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La presse arabophone du 1er novembre 2022
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Appel à la révision de l’architecture gouvernementale | Un nouveau scandale pour les caporaux | Affaire El Moâtassim : le PJD critique le silence d’Akhannouch | Qatar 2022 : Fayçal Fajr garde l’espoir | Le Maroc s’introduit dans le club du « pétrole vert » | Zagoura : restrictions officielles sur la culture de pastèque
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Assabah : Appel à la révision de l’architecture gouvernementale. De l’avis de plusieurs députés de la majorité comme de l’opposition, le département des Sports a été «enterré» suite à son annexion au ministère de l’Education Nationale et du Préscolaire. Les voix s’élèvent au sein du Parlement en faveur de la révision de l’architecture gouvernementale, de sorte à «libérer certains secteurs d’une mort lente». Dans un commentaire au journal, une source gouvernementale affirme que Aziz Akhannouch et ses alliés sont «convaincus» que l’Exécutif a besoin de sang neuf et d’une restructuration des portefeuilles, n’excluant pas ainsi un remaniement dans les mois à venir.
Al Ahdath Al Maghribia : Un nouveau scandale pour les « caporaux ». La délégation médiatique marocaine ne pourra pas couvrir le Sommet de la Ligue Arabe. Les autorités algériennes ont d’abord refusé l’accès de la délégation au territoire algérien à travers un vol direct. Les journalistes marocains ont dû se rendre à Paris, puis à Alger. Une fois arrivés à l’aéroport, ils se sont vus assujettis à ce qui ressemble à une «détention arbitraire». Leurs équipements et caméras ont été saisis, et ils ont été invités à accéder en Algérie en tant que «simples citoyens», ce qui implique qu’ils ne peuvent pas couvrir le sommet, se voyant ainsi forcés de quitter le pays.
Al Massae : Affaire El Moâtassim : le PJD critique le silence d’Akhannouch. Le fait que Jamaâ El Moâtassim, figure imminente du Parti de la Justice et du Développement (PJD) et membre de son secrétariat général, occupe aussi la fonction de «chargé de mission» dans le cabinet du chef du gouvernement, a créé une certaine polémique. Pourtant, l’homme est dans ce poste depuis près d’un an sans que cela ne filtre dans les médias, et sa nomination a été avalisée par les dirigeants du PJD et du RNI (rivaux politiques pourtant). Face à l’indignation que cela a pu provoquer chez les militants du PJD (surpris par l’information que leur parti a préféré garder sous silence) et chez l’opinion publique, le secrétariat général du PJD s’est fendu d’un communiqué où il critique Akhannouch pour son silence sur l’affaire…
Bayane Al Yaoum : Qatar 2022 : Fayçal Fajr garde l’espoir. A 34 ans, l’international marocain Fayçal Fajr espère jouer sa 2e Coupe du Monde. Engagé avec Al Wahda (Arabie Saoudite), il passe actuellement quelques jours dans son village natal près d’Ifrane. Le journal a saisi l’occasion pour l’interviewer. Tout en affichant sa disponibilité et sa volonté de mouiller le maillot s’il est convoqué par Regragui, le joueur revient sur ses débuts avec la sélection nationale, où il aura évolué sous les commandes de 3 coachs différents. Il s’exprime aussi sur l’épisode qui aura abouti au départ de Abdarrazak Hamdallah du camp de la sélection avant la CAN 2019.
Al Akhbar : Le Maroc s’introduit dans le club du «pétrole vert». Le Conseil mondial de l’énergie avait classé le Maroc parmi les cinq pays à plus grand potentiel pour la production et l’exportation de l’hydrogène vert. Le PLF 2023 n’a ainsi pas manqué d’inclure cette «orientation future» dans le rapport économique qui l’accompagne, en mettant l’accent sur le poids lourd des hydrocarbures dans la facture énergétique (53% du mix, 103 MMDH à fin août). Le royaume peut s’accaparer 4% du marché mondial dans un premier temps selon le rapport, qui invite au développement de la production de l’hydrogène vert (selon la feuille de route de 2021) pour se positionner au mieux sur la nouvelle carte énergétique mondiale.
Assahraa Al Maghribia : Zagoura : restrictions officielles sur la culture de pastèque. Le gouverneur de la province de Zagoura a émis une décision réglementant la culture de pastèque en vue de préserver les ressources hydriques locales. Désormais, les surfaces autorisées ne doivent pas dépasser un hectare par agriculteur. Les acteurs de la société civile ne s’affichent pas satisfaits pour autant, certains demandant à ce que cette culture, qui a épuisé la seule nappe phréatique locale d’eau potable (les autres étant salées), soit interdite dans la région.