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La presse arabophone du 15 août 2022
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Le remaniement ministériel perturbe la majorité | Retour de la « poussière noire » à Kenitra | Une série d’intoxications d’origine inconnue à Tétouan | Commune de Meknès : le gouverneur apaise les tensions | Langya henipavirus : des spécialistes rassurent les citoyens | l’Amazighe absent des priorités du gouvernement
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Assabah : Le remaniement ministériel perturbe la majorité. «Jeune Afrique» a dévoilé récemment qu’un remaniement ministériel est proche et qu’il aboutira au départ d’Abdellatif Ouahbi (Justice) et d’Abdellatif Miraoui (Enseignement supérieur) de l’Exécutif. Ces informations, qui font suite à celles relayées par la presse nationale qui n’avait pas cité de noms, ont créé des perturbations au sein des partis de la majorité, surtout chez le PAM dont les deux ministres sont issus. Les sources du journal indiquent que Ouahbi, SG du PAM, est en vacances et qu’il n’est pas entré en contact avec le chef du gouvernement pour parler de ce sujet précis.
Al Akhbar : Retour de la « poussière noire » à Kenitra. À Kenitra, le phénomène de la «poussière noire», apparu en 2012, effectue un retour en force au point d’être le sujet de toutes les conversations. Il coïncide avec le redémarrage d’activité avec un certain nombre d’usines situées à l’entrée de la ville dont les émissions sont jugées polluantes, notamment à cause de l’usage du fioul. Le quotidien cite un expert qui assure que le retour du phénomène est lié à la chaleur et à la faiblesse des vents en été, ces derniers dissipant les fumées industrielles.
Al Ahdath al Maghribia : Une série d’intoxications d’origine inconnue à Tétouan. Les cas d’intoxication se sont faits nombreux ces derniers jours dans la région de Tétouan selon une source médicale. La plupart des cas présentent des symptômes tels que des maux à l’abdomen, des vomissements, de la diarrhée et de la fièvre. Le journal indique que ces intoxications sont d’intensité modérée dans leur majorité et que leur origine reste inconnue, même s’il n’est pas à exclure que la propagation de la salmonelle en période estivale joue un rôle dans cette affaire.
Al Massae : Commune de Meknès : le gouverneur apaise les tensions. Le Conseil communal de Meknès vit sur le rythme de tensions ente son président, Jaouad Bahaji (RNI), et les composantes de l’opposition. Cette dernière est devenue majoritaire : 51 des 61 conseillers, certains appartenant au même parti que le président, ont appelé à une session extraordinaire lors de laquelle ils ont décidé de «retirer leur confiance à Bahaji». Ceci impacte la gestion de certains secteurs et la mise en œuvre des projets dans la ville au point que le gouverneur de la préfecture de Meknès, Abdelghani Sabbar, s’est réuni avec les élus locaux pour essayer de mettre fin aux tensions.
Assahraa Al Maghribia : Langya henipavirus : des spécialistes rassurent les citoyens. Selon des sources médicales, les services sanitaires marocains suivent de près la situation épidémique liée à la propagation de tous les virus détectés au niveau mondial, dont le nouveau «Langya henipavirus» (LayV) apparu en Chine. L’existence de ce virus zoonotique a été récemment révélée par des études scientifiques qui ont fait état de sa circulation depuis 2018. Les mêmes sources indiquent que ce virus ne doit pas susciter d’inquiétudes au Maroc car sa transmission interhumaine n’est pas avérée.
Bayane Al Yaoum : L’Amazighe absent des priorités du gouvernement. Dans sa lecture de la note de cadrage du chef du gouvernement autour du projet de loi de finances 2023, l’absence d’orientations spécifiques pour la mise en œuvre de la langue Amazighe n’a pas échappé au journal du PPS. Ce dernier fait intervenir des acteurs associatifs à ce sujet, et ceux-ci estiment que la langue Amazighe, composante principale de l’identité marocaine, ne suscite pas l’intérêt du gouvernement en l’absence d’engagements pour la mise en œuvre de son caractère de langue officielle.