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La presse arabophone du 6 avril 2023
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Marchés de gros, des défaillances à gogo | Tanger : des suicides « suspicieux » dans l’hôpital psychiatrique | « Amour à Dakhla », premier long métrage filmé dans la province | Blanchiment d’argent dans les diamants | Fès en tête de liste du nombre d’élus incarcérés | Enfants retirés à leurs familles : l’ambassade du Maroc en Suède intervient
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Al Ahdath Al Maghribia : Marchés de gros, des défaillances à gogo.
La mission exploratoire temporaire (mission parlementaire) autour des réseaux de distribution et de commercialisation des produits agricoles a livré son rapport. Ce dernier note un nombre important de dysfonctionnements dans les marchés de gros selon le journal, qui cite la déperdition des fruits et légumes (20% à 30%) durant leur transport, l’absence des conditions de sécurité sanitaire et la détection de nombreux cas de fraude (camions présents dans les marchés de gros sans s’acquitter de la taxe, revente de la même marchandise à plusieurs reprises entre intermédiaires ce qui multiplie son prix au final, etc).
Al Akhbar : Tanger : des suicides «suspicieux» dans l’hôpital psychiatrique. À Tanger, le ministère public compétent a ordonné d’approfondir l’enquête dans une série de suicides «mystérieux» ayant eu lieu dans l’hôpital psychiatrique Arrazi. Il s’agit d’une dizaine de décès, labellisés en tant que suicides, enregistrés dans l’établissement en un an seulement selon le journal, qui rajoute que certaines victimes avaient des marques sur le cou ou des traces de coups portés à la tête. Les enquêteurs explorent l’hypothèse de l’existence d’un tueur en série parmi les pensionnaires.
Assahraa Al Maghribia : «Amour à Dakhla», premier long métrage filmé dans la province. La commission d’aide à la production des œuvres cinématographiques (CCM) a consacré 9,2 MDH aux productions sahraouies au titre de 2023. Ceci inclut une «avance sur les revenus» de 4,3 MDH au premier film qui sera tourné à Dakhla et ses environs. «Amour à Dakhla», de son nom, relate l’histoire d’une dame qui s’installe dans la ville pour retrouver sa paix intérieure après avoir été diagnostiquée d’une maladie sévère. Le film connait aussi la contribution de techniciens et d’acteurs locaux.
Assabah : Blanchiment d’argent dans les diamants.
Des réseaux exploitent les failles juridiques dans l’organisation du commerce de diamants en l’absence de laboratoires publics spécialisés pour contrôler les importations de cette pierre précieuse. Il est importé sous la qualité de «pierres précieuses synthétiques» utilisés dans l’ornement des bijoux en or, de lustres et autres, moyennant de fausses factures pour duper les services de douane. Les réseaux redirigent les diamants acquis vers l’étranger où ils sont certifiés et revendus à des joailleries de renommée mondiale.
Al Massae : Fès en tête de liste du nombre d’élus incarcérés.
La préfecture de Fès serait, selon le journal, la ville qui compte le plus d’élus condamnés par la justice. Parmi ces derniers figurent trois adjoints de présidents de circonscriptions de la capitale spirituelle, détenus pour divers crimes (abattage clandestin, arnaque, extorsion, etc). L’on compte aussi le président d’une commune rurale relevant de Fès (R.F, qui était aussi député parlementaire à son arrestation) et son frère (J.F) qui occupait la fonction de président du conseil préfectoral de Fès, et ce dans un dossier de spoliation foncière à large échelle.
Bayane Al Yaoum : Enfants retirés à leurs familles : l’ambassade du Maroc en Suède intervient.
L’ambassade du Maroc en Suède s’intéresse à l’affaire de l’enlèvement, par les services sociaux suédois, de deux enfants marocains. Selon le ministère des Affaires Etrangères, l’ambassade a contacté les familles concernées et a multiplié les interventions auprès des autorités suédoises pour s’assurer de la légalité de cette procédure. La Suède connait de nombreuses manifestations de ressortissants d’origine arabe qui estiment que les services sociaux locaux «kidnappent» leurs enfants sous des motifs peu consistants et crient à la discrimination.