La newsletter arabophone (hebdos) du 9 juillet 2022
Al Ayam : Hausse des prix : les marocains ont-ils jeté l’éponge ? Dans le passé, une simple hausse de quelques centimes des prix du pain ou du sucre suffisait pour entrainer des réactions en chaine des composantes de la société. Le résultat pouvait en être des manifestations sociales contre les hausses de prix dont les expressions pouvaient être violentes. Actuellement, le phénomène est accueilli avec plus de calme, quoique l’indignation soit toujours présente. Le journal interroge des sociologues autour de cette transformation «pour aider les politiciens à comprendre les interactions sociales en état de latence et prendre les bonnes décisions au bon moment».
Al Alam Al Ousbouï : Des intellectuels partis dans l’ère du Covid. La version hebdomadaire d’Al Alam dresse les portraits d’intellectuels disparus ces deux dernières années. Penseurs, écrivains, hommes de théâtre et de cinéma… Le journal revient sur les carrières du critique de cinéma Nour-Eddine Saïl, du penseur et écrivain Mohamed Sabila, du poète et romancier Driss El Khoury et autres contributeurs à l’apport lourd dans la culture marocaine dont la disparition a laissé un grand vide dans leurs secteurs d’activité respectifs.
Al Oumma : Les visées de la hausse du soutien financier aux partis. Dans un billet, l’ex-ministre de la Culture El Hassan Abyaba tire les conclusions du projet de décret autour du soutien supplémentaire accordé aux partis politiques pour la couverture des dépenses relatives aux études et recherches. Les partis ne doivent pas négliger leur mission d’attirer les compétences et d’être un espace de réflexion, de créativité et d’invention. Ils doivent se doter d’institut d’études et de recherches propres à eux pour rendre sa crédibilité au champ politique, estime Abyaba.
Al Watane Al Ane : Les détails d’une étude qui a fait mouche. Le ministère de l’Enseignement Supérieur algérien avait interdit aux professeurs locaux de contribuer aux revues scientifiques marocaines. L’hebdo publie les détails de l’étude qui a motivé cette décision. Publiée par la revue « Al Bahit » dans son numéro de mai 2022, l’étude s’intéresse aux « Raisons de l’exclusion de la république fictive (RASD) de l’Union Africaine« . le journal en publie les grandes lignes.
Al Mountakhab : Fouzi Lekjâa, une épine dans le pied des médias algériens. Lors d’un récent passage dans une émission de radio, Fouzi Lekjâa a qualifié le match Maroc-Algérie (U18), pour le compte des Jeux Méditerranéens, de séance d’entrainement pour les Lionceaux de l’Atlas. Il a depuis été la cible d’une attaque acharnée dans les médias étatiques du voisin de l’est. L’hebdomadaire s’interroge sur l’absence de commentaire de ces même médias sur les pratiques d’une certaine catégorie du public algérien présent dans les stades et qui encourageait toutes les équipes affrontées par les juniors marocains.
Al Michaal : Focus sur les entraineurs marocains à succès. À chaque fois qu’un changement d’entraineur est pressenti à la tête d’une équipe de football, la même question fait son retour en force : le prochain coach sera-t-il marocain ou étranger ? L’hebdo consacre un dossier aux entraineurs marocains à succès qui ont pu rafler des trophées nationaux et continentaux, en contraste avec certains profils étrangers coûteux mais dont l’empreinte a été absente. On y retrouve Walid Regragui (WAC), Hicham Deguig (sélection de Futsal), Abdelkader Youmir (KACM), Jamal Sellami (RCA), M’hamed Fakhir (HUSA) ou encore Aziz El Amri (MAT).