La presse arabophone du 23 mai 2022
Bayane Al Yaoum : La variole du singe aux portes du Maroc. Aucun cas de contamination à la variole du singe n’a été enregistré pour le moment au Maroc. Selon le chercheur en politiques de santé Taieb Himdi, il n’y aurait pas de raison de s’inquiéter à ce sujet. La maladie sévit depuis 7 décennies en Afrique centrale et de l’ouest, et a rarement été observée ailleurs. Malgré le fait qu’aucun vaccin n’est disponible pour lutter contre cette forme de variole, la guérison survient dans 2 à 4 semaines chez les adultes et le taux de mortalité est faible, assure Dr Himdi. D’autres médecins, comme le virologue Mustapha Ennaji, pensent plutôt qu’il faut anticiper l’avènement de cette maladie au Maroc pour éviter qu’elle ne se transforme en épidémie.
Assahraa Al Maghribia : Le ministère de la Santé dans la course au Tecovirimat. S’il n’existe actuellement pas de vaccin contre la variole du singe, une molécule a prouvé son efficacité contre cette maladie : le « Tecovirimat ». Selon les sources du journal, le ministère de la Santé a entamé des négociations auprès de laboratoires pharmaceutiques produisant des médicaments à base de cette molécule dans l’optique de se constituer un stock pour traiter les éventuels cas de contamination. Le ministère a aussi mis en place un plan d’action basé sur la prévention, le confinement et l’auto-isolement.
Assabah : Lekjaâ au chevet du Wydad. La FRMF a mobilisé le Complexe sportif Mohammed VI de Maâmoura au profit du Wydad de Casablanca pour lui permettre d’aborder la finale de la Ligue des Champions de la CAF dans des conditions optimales. Selon les sources du journal, le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, a personnellement contacté l’entraineur du WAC, Walid Regragui, et lui a demandé de lui remettre une liste de tout ce dont le WAC a besoin pour bien se préparer pour cette finale prévu lundi 30 mai contre Al Ahly (Egypte). Dans un autre registre, des banques égyptiennes proposent des formules de microcrédit sans intérêts pour les supporters d’Al Ahly pour leur permettre de se déplacer en masse au Maroc et assister à cette finale.
Al Massae : Tétouan : intoxication alimentaire dans un restaurant scolaire. Des dizaines d’élèves ont été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir pris leur déjeuner samedi dans le restaurant d’une école à la commune rurale Sahtryine (province de Tétouan). Selon des témoignages concordants recueillis par le journal auprès de parents d’élèves, quelque 42 enfants inscrits à cette école ont ressenti des douleurs abdominales et des maux de tête après le repas. Un produit laitier périmé en serait la cause. Averties, les autorités locales et la protection civile ont dépêché des éléments sur place et les élèves intoxiqués ont été transférés d’urgence à l’hôpital Saniat Rmel de Tétouan.
Al Ahdath Al Maghribia : « Séisme » sécuritaire à Salé. Le directeur général de la Sureté Nationale, Abdellatif Hammouchi, a infligé des sanctions disciplinaires à plusieurs hauts responsables de la Sûreté provinciale de Salé. Une commission d’inspection, chargée d’évaluer les performances des services de la police judiciaire et de sûreté publique à Salé avait relevé «la faiblesse de l’efficacité de l’action policière» dans la ville. Conséquences : 16 hauts gradés ont été démis de leurs fonctions, dont le chef du service provincial de la police judiciaire et celui de la brigade anti-gang, ainsi que des chefs de zones et d’arrondissements de sûreté. D’autres responsables ont fait l’objet d’une mise immédiate à la retraite ou d’une mutation disciplinaire.
Al Akhbar : La fuite d’une décision «secoue le prestige» de la Cour Constitutionnelle. Le président de la Cour Constitutionnelle, Said Ihrai, serait en colère contre la divulgation à la presse du contenu de la décision prise le 19 mai d’invalider l’élection des 4 députés de la circonscription législative d’Al Hoceima. Le fait que cette décision ait fuité avant son annonce par la Cour constitue un précédent qui a «secoué le prestige» de l’institution. Selon les sources du journal, Ihrai devrait lancer une enquête interne sous peu pour déterminer la source qui a fait fuiter la décision avant la fin des procédures de sa publication.