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La presse arabophone du 28 octobre 2022
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La « corruption des syndicats » secoue la Commission des Finances | Un sommet arabe sans leaders arabes | Urbanisme : une large campagne pour contrôler les irrégularités | Le Club des Magistrats du Maroc boycotte les activités du ministère | Santé mentale : les infirmiers soumettent leurs doléances | Dakhla : fin de la grève des pêcheurs artisanaux
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Assabah : La «corruption des syndicats» secoue la Commission des Finances. La Chambre des Représentants a été le théâtre, mercredi, d’un échange «violent» entre des députés de la majorité et d’autres de l’opposition. Lors de la réunion de la Commission des Finances et du Développement Economique autour du PLF 2023, le coordinateur du groupement du PJD, Abdallah Bouanou, a porté des accusations «franches» de corruption à des syndicats, qui auraient selon lui monnayé leurs positions lors des rounds du dialogue social. La députée du PI Khadija Zoumi a vivement protesté et a «juré de ne se taire qu’après la venue de la police pour interroger Bouanou sur ses accusations».
Al Ahdath Al Maghribia : Un sommet arabe sans leaders arabes. C’est officiel : six dirigeants arabes des plus influents, composant le noyau dur du Conseil de la Coopération du Golfe, ne prendront pas part au Sommet de la Ligue Arabe prévu en Algérie. En cause selon le journal, le rapprochement entre Alger et Téhéran : les désistements des leaders du golfe ont été annoncés immédiatement après la visite «secrète» d’un émissaire du président iranien au Palais Mouradia. Ces absences promettent de diminuer la portée de ce sommet voulu comme celui de la «réconciliation» par Alger, mais qui promet pour l’instant d’être «banal» et d’être un espace de discussions de questions déjà abordées par les MAE des pays arabes.
Al Akhbar : Urbanisme : une large campagne pour contrôler les irrégularités. Dans le sillage du scandale qui a abouti à la démolition de 34 immeubles à Témara et à la suspension du gouverneur de la préfecture de Skhirate-Témara et de plusieurs agents d’autorité, le ministère de l’Intérieur a lancé une campagne de contrôle des irrégularités dans l’urbanisme à l’échelle nationale. Le ministre Abdelouafi Laftit, qui «suit personnellement et quotidiennement le dossier» selon le journal, a donné son accord pour l’envoi de commissions d’inspection vers plusieurs préfectures et provinces pour établir des rapports sur les irrégularités «sur lesquelles les agents d’autorités ou les élus locaux ferment l’œil».
Bayane Al Yaoum : Le Club des Magistrats du Maroc boycotte les activités du ministère. C’est un nouveau front qui s’ouvre devant le ministère de la Justice après la détérioration de sa relation avec les avocats : le Club des avocats du Maroc a annoncé son «refus d’interagir» avec l’invitation du ministère pour prendre part, vendredi prochain, à une conférence nationale autour de la réforme de la législation relative à la famille. Tout comme les avocats, les magistrats pointent du doigt «la sélectivité» du ministère sur ce qu’il appelle l’approche participative. En effet, le Club a été exclu depuis des années des concertations autour de la réforme de la justice et refuse de «jouer les figurants» lors de la conférence de vendredi.
Assahraa Al Maghribia : Santé mentale : les infirmiers soumettent leurs doléances. Les infirmiers opérant dans la santé mentale ont adressé, à travers leur association, une liste de demandes au ministère de la Santé et de la Protection Sociale. Ces demandes visent à relever la qualité des soins offerts aux malades (infrastructures et médicaments) mais surtout à améliorer les conditions de travail des 1400 infirmiers opérant dans ce secteur. Pour combler les besoins en ressources humaines, ils proposent d’augmenter les effectifs admis aux écoles de formation, d’ouvrir des cursus dans les cycles de Master et de Doctorat et de généraliser la formation continue à tous les infirmiers.
Al Massae : Dakhla : fin de la grève des pêcheurs artisanaux. Les protestations des propriétaires de bateaux de pêche artisanale à Dakhla ont mis fin à un mouvement de protestation qui dure depuis plus d’un mois. Cela a été possible grâce à l’intervention du Wali de la région Dakhla-Oued Ed-Dahab auprès de leur coordination, et aux promesses formulées pour trouver une formule qui leur garantit un statut légal à l’image des autres professionnels de la pêche.