cause le péril d’un site archéologique

Al Massae : Nouvelle grève des contrôleurs aériens en vue. Nouvel épisode dans le feuilleton des tensions entre les contrôleurs aériens et leur employeur, à savoir l’Office national des aéroports (ONDA). Les premiers menacent d’entamer une grève de 15 jours «qui paralysera l’ensemble des aéroports marocains» à compter du 8 octobre courant. Ils exigent la mise en œuvre des dispositions de l’accord du 3 août (signée pour mettre fin à la grève qui avait démarré le même jour). Cette fois, les contrôleurs aériens comptent adopter une «forme de protestation plus agressive» : ils ne traiteront que les vols exceptionnels, ceux à nature militaire et médicale, ceux du Palais royal et les vols des missions étatiques.

 

Al Akhbar : Détail de la réunion entre Akhannouch et le SNESUP. La réunion qui a rassemblé le chef du gouvernement, le ministre de l’Enseignement Supérieur et le secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP) a abouti à la création d’une commission dédiée à la réforme intégrale du secteur, apprend le journal auprès de sources du syndicat. La commission sera dirigée par le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaâ, et entamera ses missions dès vendredi 7 octobre.

 

Assabah : Salé : l’informateur qui circulait avec une arme de service. Les indicateurs, indispensables à la DGSN pour la collecte d’informations, ne sont pas pour autant autorisés au port d’armes de service. À Salé, l’un d’eux a créé le scandale en s’affichant, sur des photos, avec un pistolet de la marque Beretta. L’affaire a éclaté après la dispute entre le concerné et une personne qui l’accusait d’arnaque et d’extorsion. Le plaignant, objet d’une procédure policière, aurait cédé aux promesses de l’indicateur qui prétendait pouvoir influer sur le cours de son dossier pour découvrir au final qu’il a été arnaqué. Il s’est saisi du smartphone de l’indicateur, y a découvert les photos et les a soumises à l’Inspection générale de la DGSN.

 

Al Ahdath Al Maghribia : Focus sur l’enseignement dans les prisons. Ils sont plus de 1200 détenus à poursuivre des études supérieures derrière les barreaux. C’est le résultat du programme de renforcement des capacités des personnes incarcérées menée par la DGAPR, dans le but de favoriser leur réinsertion sociale. Le journal détaille les axes de ce programme et part à la rencontre de certains de ses bénéficiaires à la prison locale Aïn Sebaâ 1 (Casablanca), où 70 détenus sont actuellement inscrits dans un cursus universitaire.

 

Assahraa Al Maghribia : 1ère année gouvernementale : le RNI répond à l’opposition. Lors de sa réunion de mardi, le Bureau politique du Rassemblement National des Indépendants (RNI) n’a pas manqué de défendre le bilan de la première année du mandat du gouvernement qu’il préside. Le communiqué qui s’en est suivi émet des signaux à destination des partis de l’opposition, jugés trop critiques envers la gestion des crises par l’exécutif. «Gagner les paris et les défis exige l’implication de tous les partis politiques et des forces vives dans un débat approfondi, en gardant à l’esprit les hauts intérêts de la nation», indiquait le communiqué du RNI.

 

Bayane Al Yaoum : Zagora : la culture de pastèque cause le péril d’un site archéologique. Le groupe de députés PPS à la Chambre des Représentants a interpellé le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication sur les opérations de destruction de vestiges archéologiques, dont plusieurs sites de gravures rupestres à Agdez, Errachidia et Zagora ont fait les frais. Concernant cette dernière ville, le groupe rapporte un incident d’envergure : un site comportant plus de 200 gravures rupestres sur pierre, d’une valeur archéologique inestimable, a été anéanti pour faire place à une ferme de pastèques…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire