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La presse arabophone du 20 mai 2022

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Catégorie Société , Newsletters
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Raréfaction de l’offre en viandes de volaille | Un vent de mutinerie au PAM | Clap de fin de l’état d’urgence sanitaire | Hammouni : la conjoncture actuelle n’a pas besoin d’un doliprane | Voitures de luxe : Laftit rappelle les présidents communaux à l’ordre | Un an de prison pour l’ex-DG de la RADEEF

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Bayane Al Yaoum : Raréfaction de l’offre en viandes de volaille. Le prix du kilo de viande de poulet a dépassé depuis quelques jours les 25 dirhams. Les professionnels contactés par le journal affirment s’approvisionner à la source à des tarifs très élevés, atteignant les 19 dirhams par kilo. Le prix de vente au consommateur assure à peine la couverture des frais, surtout avec la flambée du prix des carburants et son impact sur les tarifs des transports. Aussi, les principaux fournisseurs peinent de plus en plus à maintenir une production régulière, à cause de la raréfaction des œufs d’incubation et les pratiques monopolistiques de certains.

 

Assabah : Un vent de mutinerie au PAM. La prochaine session du Conseil national du Parti Authenticité et Modernité (PAM), prévue samedi 28 mai à Casablanca, promet d’être houleuse. Pour cause, le cercle des mécontents des dirigeants actuels s’est élargi, assure le journal. Certains militants auraient exigé la tenue d’un Congrès exceptionnel pour mettre fin au mandat de Abdellatif Ouahbi en tant que secrétaire général. Parmi les noms que les militants font circuler comme ayant les compétences aptes à remplacer Ouahbi figurent ceux de la ministre de l’Aménagement du territoire national, Fatima-Zahra Mansouri, et le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri.

 

Assahraa Al Maghribia : Clap de fin de l’état d’urgence sanitaire ? Dans son rappel des principaux points abordés par le porte-parole du gouvernement lors du point de presse de jeudi, le quotidien rapporte que le gouvernement n’écarte pas la possibilité de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire. «Le gouvernement a décidé de trancher sur cette question lors de son conseil prévu la semaine prochaine», a indiqué Baitas. Trois scénarios sont à envisager selon le porte-parole : le prolongement de l’état d’urgence, son maintien définitif ou son annulation pour de bon.

 

Al Ahdath Al Maghribia : Hammouni : la conjoncture actuelle n’a pas besoin d’un doliprane. Rachid Hammouni est l’une des figures les plus en vue de l’Opposition. Le chef du groupe PPS à la Chambre des représentants se prête au jeu des questions-réponses pour le journal. Il détaille les raisons de l’intensification de la coordination entre partis de l’Opposition, et estime que «la Majorité pense que son avantage numérique en termes de sièges parlementaires lui donne raison pour faire tout ce qu’elle veut». Selon lui, un gouvernement politique fort s’efforce de chercher des solutions durables aux problématiques loin des «discours mielleux et calmants, car la conjoncture actuelle nécessite un véritable traitement et non un doliprane».

 

Al Akhbar : Voitures de luxe : Laftit rappelle les présidents communaux à l’ordre. De nombreuses communes ont acheté ou loué, à travers des marchés publics, des voitures de luxe pour leurs présidents. Le ministre de l’Intérieur a envoyé une deuxième circulaire dans ce sens, rappelant aux présidents des conseils des communes territoriales que la conjoncture actuelle invite à se serrer la ceinture. De telles dépenses passent mal auprès des citoyens, à l’heure où la flambée des prix bat son plein et que les communes peinent à mobiliser des ressources.

 

Al Ittihad Al Ichtiraki : Un an de prison pour l’ex-DG de la RADEEF. La Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Fès a condamné l’ex-DG de la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité de Fès (RADEEF) à un an de prison ferme et à une amende de 20.000 DH. Il a été jugé coupable de corruption. L’affaire remonte à octobre 2021 quand un entrepreneur a averti les autorités locales que le DG de la RADEEF tente de l’extorquer. La Régie tardait à honorer ses engagements financiers envers l’entrepreneur, et son DG exigeait une contrepartie sous la table pour débloquer la situation. Un piège lui a été tendu et il a été arrêté en possession de l’argent extorqué à l’entrepreneur.

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