La presse arabophone (hebdos) du 13 février 2021
Al Michaal : L’Algérie au bord de la banqueroute. Les Algériens n’ont récolté du régime algérien et de ses généraux que la misère, la pauvreté, le chômage, la précarité et une crise économique sans précédent. La crise du Covid-19 a mis à genoux l’Algérie dont l’économie dépend principalement du pétrole. La chute des prix de cette matière première, les tensions régionales, les problèmes de livraison et la fermeture des frontières à cause de la crise sanitaire ont plombé l’économie algérienne. L’inflation a atteint des records et le chômage des jeunes est devenu très inquiétant, c’est ce que révèle un rapport du Fonds monétaire international qui tire la sonnette d’alarme.
Al Mountakhab : We are the champions ! L’hebdomadaire est revenu sur le sacre africain des joueurs locaux. En battant le Mali 2 à 0, le Maroc a remporté avec mérite le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020, souligne Al Mountakhab. Dans un dossier complet de 5 pages, l’hebdomadaire raconte les péripéties, les coulisses et les indiscrétions de cette victoire. Il dresse également un portrait de l’entraîneur Houcine Ammouta, mettant en valeur l’efficacité de ses choix techniques. On y trouve également les différentes réactions de personnalités du monde du football mais aussi politique, les félicitations de la FIFA et le message du Roi Mohammed VI.
Al Ayam : L’article 490 divise les Marocains. Qui aurait cru que l’affaire de «Revenge porn» de Tétouan enflammerait la toile marocaine et créerait un débat houleux entre les Marocains ? Après l’emprisonnement de la femme victime de cette affaire, plusieurs voix se sont élevées pour la défendre, remettant sur la table le débat sur l’incrimination des relations sexuelles entre adultes consentants. Ces derniers demandent l’abrogation de l’article 490 qui incrimine ces relations. D’autres manifestent leur volonté de maintenir cette loi restrictive. L’hebdomadaire a fait intervenir plusieurs experts en la matière, notamment le cheikh Mohamed El Fizazi. «C’est du n’importe quoi. Ce débat élitiste n’a pas lieu d’être, c’est contradictoire avec les principes de l’islam», souligne Fizazi.
Al Ousboue Assahafi : L’UNMT tance El Otmani. L’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), bras syndical du Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé au gouvernement de reprendre le dialogue social et d’assumer ses responsabilités face aux différentes manœuvres visant à étouffer la liberté syndicale. Le syndicat ne cache pas son amertume face à la lenteur dont fait preuve l’Exécutif et son incapacité à faire sortir des lois favorisant le travail syndical, à l’instar de la loi sur les syndicats.
Al Watan Al An : Les généraux algériens et leur haine envers le Maroc, jusqu’à quand ? Le Maghreb traverse une zone de turbulences et de tensions dues principalement à l’entêtement des généraux algériens. Ces derniers vivent encore à l’époque de la guerre froide et ne veulent pas admettre que le monde a changé. Ils diabolisent le Maroc et en font leur priorité, alors que leur peuple souffre de plusieurs problèmes socio-économiques et que le taux de chômage ne cesse de grimper. Jusqu’à quand l’Algérie poursuivra sa politique déphasée à l’encontre de son voisin marocain ? C’est ce que se demande l’hebdomadaire qui rappelle le coût considérable de la non-intégration maghrébine. Une situation qui fait perdre aux pays de la région plusieurs points de PIB, des opportunités d’investissement indéniables qui pourraient contribuer à une meilleure résilience des pays du Maghreb face aux chocs externes.
Al Anbaa : Le rapprochement entre Rabat et Moscou dérange les Espagnols. Le Maroc figure dans les radars des puissances mondiales désireuses de percer le continent africain. Le journal El Espanol exprime sa déception quant aux liens entre le Maroc et la Russie, qui se consolident davantage, ceci alors que l’Espagne, pourtant premier partenaire économique du Maroc, se contente d’une diplomatie classique et molle, rapporte l’hebdomadaire Al Anbaa. Le raffermissement des relations entre Rabat et Moscou a été enclenché à partir de 2016, lorsque le Roi Mohammed VI a visité la Russie. Des dizaines d’accords ont été signés et le Maroc est en train d’en récolter les fruits, souligne El Espagnol.