La presse arabophone du 22 février 2021
Assabah : L’île de Nauru, paradis fiscal pour les fortunés marocains. L’évasion fiscale et le blanchiment d’argent battent leur plein au Maroc. Plusieurs hommes d’affaires et des Marocains fortunés font appel aux services de cabinets d’avocats spécialisés en la matière en créant des sociétés écrans dans des paradis fiscaux situés notamment dans l’océan pacifique. Selon les sources d’Assabah, l’Office des changes s’est entretenu, début janvier 2021, avec les autorités compétentes à l’Union européenne lui demandant des informations précises sur l’île de Nauru, où plusieurs grandes fortunes marocaines possèdent des sociétés écran à travers un cabinet d’avocat basé au Luxembourg.
Al Akhbar : Samir Abdelmoula et ses démêlés avec la justice. Samir Abdelmoula refait parler de lui et de ses démêlés avec la justice. Le député de Tanger, sous la bannière du PJD, a été arrêté près de l’aéroport Ibn Battouta de Tanger, lors d’un barrage de police. Le controversé ex-dirigeant de la compagnie maritime Comarit a été arrêté après qu’un avis de recherche ait été lancé contre lui pour émission de chèques sans provision. Il a été libéré après le paiement d’une caution et le règlement des chèques. Abdelmoula a déjà été auditionné en 2012 pour trafic de drogues et, il y quelques mois, après une plainte déposée par l’Office des changes.
Al Ahdath Al Maghribiya : Les lois électorales divisent les partis politiques. La liste nationale des jeunes continue de diviser les partis politiques. Entre ceux qui veulent son maintien et ceux qui sont pour sa suppression, le ministère de l’Intérieur a tranché. Il ne veut plus entendre parler de cette liste «devenue une véritable rente politique». L’Intérieur préfère plutôt mettre en avant les listes régionales des femmes. Pour le moment, le Parti authenticité et modernité (PAM) a été le seul à proposer l’annulation de la liste des jeunes.
Al Ittihad Al Ichtiraki : 12 milliards de DH d’impôts en moins en 2020 à cause de la Covid-19. Les Marocains ont payé un peu plus de 206 milliards de dirhams d’impôts en 2020, en baisse de 12 milliards de DH par rapport à 2019. Un manque à gagner pour les caisses de l’État, «à cause principalement de la crise économique due à la Cvoid-19», explique le ministère de l’Économie et des finances. Les recettes de l’impôt sur le revenu ont enregistré une baisse de 6,4% à 40,2 milliards de dirhams, et celles de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 4 milliards de DH à 63 milliards à fin décembre 2020.
Al Massae : Un rapport sur les dysfonctionnements de l’administration soumis au Roi. La qualité des services fait toujours défaut dans La plupart des administrations marocaines. C’est l’une des principales conclusions du rapport 2019 de l’institution du Médiateur du Royaume «Al Wassit». Le rapport de 593 pages, soumis au Roi Mohammed VI, fait état d’une dégradation de la qualité des services prodigués au citoyen, ce qui va à l’encontre de l’esprit des politiques et réformes engagés par le Maroc ces dernières années. L’institution qui a émis 2.483 décisions en 2019 souligne, par ailleurs, que malgré ses recommandations, rien n’a été fait pour changer la donne.
Bayane Al Yaoum : Le ministère de la Santé appelle les Marocains à plus de vigilance. Le ministère de la Santé a appelé les Marocains à plus de vigilance. Le département de Khalid Aït Taleb a annoncé la découverte de 24 cas de contamination au variant britannique de la Covid-19. Il a lancé un appel aux Marocains pour ne pas baisser la garde, respecter le port du masque et la distanciation sociale et faire attention à ce nouveau variant.