La presse arabophone du 26 août 2022
Al Massae : Moussem de Lebhirate : des rues couvertes de sous-vêtements. Les moussems, fêtes régionales annuelles dont le Maroc compte près de 700, ont chacun leurs spécificités et rituels. Ceux pratiqués durant le moussem populaire de «Lebhirate», qui vient de se conclure à Tlet Bouguedra (province de Safi), sont des plus intrigants. Des centaines de jeunes femmes célibataires jettent leurs sous-vêtements devant le convoi des «chorfas de Lebhirate» pour que ces derniers les bénissent (moyennant 50 DH) et qu’elles puissent se marier dans un futur proche. Le spectacle de sous-vêtements éparpillés sur l’asphalte a suscité un grand étonnement chez les internautes.
Al Ahdath Al Maghribia : RSU : le gouvernement passe à la vitesse supérieure. Le gouvernement tient à déployer le Registre Social Unifié (RSU) dans les plus brefs délais possibles. Mercredi, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a présidé une réunion consacrée aux moyens d’accélérer ce processus et aux mécanismes de suivi du RSU. Akhannouch a ainsi appelé toutes les parties prenantes à une mobilisation massive pour la mise en œuvre du chantier du RSU, et ce en vue de respecter les échéances arrêtées par les Hautes instructions royales.
Al Akhbar : Sidi Kacem : un hôpital de proximité sans médecins. Dans la province de Sidi Kacem, les habitants de Jorf El Melha relèvent la faible qualité de l’offre de soins proposés à l’hôpital de proximité local. L’infrastructure, inaugurée en février dernier par le ministre de la Santé, devraient compter 5 médecins généralistes, 4 spécialistes et 51 infirmiers. Les médecins qui y ont été affectés travaillent déjà à l’hôpital provincial de Sidi Kacem, ce qui rend difficile de garantir leur présence dans les deux infrastructures. Seuls les infirmiers assurent le gros du travail.
Assabah : Les vents du changement divisent le «Tracteur». Les positions politiques exprimées dans les coulisses du Parti Authenticité et Modernité (PAM) divergent. Certains militants du parti du «Tracteur» nourrissent l’hypothèse d’un retrait du gouvernement. Ils considèrent que le PAM a reçu des signaux pour ce faire. Un autre courant interne s’attache à rester dans l’exécutif et essaie d’en convaincre les premiers.
Assahraa Al Maghribia : Dossier autour des chiens errants. Sujet d’actualité, la prolifération des chiens errants dans les villes marocaines divise. Les autorités locales ne sont plus habilitées à les abattre, les communes ne sont pas toutes équipées d’espaces pour les rassembler et les associations de protection d’animaux manquent de moyens pour s’en charger. Le journal consacre un dossier à la question en relevant le coût excessif des opérations de stérilisation (de 500 DH à 800 DH par chien).
Bayane Al Yaoum : La corruption « hante » les candidats à l’examen du permis de conduire. Il ne serait plus possible de passer l’examen pratique pour l’obtention du permis de conduire sans verser de pot de vin. C’est en tout cas ce que clame le journal en précisant que le montant de ce dernier varie selon les villes, pouvant atteindre 500 DH dans certaines grandes villes comme Casablanca. Selon un sondage réalisé par le journal, 61% des répondants affirment avoir dû recourir à la corruption pour réussir leur examen d’obtention du permis de conduire.