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La presse arabophone du 25 février 2021
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Elections : des investitures qui peuvent atteindre 2 millions de dirhams | Bourita : «Le Maroc ne jouera jamais le rôle du gendarme» | Le cannabis sur la table du Conseil de gouvernement | Le PPS appelle le gouvernement à réguler les prix des huiles de table | L’affaire de la Direction du médicament portée devant la justice ? | Les salles de cinéma accusent 80 millions de DH de pertes en 2020
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Assabah : Élections : Des investitures qui peuvent atteindre 2 millions de dirhams. Le business des investitures bât actuellement son plein au sein des partis politiques. Ce business très juteux des autorisations (Tazkiya) est compris, pour les prochaines élections, entre 500.000 et 2 millions de dirhams. Les prix varient selon les circonscriptions, les personnes et leur fortune. Au sein du même parti, c’est la guerre, surtout lorsque plusieurs candidats veulent se présenter dans la même circonscription. Celui qui paie le plus remporte le fameux sésame de l’investiture. Qui a dit que politique et argent ne font pas bon ménage ? En tout cas, c’est du pain béni pour les partis politiques.
Al Ahdath Al Maghribiya : Bourita : «Le Maroc ne jouera jamais le rôle du gendarme». Dans une interview accordée à l’agence Europe, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a appelé l’Europe à sortir de sa logique du professeur et de l’élève avec le voisinage du Sud de la méditerranée. Le Maroc ne jouera jamais le rôle du « gendarme », a déclaré le ministre, en référence au dossier de l’immigration. «Ça ne fait partie ni de ses prérogatives ni de ses missions. La question de l’immigration a été exagérée et politisée. On dirait que l’Europe souffre d’une invasion africaine, alors que les chiffres disent le contraire. Les Africains qui se rendent en Europe ne constituent que le dixième des immigrés», déclare Bourita. Selon lui, l’Europe doit trouver des solutions réalistes à ses problèmes au lieu de réprimander les pays de transit.
Al Akhbar : Le cannabis sur la table du Conseil de gouvernement. Alors que le gouvernement a toujours refusé les projets de loi portant sur la légalisation du cannabis, portés notamment par le Parti authenticité et modernité (PAM) et l’Istiqlal, il semble finalement changer d’avis. Le Conseil de gouvernement, prévu ce jeudi 25 février 2021, examinera un projet de loi portant usage légal du cannabis. Une première pour le Royaume deux mois après son vote aux Nations Unies pour le retrait du cannabis de la liste des substances toxiques. Al Akhbar précise qu’une agence nationale spéciale sera créée pour implémenter les orientations du pays dans ce domaine. L’agence se chargera de l’achat, la vente et la distribution du cannabis à usage médical au niveau national et international.
Bayane Al Yaoum : Le PPS appelle le gouvernement à réguler les prix des huiles de table. La dernière augmentation des prix de l’huile de table a été au centre des discussions du bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS), tenu le mardi 23 février 2021. Une augmentation qui a impacté les ménages, surtout en ces périodes de crise. Le PPS appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités et mener des discussions avec les entreprises concernées pour réguler les prix de ce marché. L’huile de table est un produit de première nécessité pour les Marocains, dont les prix doivent être contrôlés même dans une configuration de marché libre.
Al Massae : L’affaire de la Direction du médicament portée devant la justice ? La Fédération nationale de la santé (FNS), affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT) veut que les responsables dans les affaires de corruption ayant entaché la Direction du médicament, relevant du ministère de la Santé, rendent des comptes. Elle appelle le ministère de la Santé à assumer ses responsabilités et ouvrir une enquête sur ces dépassements et sévir contre les impliqués dans cette affaire, selon le principe de la reddition des comptes. La fédération entend porter ce dossier devant la justice.
Assahraa Al Maghribiya : Les salles de cinéma accusent 80 millions de DH de pertes en 2020. Les pertes accusées par les salles de cinéma en 2020 ont atteint 80 millions de dirhams. Leur fermeture depuis mars 2020 a impacté considérablement leur trésorerie et plusieurs ont dû déclarer faillite. Alors que plusieurs autres activités ont repris comme les cafés, les restaurants, les hôtels, les écoles et les centres commerciaux, les salles de cinéma subissent encore la décision de fermeture depuis mars 2020.