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La presse arabophone du 17 juin 2022

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Un club de football au cœur d’un scandale financier | Crise sans précédent chez les producteurs d’œufs | Pain : un produit chimique « mystérieux » a la côte | Mayara pour la révocation des parlementaires absentéistes | Initiatives pour raviver les figuiers de Barbarie | Halilhodžić : Lekjaa nie l’existence d’une clause de départ

Assabah : Un club de football au cœur d’un scandale financier. Quelques 1,6 MDH auraient disparu des caisses du club Chabab Larache (division amateur), poussant son vice-président à déposer plainte contre le président du club, son trésorier et un de ses cadres administratifs. Ces derniers ont comparu lundi devant les juges de la Chambre des crimes financiers relevant de la Cour d’appel de Rabat pour répondre de ces accusations. Le plaignant reproche aux trois responsables d’avoir retiré cet argent, dont la source serait les subventions de la FRMF et des conseils territoriaux, directement du compte du club et d’en avoir profité à leur guise lors des saisons 2017 et 2018.

 

Al Akhbar : Crise sans précédent chez les producteurs d’œufs. L’offre abondante et la baisse des prix de vente des œufs à la ferme, à 0,55 centimes l’unité, ne fait plus les affaires des producteurs. Leur association professionnelle, l’ANPO, indique que les ventes ne couvrent pas le prix de revient estimé à 0,95 centime par œuf. Les grains de maïs et le soja, principales composantes de l’alimentation des poulets (80% des charges), ont vu leurs prix doubler. Les pertes globales des producteurs sont estimées à 7,2 MDH par jour, ce qui menace le secteur d’effondrement sur le long terme.

 

Al Massae : Pain : un produit chimique « mystérieux » a la côte. Des données recueillies par le journal font état de l’affluence de certaines boulangeries dites traditionnelles sur une substance chimique d’origine inconnue. Ce produit fait mieux que la levure en matière de « gonflement » du pain, et lui donne une grande taille à partir d’une petite quantité de pâte. Le journal attire aussi l’attention sur l’insalubrité de ce genre de « boulangeries » (des garages loués en somme) qui opèrent sans la moindre autorisation.

 

Al Ahdath Al Maghribia : Mayara pour la révocation des parlementaires absentéistes. Le président de la Chambre des Conseillers, Naama Mayara, s’est prononcé en faveur de l’application de la procédure de révocation à l’encontre des parlementaires absentéistes. Il est inconcevable selon lui que les élus s’absentent pendant de longues durées sans justification, d’où son soutien aux modifications apportées au projet de règlement interne de la 2e chambre, indique-t-il au journal. Ces amendements, présentés par trois groupes parlementaires, stipule que l’absence injustifiée pendant plus d’une année engendre la révocation systématique de tout conseiller concerné.

 

Assahraa Al Maghribia : Initiatives pour raviver les figuiers de Barbarie. La cochenille a ravagé les figuiers de Barbarie au fil des ans. À Doukkala, les fruits de cette plante étaient abondants dans les marchés à chaque été. Mais la population locale a déraciné et brulé les figuiers de peur que l’insecte ne se propage aux autres cultures. Depuis 2019, les initiatives se sont enchainées dans le but de raviver cette culture grâce à 8 nouvelles variétés développées par le ministère de l’Agriculture. Plus de temps et d’investissements sont cependant nécessaires pour obtenir les résultats escomptés.

 

Bayane Al Yaoum : Halilhodžić : Lekjaa nie l’existence d’une clause de départ. Le journal revient sur la discussion qui a rassemblé Fouzi Lekjaa et des parlementaires en marge de la réunion de la Commission des Finances tenue mercredi. Lekjaa a assuré que les informations faisant état de l’existence d’une clause de départ de 30 MDH dans le contrat du sélectionneur national Vahid Halilhodžić relèvent de la rumeur et que le bosniaque avaient refusé plusieurs offres « de pays voisins » pour poursuivre son parcours avec les Lions de l’Atlas. La FRMF semble privilégier la stabilité à la tête de la barre technique à cause de la courte durée qui nous sépare du mondial qatari.

 

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