La presse arabophone du 4 mars 2021
Al Akhbar : 9 ans de prison pour l’ex-président de la commune d’El Jadida. L’information est tombée tel un couperet. L’ex-président de la commune d’El Jadida et député du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdelhakim Soujda, a été condamné, par la Cour d’appel de Casablanca, à 9 ans de prison ferme, une amende de 500.000 dirhams et la confiscation de plus de 17 millions de dirhams. En tout, la Cour d’appel a distribué 37 ans de prison ferme au mis en cause et ses 8 complices, poursuivis pour corruption et détournement de fonds publics. Selon les informations du quotidien, le parlementaire a détourné 5 millions de dirhams dans le cadre d’un marché public. Il avait convenu avec une entreprise de BTP de rajouter cette somme à la valeur du marché et la lui restituer, en contrepartie de sa sélection pour ce marché juteux.
Al Massae : La guerre du quotient électoral. L’opposition fait volte-face. Les trois partis formant l’opposition, l’Istiqlal, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) et le Parti authenticité et modernité (PAM) ont soumis un amendement concernant le calcul du quotient électoral. Il s’agit, selon eux, de répartir les sièges à la Chambre des représentants sur la base d’un quotient calculé sur le nombre d’électeurs inscrits et non sur les votes valides, soit le contraire de ce qu’ils défendaient. L’objectif, selon l’opposition, est de permettre à toutes les forces politiques de participer aux décisions au sein du parlement pour une meilleure représentativité. Il s’agirait plutôt de barrer la route au PJD lors des prochaines élections législatives, selon le quotidien. Le parti islamiste se trouve désormais isolé, puisque l’opposition et la majorité sont pour ce calcul basé sur le nombre d’électeurs inscrits.
Al Ahdath Al Maghribiya : Guerre mondiale contre la Covid-19 : L’exception marocaine ! La présentatrice vedette de la chaîne BBC, Katty Kay, a cité le Maroc comme exemple pour sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Répondant à son collège, la présentatrice a regretté le retard des vaccinations aux États-Unis, alors que sa sœur s’est déjà fait administrer sa première dose du vaccin AstraZeneca au Maroc. Le pays a été cité pour son leadership régional et continental pour sa gestion de la crise sanitaire et la réussite de sa campagne de vaccination, lui valant les meilleurs rangs mondiaux.
Assabah : 21 criminels de trafic d’iPhone arrêtés. La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), en collaboration avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a réussi à mettre hors d’état de nuire un réseau criminel spécialisé dans la contrebande d’équipements informatiques et technologiques. Les 21 personnes arrêtées à Casablanca, Tanger et Rabat, détenaient, lors de leur interpellation, 2.496 smartphones, des ordinateurs portables, des tablettes et des montres, en plus de 930.000 dirhams en cash. Ils écoulaient leur marchandise principalement sur le marché de Derb Ghallef. Ce réseau est l’instigateur d’une grosse opération de trafic, notamment une cargaison de smarpthones valant plus de 6 millions de dirhams en provenance d’Espagne, et qui est tombée dans les mailles du filet des autorités du port de Tanger Med.
Al Alam : Corona souffle sa première bougie au Maroc. La Covid-19 vient de boucler une année de présence sur le sol marocain. Une année morose pour le pays et les Marocains qui ont souffert des répercussions économiques de ce virus. Mais surtout une année exceptionnelle pour notre pays qui a démontré, encore une fois, qu’il est capable de relever de grands défis. Que ce soit au début de la crise ou pendant la campagne de vaccination, le Maroc a géré avec brio cette crise. Les Marocains, quant à eux, ont été compréhensifs face aux décisions restrictives prises pour contenir la propagation de ce virus et on fait preuve de mobilisation et de solidarité.
Assahraa Al Maghribiya : Réduire l’informel à travers un climat des affaires adapté. L’informel est un fléau qui impacte considérablement le développement durable et inclusif du Maroc, et il faut l’intégrer d’urgence dans le circuit formel, a déclaré mardi 2 mars 2021 l’économiste Najib Saoumai. Selon l’expert, les collectivités territoriales sont les premières responsables de ce chantier, en offrant un climat d’affaires adéquat, une fiscalité attrayante et souple, des zones industrielles adaptées, en dehors des villes, tout en assurant des solutions de mobilité pour les travailleurs.