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La presse arabophone du 5 juillet 2022

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Catégorie Société , La presse arabophone
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Des revues scientifiques marocaines suscitent l’ire de l’Algérie | Les sceaux du ministère public falsifiés | La CDT prend la défense d’employées accusées de vol | Salé : les autorités contrôlent les « garages de l’Aïd » | Evènements de Melilla : la vérité éclate au grand jour | Indemnités françaises : Le PPS exige des explications à Miraoui

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Al Ahdath Al Maghribia : Des revues scientifiques marocaines suscitent l’ire de l’Algérie. Le ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a interdit aux enseignants chercheurs de participer aux événements organisés au Maroc et de publier leurs recherches dans les revues scientifiques du Royaume. Le département a cité l’exemple de la revue «Al Bahit» et a sommé les membres algériens de son comité de rédaction à s’en retirer «immédiatement» sous prétexte que la publication a véhiculé des positions anti-algériennes par le passé.

 

Assabah : Les sceaux du ministère public falsifiés. La circulation sur les réseaux sociaux de publications montrant des documents marqués de signatures et de sceaux propres à la Présidence du ministère public qui se sont avérés falsifiés a attiré l’attention des services de renseignement. Un certain représentant d’une association de MRE en Belgique enchaine les insultes à des magistrats et à des responsables en les nommant et en exhibant les dits documents. L’association qu’il dit représenter a nié toute relation avec l’individu qui, selon le journal, est déjà poursuivi dans des affaires de falsification (de sceaux et de documents) et de diffamation.

 

Al Massae : La CDT prend la défense d’employées accusées de vol. Trois employées d’une officine de la ville de Tanger ont été accusées par la pharmacienne qui les emploie du vol de 2 millions de dirhams. Le Syndicat national du personnel de pharmacies, relevant de la CDT, estime que ces accusations sont fausses, arguant qu’elles surviennent après que les trois accusées aient exigé leurs droits légitimes tels que la déclaration à la CNSS et les rémunérations relatives aux heures supplémentaires, entre autres. La CDT s’est aussi dite étonnée de l’appel émis par une autre branche syndicale, celle des pharmaciens, appelant les employés à «ne pas sortir protester contre les poursuites engagées à l’encontre de leurs collègues».

 

Al Akhbar : Salé : les autorités contrôlent les « garages de l’Aïd ». Comme toutes les villes à l’approche d’Aïd Al-Adha, Salé fait face à la prolifération de l’activité de vente de moutons dans des garages clandestins situés en pleine ville. Ces derniers sont la source de nuisance pour les riverains, en plus de constituer un manque à gagner pour la commune qui a aménagé trois marchés à bestiaux. Ces garages servent aussi d’«hôtels à mouton», où certains préfèrent garder la bête jusqu’au jour du sacrifice moyennant paiement. Les autorités locales multiplient les descentes pour mettre fin à ces activités.

 

Assahraa Al Maghribia : Evènements de Melilia : la vérité éclate au grand jour. Le journal revient sur les récentes révélations contenues dans les procès-verbaux rédigés à base des témoignages des migrants interpelés par les forces de l’ordre, et ce, à la suite de la tentative de traversée du grillage séparant Melilia de la province de Nador. Ces derniers, en majorité soudanais, sud-soudanais et tchadiens, admettent l’implication de réseaux mafieux de traite d’êtres humains dans la traversée de leur pays d’origine. Cette traversée se fait à travers deux routes : la Lybie puis l’Algérie, ou le Tchad, le Niger, le Mali puis l’Algérie. Des médias espagnols ont aussi montré récemment les armes avec lesquels les migrants étaient équipés, ce qui traduit leur volonté de recourir à la force pour réussir leur tentative de passage forcé vers Melilia.

 

Bayane Al Yaoum : Indemnités françaises : le PPS exige des explications à Miraoui. Des informations ont circulé récemment sur le net indiquant la réception, par le ministre de l’Enseignement Supérieur Abdellatif Miraoui, d’indemnités versées par une université en France, étant donné qu’il fait partie de son effectif professoral. D’autres supports médiatiques rapportent qu’il aurait perçu 2,8 MDH pour la promotion de projets francophones au Maroc. Le groupe PPS à la Chambre des Représentants à demandé à interroger le ministre à ce sujet, étant donné que ces informations, au cas où elles se confirment, mettent Miraoui dans une situation de conflits d’intérêts avec sa mission ministérielle.

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