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La presse arabophone du 5 février 2021

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Carton rouge pour El Azami à Fès | Augmentation du nombre de sièges au parlement, le niet de Laftit | Relations sexuelles consensuelles, le débat enfle | Violences sur mineurs : Le Maroc convoque l’ambassadeur espagnol | Les Marocains, premiers bénéficiaires de visas français en 2020 | Ahmed Reda Chami : 2.000 décès par an à cause des accidents de travail

Assabah : Carton rouge pour El Azami à Fès. L’étau se resserre contre Driss El Azami El Idrissi. Le maire de Fès fait face depuis plusieurs semaines, à un mouvement de protestation qui prend de plus en plus d’ampleur. Un mouvement qui demande l’annulation de la solution Fès Parkings qui présente plusieurs anomalies légales et contraintes pour les citoyens fassis. Un groupe Facebook a vu le jour et avoisine les 40.000 abonnés actuellement. Des manifestations et sit-in ont été organisés devant la mairie, la dernière en date est celle du jeudi 4 février 2021. Elle a connu la participation d’un grand nombre de manifestants de divers horizons et appartenances politiques, syndicales et plusieurs militants des droits de l’homme.



 



Al Akhbar : Augmentation du nombre de sièges au parlement, le niet de Laftit. Le débat sur l’augmentation du nombre de sièges à la Chambre des représentants est désormais clos. Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a refusé de manière catégorique la demande de certains partis politiques pour l’augmentation de 15 sièges au parlement. Rappelons que la chambre des représentants compte 395 sièges. Un nombre qui ne subira aucun changement, a fait savoir Laftit à Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Ce dernier avait soumis cette requête à Laftit, soutenu par Nizar Baraka et Nabil Benabdellah, respectivement secrétaires généraux de l’Istiqlal et du Parti du progrès et du socialisme (PPS).




 



Al Ahdath Al Maghribiya : Relations sexuelles consensuelles, le débat enfle. Après la publication d’une vidéo de «Revenge porn» et la condamnation de la victime, une native de Tétouan, les Marocains ont été nombreux à se mobiliser sur les réseaux sociaux défendant la victime. Un hashtag #Stop490 a vu le jour pour l’abrogation de l’article 490 du Code pénal qui criminalise les rapports sexuels entre adultes consentants hors cadre du mariage. Malgré cette grande mobilisation, beaucoup de Marocains ont contré cet élan, demandant le maintien de cet article du code pénal. Un duel virtuel entre « conservateurs et modernistes », relançant le débat sur les libertés individuelles qui font encore face à une société dont la majorité reste attachée à ces lois restrictives.



Al Massae : Violences sur mineurs : Le Maroc convoque l’ambassadeur espagnol. La vidéo de mineurs marocains violentés par la Guardia civile espagnole aux Iles Canaries a créé un grand émoi et un choc sur les réseaux sociaux. Le Maroc a réagi à ce malheureux incident. Le ministère des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Díez-Hochleitner Rodríguez, et lui a exprimé l’inquiétude du Royaume du Maroc quant à cet incident. La ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l’Homme a demandé, pour sa part, l’ouverture d’une enquête par le parquet général espagnol et un durcissement du ton de la part des autorités marocaines.




 



Al Alam : Les Marocains, premiers bénéficiaires de visas français en 2020. Les Marocains se sont accaparés la première place du podium en termes de délivrance de visas français en 2020. Malgré les restrictions liées aux déplacements à cause du Covid-19, ils ont été 98.000 marocains à se faire délivrer ce visa, selon le ministère de l’Intérieur français. Ils sont suivis par les russes avec 78.000 visas délivrés.



Assahraa Al Maghribiya : Ahmed Reda Chami : 2.000 décès par an à cause des accidents de travail. Le Maroc enregistre l’un des chiffres les plus alarmants de décès liés aux accidents de travail au niveau de la région Afrique du nord-Moyen-Orient, a regretté Ahmed Réda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Chami, qui participait à une rencontre virtuelle le jeudi 4 févier 2021 sur la santé au travail, a déclaré que seulement 17% des entreprises marocaines respectent le Code du travail dans ce volet relatif à la santé et la sécurité. La médecine du travail souffre également d’un énorme déficit et désintérêt de la part des entreprises marocaines. Il existerait 1.400 médecins du travail dans tout le pays. Un chiffre très dérisoire selon le président du CESE.


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