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La presse arabophone du 23 février 2021

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Hausse des prix de l’huile de table : les Marocains brandissent la menace du boycott | Une liste noire d’hommes d’affaires impliqués dans le blanchiment d’argent en Espagne | Mediane relance le débat sur la légalisation du cannabis | Daech investit dans le Bitcoin | Le gouverneur de Kénitra appelé à la rescousse | L’inspection du travail manque cruellement de ressources humaines

Al Massae : Hausse des prix de l’huile de table : les Marocains brandissent la menace du boycott. Les Marocains ont été surpris des hausses importantes des prix de l’huile de table d’une marque connue de la place. Des hausses qui ont atteint 10 dirhams pour la bouteille de 5 litres et de 2 dirhams la bouteille d’un litre. Les Marocains ont été plusieurs à brandir la menace du boycott et certains se sont dirigés vers les huiles de table importées de Turquie. De son côté, la marque en question a expliqué ces hausses par l’augmentation des cours des matières premières à l’international et de problèmes d’approvisionnement.



 



Assabah : Une liste noire d’hommes d’affaires impliqués dans le blanchiment d’argent en Espagne. Les autorités espagnoles étudient la possibilité de retirer la nationalité espagnole à des hommes d’affaires marocains disposant d’une double nationalité, pour leur implication dans des affaires de blanchiment d’argent au sud de l’Espagne, à Ceuta et à Melilla. Une liste noire de 30 hommes d’affaires marocains a déjà été dressée par les autorités espagnoles, des personnes qui ont déjà eu recours à des réseaux mafieux spécialisés dans le blanchiment d’argent. Ils ont profité de la crise économique en Espagne pour acquérir plusieurs biens immobiliers, selon les autorités espagnoles.



 




Al Alam : Mediane relance le débat sur la légalisation du cannabis. Noureddine Mediane, président du groupe parlementaire de l’Istiqlal, relance le débat sur la légalisation du cannabis. Il propose l’ouverture d’un débat national élargi et responsable où toutes les parties prenantes participeront (gouvernement, élus, société civile…). Il s’agira de proposer des solutions réalistes et des alternatives économiques viables pour les agriculteurs qui vivent de cette plante et sont dans la peur d’être emprisonnés à tout moment. Pour le député de la ville d’Al Hoceïma, le Maroc devrait s’aligner sur la position onusienne légalisant le cannabis à des fins thérapeutiques et industrielles.



 



Al Ahdath Al Maghribiya : Daech investit dans le Bitcoin. Alors que le Bitcoin battait des records la semaine dernière, enregistrant un bond de 11% de sa valeur à plus de 54.000 dollars, le Centre européen de la lutte contre le terrorisme est entré en ligne. Des organisations terroristes, affiliées à Daech, ont repris du poil de la bête, profitant de cette embellie, en réalisant plusieurs transactions en crypto monnaie, après plusieurs mois d’attentisme, selon le Centre. Cette monnaie est privilégiée par les terroristes car elle est facile à utiliser et préserve l’anonymat. À noter que les leaders de Daech détiennent plus de 500 millions de dollars en Bitcoin.




Al Akhbar : Le gouverneur de Kénitra appelé à la rescousse. La société civile de la ville de Kénitra a contacté récemment le gouverneur de la province, Fouad M’Hamdi, pour lui faire part de ses réclamations quant à la mauvaise gouvernance de la ville par le maire Pjidiste, Aziz Rabbah. Ils lui ont demandé d’intervenir pour prendre les choses en main après l’échec du conseil municipal sur quasiment tous les dossiers vitaux de la vile, que ce soit pour le transport public ou encore l’anarchie au niveau des chantiers notamment urbanistiques. La société civile a regretté l’adoption par le Conseil de la ville de la politique de l’autruche, n’assumant pas ses responsabilités et refusant tout dialogue avec les habitants de la ville.



Assahraa Al Maghribiya : L’inspection du travail manque cruellement de ressources humaines. Dans un entretien accordé au quotidien, Mohamed Amekraz, ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, a mis en avant les derniers chantiers de son département, dont le prochain recrutement de 182 inspecteurs du travail, soit une augmentation de 54% de l’effectif actuel. Une première pour le Maroc. Le pays compte actuellement 331 inspecteurs du travail, dont 63 directeurs régionaux et provinciaux, un nombre très en deçà des exigences d’inspection sur le terrain.


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