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La presse arabophone du 30 décembre 2022
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L’année du Maroc : « Déclamé par chaque langue » | Mayara : pas de réforme de retraites aux dépens du « peuple » | La couverture sociale pour les sans-emploi | Enseignement supérieur : le recrutement des enseignants remis en question | Service militaire : de nouvelles spécialités intégrées | Croissance : le gouvernement s’attend à un taux de 1,5%
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Al Ahdath Al Maghribia : L’année du Maroc : «Déclamé par chaque langue». Le quotidien choisit cette citation tirée de l’hymne nationale pour qualifier le rayonnement du Maroc à l’international en 2022, surtout en fin d’année où l’exploit de la sélection nationale en Coupe du Monde a fait du Maroc l’objet de toutes les conversations et a mis son nom sur toutes les langues. Dans cette édition spéciale «fin d’année», le journal fait le tour des acquis sociaux, économiques, diplomatiques, sécuritaires, culturels et, bien évidemment, sportifs de l’année qui s’achève.
Assabah : Mayara : pas de réforme de retraites aux dépens du «peuple». Le président de la Chambre des Conseillers et SG de l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), Enaam Mayara, a assuré qu’il ne cautionnera «aucune réforme des systèmes de retraites qui soit menée aux dépens du peuple, de la classe ouvrière et des fonctionnaires». Selon lui, les informations autour de la hausse de l’âge de retraite à 65 ans et des taux de cotisation sont «infondées» et n’ont fait l’objet d’aucun accord entre les centrales syndicales et le gouvernement.
Al Akhbar : La couverture sociale pour les sans-emploi. La Commission de l’Enseignement et des Affaires Culturelles et Sociales à la Chambre des Conseillers a approuvé, mercredi à l’unanimité, le texte de loi portant le régime d’assurance maladie obligatoire (AMO) dédié aux personnes capables de s’acquitter de leurs cotisations et n’exerçant aucune activité rémunérée ou non rémunérée. Présent lors de la discussion de ce texte, le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a assuré que les personnes qui détenaient la carte RAMED et qui n’ont pas encore été transférées vers l’AMO seront provisoirement pris en charge par les hôpitaux publics.
Al Massae : Enseignement supérieur : le recrutement des enseignants remis en question. Lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, le conseiller élu de la liste UNTM Khalid Setti a déclaré que la transparence des concours de recrutement des professeurs assistants de l’Enseignement supérieur «est le rocher sur lequel échouent toutes les prétentions de réforme». Selon lui, ces concours obéissent à des critères autres que ceux scientifiques et pédagogiques et «commencent à susciter les soupçons», surtout que les commissions de recrutement ne publient aucuns rapports, ce qui rend impossible de porter un recours contre leurs décisions.
Bayane Al Yaoum : Service militaire : de nouvelles spécialités intégrées. Un haut responsable du ministère de l’Intérieur déclare que le service militaire en 2023 verra l’introduction de «nouvelles spécialités demandées dans le marché national de l’emploi». En plus des atouts que procure cette expérience aux jeunes (qualification physique et militaire, amélioration des compétences sociales et psychologiques, etc), les recrues peuvent suivre des formations professionnelles couronnées par des diplômes reconnus par l’Etat. L’expérience a permis, par exemple, à de nombreux lauréats de 2019 d’intégrer les rangs de la DGSN, la Protection Civile, les Forces Auxiliaires et autres institutions publiques et privées.
Assahraa Al Maghribia : Croissance : le gouvernement s’attend à un taux de 1,5%. Contrairement aux prévisions de Bank Al-Maghrib annonçant un taux de croissance de 1,1% à la fin de l’année en cours, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, s’attend à un taux de 1,5%. C’est ce qui ressort de son intervention jeudi en marge du Conseil de gouvernement. Le ministre a aussi appelé à l’optimisme quant aux différents indicateurs, prévoyant que l’année se conclura avec un déficit budgétaire ne dépassant pas 5,3% et un taux d’inflation inférieur à 6%.