La presse arabophone du 8 février 2021
Al Massae : Boucherie à Salé, tous les membres d’une famille égorgés et brulés. La ville de Salé s’est réveillée le samedi 06 février sur une tragédie macabre. Une famille a été décimée (le père, la mère, les deux fils, la fille et son enfant de 2 mois). Alertés par un incendie dans un immeuble de deux étages, dans le quartier Errahma à Salé, les sapeurs-pompiers ont découvert une scène qui fait froid dans le dos : cinq membres de la famille ont été égorgés puis brulés, dont un mineur et un nouveau-né. Les forces de l’ordre ont vite fait le déplacement et les recherches se poursuivent pour élucider les circonstances de ce crime abominable. Pour le moment, selon les données préliminaires, l’auteur de ces crimes pourrait être le fils, puisqu’il a été découvert dans un état critique sur les lieux, asphyxié par la fumée. Il a rendu l’âme sur le chemin de l’hôpital. Il souffrait de troubles mentaux.
Al Alam : Le calme revient à Fnideq, mais prudence ! Après un vendredi noir à Fnideq, suite aux manifestations dues à la crise économique et sociale, le calme semble régner sur cette petite ville du nord du pays. Al Alam prévient, toutefois, que la situation est toujours tendue et risque de dégénérer les prochains jours. Le quotidien appelle les autorités et le gouvernement à prendre le taureau par les cornes et répondre aux doléances légitimes de la population. La crise du Covid-19 a aggravé, en effet, une situation économique déjà en berne depuis la fermeture des frontières terrestres de Sebta el Mellila. Une fermeture qui, rappelons-le, a été prolongée la semaine dernière, jusqu’au 28 février.
Al Ahdath Al Maghribiya : Moussa Ndao et la Botola, victimes de racisme. C’est un Moussa Ndao choqué, dépité et dégouté qui s’est exprimé sur les ondes de Radio Mars, rapporte le quotidien. L’entraîneur sénégalais de l’AS Salé a subi des propos racistes en plein match contre le Racing de Casablanca. L’ancien joueur et entraineur-adjoint du Wydad de Casablanca s’est dit très surpris de ces insultes, lui qui est établi au Maroc depuis des dizaines d’années et qui n’a jamais eu le malheur de subir de tels propos. Le Racing de Casablanca a provoqué une réunion d’urgence par visioconférence. Un communiqué a été publié où le club exprime sa désolation et présente ses sincères excuses à Moussa Ndao, précisant que le dirigeant du club, auteur de ces actes racistes a été immédiatement suspendu. Par ailleurs, la Ligue nationale de football professionnel s’est saisie de l’affaire. Dans un communiqué, elle a annoncé qu’elle soumettra les rapports du délégué et de l’arbitre à la commission d’éthique de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour prendre les mesures disciplinaires appropriées.
Al Akhbar : L’Istiqlal veut renationaliser la Samir. Le parti de l’Istiqlal a déposé, à la Chambre des représentants, une proposition de loi pour la renationalisation de la Samir. Un scénario que le gouvernement a balayé d’un revers de main, faisant fi de plusieurs correspondances, demandes et propositions de loi de formations politiques et syndicales au sein du parlement. Pour l’Istiqlal, le gouvernement n’a rien fait pour solutionner ce dossier, mettant à l’arrêt la plus grande raffinerie du pays et remettant en cause la sécurité énergétique du pays.
Al Ittihad Al Ichtiraki : 85% des médecins du privé vaccinés à Casablanca-Settat. La campagne de vaccination se déroule sous de bons auspices au niveau de la région Casablanca-Settat. Le quotidien révèle que 85% des médecins du secteur privé et 77% des pharmaciens de la région ont reçu leur première dose du vaccin AstraZeneca, soit 3.700 personnes. Un taux qui est au-dessus des objectifs tracés par le ministère de la Santé et qui augurent d’une campagne de vaccination réussie, soutient le quotidien.
Assabah : Les magistrats de la Cour des comptes débarquent à Casablanca. Les magistrats de la Cour des comptes se penchent actuellement sur les documents d’urbanisme de Casablanca. Une commission spéciale a fait le déplacement dans la capitale économique pour des recherches et investigations concernant tous les documents et marchés passés courant 2020. Des investigations qui devraient durer trois semaines. Selon les sources de Assabah, plusieurs présidents d’arrondissements de Casablanca sont soupçonnés d’octroi d’autorisations sans respect des procédures légales.