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La presse arabophone du 22 septembre 2022

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UC : début de la course à la succession de Sajid | Des responsables « véreux » obstruent l’accès à l’investissement | L’arnaque à l’euro fait toujours des victimes dans le Gharb | L’Intérieur refuse de rebaptiser la région Souss-Massa | Appel à garantir le droit d’inscription aux universités | Aït Taleb urge les cliniques à rompre avec le paiement au « noir »

Assabah : UC : début de la course à la succession de Sajid. La commission des candidatures, issue de la commission préparatoire au 6e Congrès national de l’Union Constitutionnelle, a déclenché le compte à rebours pour le renouvellement des instances du parti. Le dépôt des candidatures pour les postes de secrétaire général du parti, de son adjoint, du président du Conseil national et des membres du bureau politique a été a ouvert hier mercredi et se poursuivra jusqu’au vendredi 30 septembre. L’actuel secrétaire général, Mohamed Sajid, a fait part à ses proches de son intention de ne pas se représenter.

 

Al Ahdath Al Maghribia : Des responsables « véreux » obstruent l’accès à l’investissement. Les groupes parlementaires des partis de la majorité ont organisé, mardi à la Chambre des Représentants, une journée d’étude autour du projet de loi cadre N°03-22 formant la charte de l’investissement. Les présidents des trois groupes que sont Mohamed Ghiat (RNI), Ahmed Touizi (PAM) et Noureddine Mediane (PI) ont tenu un discours similaire qui valorise l’avènement de cette loi-cadre mais qui appelle à sanctionner fermement tous ceux qui pénalisent l’acte d’investir pour servir leur intérêts personnels, admettant par ailleurs l’existence de certains responsables et élus qui excellent à ce jeu.

 

Al Akhbar : L’arnaque à l’euro fait toujours des victimes dans le Gharb. En tentant d’échapper à un réseau criminel qui l’a trompé pour venir dans la commune rurale de Ksibia (près de Sidi Slimane dans le Gharb), un homme d’affaire a trouvé la mort, heurté par un triporteur. Les arnaqueurs avaient fait croire à la victime qu’ils disposaient d’une somme importante en euros qu’ils voulaient échanger en dirhams, moyennant un taux de change alléchant. Arrivé au lieu du rendez-vous avec un sac contenant 600.000 DH, l’homme d’affaire a été surpris par le guet-apens. Il s’est alors agrippé à son sac et a tenté de fuir en laissant derrière lui sa voiture et sa femme qui l’accompagnait, mais sa fin a été tragique.

 

Al Massae : L’Intérieur refuse de rebaptiser la région Souss-Massa. Certains élus et acteurs locaux de la région Souss-Massa veulent en modifier le nom. Ils veulent la rebaptiser « Agadir-Souss-Massa », car le fait d’occulter le nom de la capitale du Souss influe négativement sur le rayonnement et l’attractivité touristique de la ville, estime-t-on. À cette requête, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a opposé un non catégorique. Les noms des douze régions du royaume ont été puisés dans les recommandations du rapport de la Commission Consultative de la Régionalisation et rien ne justifie leur révision.

 

Bayane Al Yaoum : Appel à garantir le droit d’inscription aux universités. Les universités marocaines refusent d’ouvrir leurs portes aux détenteurs de baccalauréats anciens. Ceci revient à priver une catégorie de citoyens d’exercer leur droit de poursuivre des études supérieures, quelle que soit l’année d’obtention de leur bac. Le groupe du PPS à la Chambre des Représentants a adressé une question écrite au ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, l’interrogeant autour de cet obstacle et l’invitant à faciliter l’accès aux universités à tous les détenteurs du baccalauréat.

 

Assahraa Al Maghribia : Aït Taleb urge les cliniques à rompre avec le paiement au «noir». De passage à la Chambre des Représentants pour répondre aux questions des députés autour des phénomènes de dépôt de chèque de garantie et de paiement au noir, qui sont répandus parmi les cliniques privées, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a estimé qu’il faut trouver des solutions alternatives qui permettent aux cliniques de garantir les frais d’hospitalisation. Il n’empêche que ces pratiques sont punies par la loi, a rappelé Aït Taleb, en invitant tous les intervenants à se pencher sur des solutions réalistes pour y mettre fin. Il a ainsi appelé à l’ouverture des canaux entre les secteurs public et privé pour la communication des données sanitaires et d’assurances des patients.

 

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