Accueil / Presse arabophone

La presse arabophone du 24 février 2021

Temps de lecture

Enquête sur un hôpital à la mortalité infantile très élevée | Fnideq panse ses plaies | L’administration Biden maintient sa reconnaissance de la marocanité du Sahara | La première dose du vaccin AstraZeneca diminue de 94% le risque d’hospitalisation | 13 présidents de communes interdits de se présenter aux élections | Le scandale des enveloppes entache la Direction du médicament

Al Massae : Enquête sur un hôpital devenu un cimetière de nouveau-nés. Les magistrats de la Cour des comptes ont débarqué à l’hôpital de maternité Souissi et celui des enfants à Rabat pour élucider les circonstances de l’augmentation surprenante des décès de nouveau-nés. L’hôpital de maternité Souissi est devenu un cimetière puisque la moyenne des décès a dépassé les 33%, un record. Le ministère de la Santé avait déjà lancé une enquête sur ce phénomène pour connaître les dessous des dysfonctionnements de l’établissement de santé, mais dont les résultats n’ont pas encore été révélés.



 



Al Ahdath Al Maghribiya : Fnideq panse ses plaies. Une lueur d’espoir pour les femmes de la ville de Fnideq impactées par la crise du Covid-19 et la fermeture des frontières avec Sebta. Près de 900 femmes travaillant dans le commerce informel entre le Maroc et l’enclave espagnole ont enfin trouvé un travail, dont 200 dans le cadre du programme d’Entraide nationale. Les autres 700 bénéficiaires ont décroché des contrats de travail grâce à l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), notamment dans des usines de textile à Tanger et à Tétouan.



 




Bayane Al Yaoum : L’administration Biden maintient sa reconnaissance de la marocanité du Sahara. Maigre consolation pour le pouvoir algérien. Malgré ses nombreuses actions de lobbying ces derniers jours au Sénat américain, les États-Unis ont maintenu leur reconnaissance de la marocanité du Sahara. L’annonce a été faite par le chargé de communication du secrétariat d’État américain, Ned Price, le 22 février lors d’une conférence de presse sur la politique étrangère américaine. Répondant à une question de sénateurs désireux du retrait de cette reconnaissance, Ned Price a déclaré que «l’administration Biden maintient la position de son prédécesseur».



 



Assahraa Al Maghribiya : La première dose du vaccin AstraZeneca diminue de 94% le risque d’hospitalisation. Bonne nouvelle. Le vaccin AstraZeneca permet, quatre semaines après l’administration de la première dose, de réduire de 94% le risque d’hospitalisation, selon une étude de l’organisme de santé publique écossaise, publiée dans le magazine The Lancet. Contacté par le quotidien, le professeur Ahmed Aziz Bousfiha, expert en immunologie et chef de service des maladies infectieuses à l’Hôpital d’Enfants Abderrahim Harouchi, qualifie ces résultats d’ »historiques ». De même, ces données balayent d’un revers de main les rumeurs selon lesquelles le vaccin ne serait pas efficace pour les personnes âgées de 85 ans et plus, puisque l’étude a démontré que le risque d’hospitalisation a diminué de 81% auprès de cette population.



 




Al Akhbar : 13 présidents de communes interdits de se présenter aux élections. La commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants a entamé, le mardi 23 février 2021, l’examen des projets de textes législatifs régissant le système électoral. Parmi les nouveautés, les présidents de communes de plus de 300.000 habitants ne peuvent pas se présenter aux élections parlementaires, rappelle le ministère de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Pour le moment, il s’agit des présidents de 13 communes. Un coup dur pour les maires pjidisites Abdelaziz El Omari (Casablanca), Aziz Rabbah (Kénitra), Driss El Azami (Fès), Abdellah Bouanou (Meknès), Mohamed Seddiki (Rabat) et Jamaa Moatassim (Salé), entre autres, qui nourrissaient beaucoup d’espoir quant à ces élections.



 



Assabah : Le scandale des enveloppes entache la Direction du médicament. Pourquoi le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, refuse de communiquer et de révéler les affaires de corruption qui entachent son département ? Au lieu de poursuivre les personnes impliquées dans ces affaires avérées, le ministre préfère les mettre au placard, jusqu’à ce que la situation se tasse. La Direction du médicament et de la pharmacie fait l’objet de plusieurs enquêtes sur des passations de marchés douteux, d’affaires de corruption et d’enveloppes bien remplies offertes à des responsables de ce département.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire