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La presse arabophone du 8 mars 2021
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L’insouciance du PJD derrière un crime sanitaire au parlement ? | Des escrocs innovent en période de Covid-19 | 9 tonnes de résine de cannabis saisies au large de Kénitra | Les propriétaires de cafés montent au créneau | Le quotient électoral met KO le PJD | La femme marocaine mobilisée contre la Covid-19
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Al Akhbar : L’insouciance du PJD derrière un crime sanitaire au parlement ? Une crise sanitaire pourrait éclater à cause du comportement irresponsable du Parti de la justice et du développement (PJD), en plus d’autres partis politiques, qui ont demandé à leurs députés de participer en grand nombre à la séance plénière dédiée à l’examen et à l’adoption de quatre projets de lois électoraux. Officiellement, il ne devait y avoir que le tiers des membres, comme convenu dans le cadre des mesures préventives contre la Covid-19. Selon des sources d’Al Akhbar, plusieurs députés présents ce jour-là, étaient en période de convalescence après avoir été atteints par la Covid-19 ou d’autres maladies, comme le cas de Abdelaziz El Omari, maire de Casablanca.
Assabah : Des escrocs innovent en période de Covid-19. La Direction générale des impôts et les banques se sont retrouvées face à une situation inédite lorsqu’elles se sont attardées à des dossiers de recouvrement liés à des sociétés appartenant à des personnes souffrant de déficience mentale. Des escrocs ont innové en créant des sociétés à responsabilité limité ou à associé unique, pour bénéficier ensuite des instruments de soutien étatique. Ils ont contracté plusieurs crédits et ont passé plusieurs commandes, avant de subtiliser tout le pactole et vendre leurs sociétés, et leurs passifs avec, à des personnes souffrant de déficience mentale. Une entrepreneure à El Jadida a, par exemple, contracté deux crédits de ses banques pour un montant de 3,5 millions de dirhams, a acquis des marchandises pour un montant de 900.000 dirhams, avant de quitter le pays pour le Canada.
Al Ahdath Al Maghribiya : 9 tonnes de résine de cannabis saisies au large de Kénitra. Gros coup de filet au large de Kénitra. Plus de 9 tonnes de résine de cannabis ont été saisies dans un bateau grâce à une opération menée par la Brigade nationale de la police judiciaire, la Brigade maritime de la gendarmerie royale et la Marine royale, suite à des informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire du Maroc. Sept personnes soupçonnées de faire partie d’un large réseau de trafic de drogue international ont été interpellées lors de cette opération.
Al Ittihad Al Ichtiraki : Les propriétaires de cafés montent au créneau. Les propriétaires de cafés et restaurants sont en colère et projettent d’entamer une grève nationale à cause des mesures restrictives du gouvernement, jugées anarchiques, selon l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc. Celle-ci regrette le prolongement de l’état d’urgence notamment dans des provinces n’ayant enregistré aucun cas de contamination au Covid-19 depuis plusieurs jours. L’association va envoyer une lettre au Roi Mohammed VI pour exposer la crise que traverse le secteur, mettant en péril des centaines de milliers d’emplois, sans que le gouvernement n’ait pris des décisions de soutien au profit de cette catégorie.
Al Massae : Le quotient électoral met KO le PJD. Le Parti de la justice et du développement (PJD) est dans de sales draps. Malgré le non-respect des députés PJD des mesures de restrictions liées au Covid-19, en se rendant en masse au parlement pour voter contre le projet de loi sur le quotient électoral, ils n’ont pas obtenu gain de cause. Le parti s’est véritablement isolé, puisque l’opposition et la majorité ont voté pour ce projet de loi. Le PJD s’est retrouvé donc seul contre tous. Une remise en question profonde est nécessaire pour ce parti qui perd de plus en plus de son éclat et qui se mobilise davantage pour défendre ses intérêts que ceux du peuple.
Assahraa Al Mahgribiya : La femme marocaine mobilisée contre la Covid-19. La célébration de la Journée internationale de la femme aura un goût amer cette année, selon le quotidien. La crise liée au Covid-19 a été dure pour nombre de femmes marocaines qui ont perdu des proches et qui ont souffert des répercussions de la crise économique induite par la Covid-19. La femme a été la plus impactée par cette crise, selon plusieurs études, ce qui ne l’a pas empêché d’affronter le virus que ce soit chez elle ou à l’extérieur dans plusieurs secteurs, contribuant à combattre la propagation du virus et venir en aide aux plus nécessiteux.