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La presse arabophone du 1er juillet 2022
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Des parlementaires arrêtés mais toujours rémunérés | MCO – WAC : plusieurs arrestations parmi les supporters | L’Algérie livre « la guerre des migrants » au Maroc | L’aménagement du littoral jugé insatisfaisant | Les artisans portés au rang de « trésors vivants » | Covid : le Maroc passe au niveau rouge
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Assabah : Des parlementaires arrêtés mais toujours rémunérés. L’indignation s’est emparée de parlementaires lorsqu’ils ont découvert que leurs collègues poursuivis en état d’arrestation continuaient de percevoir leurs rémunérations. Le règlement interne des deux chambres ne contient pas de dispositions précises imposant à leurs bureaux de contacter le Trésorier général du royaume pour arrêter l’octroi des indemnités aux députés arrêtés. Des participants à l’atelier de réforme du règlement intérieur ont confié au journal que cette problématique sera réglée dans la prochaine mouture de ce règlement.
Al Akhbar : MCO – WAC : plusieurs arrestations parmi les supporters. Des rumeurs faisant état de décès de supporters du Wydad de Casablanca, en déplacement mercredi à Oujda pour affronter le MCO local, avaient embrasé le web. Il n’en est rien, la préfecture de police d’Oujda ayant confirmé qu’aucun décès n’était à déplorer suite aux actes de violences entre supporters après-match. Les échanges de projectiles entre supporters n’auront engendré que des pertes matérielles. La vigilance sécuritaire a joué pour beaucoup dans ce bilan : les forces de l’ordre avaient interpelé, quelques heures avant le match, plusieurs suspects et ont gardé 12 d’entre eux en détention.
Al Ahdath Al Maghribia : L’Algérie livre «la guerre des migrants» au Maroc. Le journal informe que des rapports d’opérations de renseignement dans la zone Est, menées conjointement avec les services espagnoles, prouvent l’implication de mafias algériennes dans la traite d’êtres humains. Ces dernières profitent du chaos qui règne dans le Sud de l’Algérie pour faire passer des centaines de migrants clandestins, issus de pays d’Afrique subsaharienne, vers les frontières Est du Maroc. Selon le journal, les autorités algériennes ferment l’œil sur ce genre de pratiques, voire encouragent les trafiquants à faire passer leurs « victimes » du côté marocain de la frontière.
Al Massae : L’aménagement du littoral jugé insatisfaisant. Selon une récente enquête menée par le Conseil Economique, Social et Environnementale (CESE), quelque 85% des marocains seraient insatisfaits de l’état actuel de l’aménagement du littoral. Parmi les principaux facteurs à l’origine des dysfonctionnements qui marquent l’aménagement des zones côtières, une majorité d’interviewés cite l’incohérence des politiques publiques en la matière, la multiplicité des intervenants, et l’ineffectivité des documents d’urbanisme. L’enquête portait aussi sur les volets de la préservation du littoral et de ses richesses et des perspectives d’un développement durable des zones côtières.
Assahraa Al Maghribia : Les artisans portés au rang de «trésors vivants». La ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire, Fatima Zahra Ammor, a fait part du lancement d’une opération d’identification des métiers d’artisanat en voie de disparition et de recensement des artisans qui les pratiquent. En réponse à une question du groupe PAM à la Chambre des Conseillers autour du transfert de savoir-faire entre les générations d’artisans, elle a annoncé qu’un programme à ce sujet a été mis en place et que la confection traditionnelle du brocard a été choisie comme exemple pour l’inculquer aux jeunes désireux de l’apprendre. Le ministère œuvre aussi avec l’UNESCO autour d’un «écosystème national des trésors vivants» spécifique aux artisans.
Bayane Al Yaoum : Covid : le Maroc passe au niveau rouge. Le Maroc, dont la situation épidémique relative au Covid-19 vient de passer au niveau rouge, doit s’attendre dans les prochains jours à une grande hausse du nombre de contaminations, indique le chercheur en politiques de santé Tayeb Himdi. Le début de la période des vacances et ce qu’elle implique comme voyages et fêtes, ainsi que l’avènement prochain de l’Aïd Al-Adha, vont contribuer à la propagation rapide du sous-variant BA5 d’Omicron, assure l’expert, ajoutant que le nombre de cas graves et de décès ne connaitront cependant pas de hausse significative comparativement aux autres vagues, et ce grâce à la vaccination d’une grande partie des citoyens.