La presse arabophone du 11 mai 2022
Assabah : Une nouvelle victoire footballistique. La FRMF s’est imposée dans le duel qui l’a opposé à son homologue égyptienne dans les coulisses de la CAF. La finale de la Ligue des Champions 2022 aura bel et bien lieu au Maroc, compte-tenu du résultat du vote entre les deux dossiers candidats pour l’abriter (16 voix pour le Maroc, 3 voix pour le Sénégal). Face aux pressions de la fédération égyptienne qui voyait déjà une affiche WAC – Al Ahly en finale et qui criait subitement à « l’égalité des chances » alors que les candidatures avaient été déposées bien avant les quarts de finale, la CAF a invité les fédérations marocaine et sénégalaise à se concerter. Fouzi Lekjaâ s’est montré ferme à ce sujet et s’est attaché au respect du résultat du vote.
Al Akhbar : Des élèves arrêtés pour un kilo de dattes. C’est une affaire qui a poussé plusieurs acteurs de la société civile à sortir de leurs gonds. Quatre élèves, âgés entre 11 et 12 ans, ont été arrêtés par la gendarmerie royale à El Kelâa Des Sraghna, rapporte le journal. La directrice de l’école où ils sont scolarisés avait porté plainte suite à la « disparition » d’un kilo de dattes et de dix unités de biscuits du restaurant de l’institution. Des associations se sont étonnées de la réaction de la directrice, qui a négligé l’approche pédagogique et parentale au profit de celle punitive et sécuritaire.
Assahraa Al Maghribia : Akhannouch s’engage à appuyer l’investissement. Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch s’est engagé mardi à relever le taux d’investissement, améliorer le climat des affaires et appuyer «la souveraineté industrielle» nationale. Répondant aux questions des Conseillers lors de la plénière mensuelle consacrée aux questions orales adressées au chef du gouvernement, et dont le thème était «l’équation investissement/emploi», Akhannouch a indiqué que l’investissement privé (100 MMDH par an) se concentre dans des secteurs à faible impact socio-économique, et que pour le dynamiser il faut passer par la réduction du coût de l’énergie et du transport et par la qualification du capital humain.
Al Ahdath Al Maghribia : « Bataille » de Meknès : le café fermé, les suspects interpellés. Des clients d’un café à Meknès se sont engagés dans une bataille aux sabres dans la nuit du vendredi à samedi. L’épisode a été filmé par un riverain et la vidéo s’est largement diffusée sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation des internautes et l’intérêt immédiat des forces de l’ordre. Il s’est avéré que le café en question offre la consommation de chicha sans autorisation, et que c’est un lieu de rendez-vous réputé parmi les délinquants. Les belligérants ont été reconnus et interpellés, et le café a été fermé et sa licence d’exploitation retirée sur décision des autorités locales.
Al Massae : Un nouveau rapport attaque les lobbies de l’enseignement privé. Le débat autour du plafonnement des frais de scolarité dans le secteur privé refait surface. Un rapport présenté au Parlement indique que le coût d’inscription annuel varie entre 300 DH et 3000 DH dans ce secteur, et celui des frais de scolarité entre 400 et 4000 DH par mois selon les établissements. Le groupe du PAM à la Chambre des Représentants estime que ces tarifs sont excessifs et estiment que «l’investissement dans l’éducation ne doit pas être à but matériel». Le ministre de l’Education Nationale, Chakib Benmoussa, a pour sa part rappelé que la loi ne permet pas à son département d’intervenir à ce sujet, le secteur obéissant aux principes de la libre concurrence.
Bayane Al Yaoum : El Jadida : trois ans de prison pour une « voyante ». Alors qu’un homme d’affaires qatari s’apprêtait à partir à El Jadida pour y passer quelques jours en compagnie de son épouse marocaine, sa sœur lui a demandé de l’accompagner sous prétexte qu’elle voulait changer d’air. Une fois au Maroc, l’invitée a consulté une voyante dans le but de pousser son frère à se séparer de sa femme. La «chouafa» lui a alors fourni un cocktail de produits mystérieux à mélanger aux repas du couple. Les deux époux ont souffert d’un empoisonnement sévère qui a failli leur coûter la vie. La voyante a été condamnée à 3 ans de prison ferme.