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La presse arabophone du 6 juin 2022
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« Corona » sévit à Maâmoura. | Procès d’un étudiant marocain en Ukraine | Le PJD restitue 8 MDH à l’État « par traites » | Le vélo n’a pas le vent en poupe | Réduire la dépendance aux importations : «possible mais pas facile» | Tourisme : les atouts culturels encore peu exploités
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Assabah : « Corona » sévit à Maâmoura. Le Covid-19 s’est propagé dans les rangs de la sélection nationale des joueurs locaux et de celle des U23, réunies en stage de préparation au Complexe Mohammed VI à Maâmoura. Quatre joueurs au moins ont été contaminés jusqu’à présent dont trois jouent au Wydad : Abdallah Himoud (U23), Ayoub El Amloud et Reda Jaadi en plus de Mohamed Nahiri du Raja. Des cas positifs ont été aussi recensés chez les joueuses de la sélection U17 à leur retour dimanche du Ghana. Un état d’alerte maximale a été lancé pour éviter la transmission du virus à l’équipe première, présente aussi à Maâmoura pour se préparer au match de jeudi contre l’Afrique du Sud (éliminatoires CAN 2023).
Al Ahdath Al Maghribia : Procès d’un étudiant marocain en Ukraine. Les autorités de la république autoproclamée de Donetsk (pro-russe) ont entamé le procès de l’étudiant marocain Ibrahim Saadoun, capturé en avril alors qu’il combattait aux côtés des forces ukrainiennes. Lui et deux ressortissants britanniques viennent de comparaitre devant le procureur général local pour « crime de guerre » et « terrorisme ». Ils encourent la peine de mort. D’ailleurs, selon des informations filtrées par le bureau du procureur à la presse russe, ce dernier aurait déjà donné son feu vert pour l’exécution de la peine capitale à leur encontre…
Al Akhbar : Le PJD restitue 8 MDH à l’État « par traites ». Le secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement, Abdelilah Benkirane, aurait réussi à convaincre le ministère de l’Intérieur de lui accorder des facilités de paiement pour restituer les 8 MDH que l’État doit au PJD. Le parti de la lampe va rendre ce montant par traites sur 18 mois, indiquent les sources du journal. Ces dernières assurent que le PJD dispose de ce montant dans ses caisses mais que son SG a opté pour ce mode de restitution. L’Intérieur n’y voit pas de soucis tant que cela garantit la restitution de l’argent aux caisses de l’État.
Al Massae : Le vélo n’a pas le vent en poupe. Le vélo a un long chemin à parcourir pour s’imposer comme le moyen de transport favori au Maroc. Le pourcentage de marocains qui utilisent un vélo dans leurs déplacements quotidiens est de 2% à peine. Les deux tiers des trajets parcourus par les cyclistes ne dépassent pas les 3 kilomètres en distance. Le président de la Fédération Royale Marocaine de Cyclisme, Mohamed Belmahi, estime que les conditions sont propices pour tripler le nombre d’usagers de la bicyclette à l’horizon 2025, surtout en milieu urbain, au vu de son apport aux niveaux de la préservation de la santé et de la réduction de la consommation des carburants.
Assahraa Al Maghribia : Réduire la dépendance aux importations : «possible mais pas facile». Le journal met la lumière sur les conclusions d’une rencontre organisée par son éditeur, le groupe Le Matin, autour de la souveraineté industrielle. Une industrie forte mène à la réduction de la dépendance aux importations, estiment les intervenants. L’accent a été mis sur le renforcement des écosystèmes industriels existants et la création d’autres comme celui de l’électroménager (qui sera lancé prochainement selon une responsable du ministère de l’Industrie et du Commerce), ainsi que sur un meilleur contrôle des matières premières, l’appui au TPME et l’orientation vers l’industrie 4.0.
Bayane Al Yaoum : Tourisme : les atouts culturels encore peu exploités. Le Festival Gnaoua est de retour après une absence forcée. La grande affluence sur Essaouira, vendredi et samedi derniers, démontrent la force de l’élément culturel et patrimonial dans la dynamisation du tourisme, surtout celui interne. Le royaume regorge d’atouts de ce genre grâce à la diversité de ses composantes ethniques et de ses affluents. Il serait temps de les exploiter à plein régime au service du tourisme et de les promouvoir à l’étranger au lieu de se contenter d’ériger des complexes hôteliers et des maisons d’hôtes, estime le journal.