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La presse arabophone du 20 septembre 2022

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L’Espagne veut relever le nombre de saisonnières marocaines | Développement humain : l’enseignement peine à suivre le rythme | La position « confortable » du PAM au sein du gouvernement | Le Maroc s’offre « la dernière arme électronique » d’Israël | Tamesna devenue un refuge pour migrants clandestins | Kénitra : la centrale thermique derrière le phénomène de la poussière noire

Bayane Al Yaoum : L’Espagne veut relever le nombre de saisonnières marocaines. Le gouvernement espagnol a donné son feu vert à la hausse du nombre d’ouvrières agricoles marocaines qui travaillent de manière saisonnière dans les champs de framboise. Elles seront 11.000 à rejoindre les champs de Huelva, avec la possibilité de hausser ce chiffre à 14.000 pour combler le besoin en main d’œuvre agricole durant cette phase de relance après-Covid. En 2020, la pandémie, couplée à la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, ont conduit à une baisse pointue de ce nombre (de 14.750 à 7.083 ouvrières agricoles).

 

Al Massae : Développement humain : l’enseignement peine à suivre le rythme. En dépit des efforts du Royaume pour améliorer son indice de développement humain, ce dernier reste tiré vers le bas par les indicateurs de l’enseignement. C’est le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, qui a dressé ce constat en marge de la 2e édition des Assises nationales du développement humain, en citant quelques chiffres relatifs à la régression du niveau des élèves marocains par rapport à leurs homologues à l’étranger. Selon de récents chiffres du ministère de l’Education nationale, 70% des élèves trouvent encore des difficultés dans la lecture, la rédaction et les mathématiques.

 

Assabah : La position « confortable » du PAM au sein du gouvernement. Lors du meeting régional du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à Rabat-Salé-Kénitra, le SG du parti, Abdellatif Ouahbi, a tenu à rassurer les congressistes. La formation politique est engagée et impliquée au sein du gouvernement, dans lequel elle détient une position «confortable». Par contre, il n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur les médias qui le critiquent et qui associent son nom à un éventuel remaniement. Selon lui, c’est une «presse jaune» mais selon le journal, c’est une presse «objective et qui le critique dans les règles professionnelles».

 

Al Ahdath Al Maghribia : Le Maroc s’offre «la dernière arme électronique» d’Israël. La société de défense israélienne Elbit Systems avait annoncé en juin avoir vendu son système de «guerre cybernétique», Alinet, pour 70 millions de dollars. L’identité de l’acquéreur n’avait pas été alors révélée, mais des sources israéliennes viennent de confirmer qu’il s’agit du Maroc. Alinet permet la collecte de renseignements secrets comme les fréquences et signaux des radars et des drones de l’ennemi et leurs positions, ainsi qu’une panoplie de fonctionnalités indétectables par les forces hostiles.

 

Al Akhbar : Tamesna devenue un refuge pour migrants clandestins. Selon les sources du journal, la ville nouvelle de Tamesna (à proximité de Témara) serait devenue un refuge de premier choix pour les migrants clandestins. Ces derniers squattent les immeubles et villas vides de la cité. Destinée à devenir un pôle urbain à sa création en 2007, Tamesna est aujourd’hui quasi-déserte, au point d’être actuellement une zone de pâturage pour les éleveurs de bétails des régions avoisinantes, assure le quotidien.

 

Assahraa Al Maghribia : Kénitra : la centrale thermique derrière le phénomène de la poussière noire. La souffrance de la population de Kénitra avec la poussière noire qui envahit périodiquement les toits et les balcons de leur maisons semble toucher à sa fin. Pour la première fois, il a été admis, lors d’une réunion rassemblant les autorités locales, l’ONEE et le ministère de la Transition Energétique, que le phénomène est dû aux émissions de la centrale thermique de Kénitra. Celle-ci se base sur le fioul dans le processus de combustion pour générer de l’énergie électrique. Plusieurs scénarios sont sur la table, dont le remplacement des turbines à fioul par celles à gaz.

 

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