La presse arabophone du 6 janvier 2023

Temps de lecture : 5 minutes

Assabah : Istiqlal : blocage de la tenue du 18e Congrès National. Les tensions au sein du parti de l’Istiqlal entre le courant du SG, Nizar Baraka, et celui d’Ould Rachid montent d’un cran. Les répercussions de ce bras de fer ont été palpables : en l’absence d’une «plateforme commune» entre les deux courants, le 18e Congrès National du parti n’a pas encore eu lieu alors qu’il devait se tenir il y a des mois. Selon des sources internes, ces tensions auraient influencé l’action du parti au sein du gouvernement et même la relation entre ministres, parlementaires et élus locaux du PI.

Al Ahdath Al Maghribia : La moitié des marocains ne font pas confiance aux «influenceurs». Selon «The Arab Opinion Index 2022», l’indice élaboré par le Centre Arabe pour les Recherches et les Etudes Politiques (Qatar), le nombre des marocains qui croient aux informations relayées sur les réseaux sociaux ne dépasse pas 44 %, contre 54,5 % en 2020. Aussi, même si 50% des marocains reconnaissent «suivre en continu» le contenu publié par au moins un influenceur, ceux qui déclarent avoir confiance en la véracité de ce que les influenceurs publient représentent seulement 49,7%.

Al Akhbar : Kénitra : le gouverneur intervient pour sauver la ville de «l’arrêt cardiaque». Le gouverneur de la province de Kénitra, Fouad M’Hamdi, s’est réuni mardi avec le président du Conseil communal de la ville de Kénitra, Anas Bounani (RNI). Selon le journal, les deux responsables se sont penchés sur les moyens à même de «sauver la ville et traiter l’héritage lourd laissé par le PJD qui a géré les affaires communales durant 12 ans». La même source évoque des dizaines de projet à l’arrêt et des dettes qui se chiffrent par milliards de centimes et dont le conseil communal doit s’acquitter. Le gouverneur s’est dit prêt à «tenir des réunions en continu» avec les différents partenaires pour prendre des décisions et nouer les partenariats nécessaires à servir les intérêts de la ville.

Al Massae : JO de Paris : 2 MDH pour les médaillés d’or. Le Comité national olympique marocain vient de publier son barème réévalué pour les primes des performances réalisées aux prochains Jeux Olympiques. Ainsi, les athlètes marocains qui prendront part aux disciplines individuelles des JO 2024 à Paris auront droit à 2 MDH s’ils sont médaillés d’or. Les médaillés d’argent et de bronze remporteront respectivement 1,25 MDH et 750.000 DH. Pour les sports de groupes, les primes seront respectivement de 1 MDH, 750.000 DH et 500.000 DH, alors que les médaillés dans les sports d’équipes empocheront 700.000 DH, 500.000 DH ou 400.000DH selon leur place sur le podium.

Bayane Al Yaoum : Tentatives de piratage de comptes bancaires. Les hackers essaient toujours d’exploiter les faibles connaissances de certains citoyens autour des applications digitales. Ils continuent d’envoyer des sms et des messages sur Whatsapp, «empruntant» l’image de la banque et annonçant aux destinataires que leur compte bancaire a été gelé. Ils invitent à cliquer sur un lien inclus dans le message pour «actualiser leurs données personnelles et bancaires». Le CIH, entre autre, a renouvelé son avertissement à ses clients vis-à-vis de ces pratiques et leur a conseillé de ne traiter qu’avec les canaux officiels.

Assahraa Al Maghribia : Commune de Casablanca : des recettes record en 2022. Pour la première année du mandat de l’actuel Conseil de la ville de Casablanca, un cap a été franchi en matière de recettes fiscales. Ces rentrées ont été de 4,17 milliards de dirhams (+17%), un chiffre qui n’a pas été atteint en 18 ans. Un communiqué de la commune attribue cet exploit au plan d’action implémenté par la présidente du Conseil de la ville, Nabila Rmili, en collaboration étroite avec les membres du bureau dirigeant et les présidents des circonscriptions.