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La presse arabophone du 21 janvier 2021
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Prévoyance sociale : réformes « douloureuses » | Ces ministres qui « méprisent » le Parlement | Fonction publique : El Otmani « refuse » d’avaliser les promotions | Fès Parking, un casse-tête qui dure | Les propriétaires de hammams poursuivent le gouvernement en justice | Tanger/Amendis : une nouvelle taxe qui fait jaser
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ASSABAH : Prévoyance sociale : réformes « douloureuses ». Le cabinet d’audit et de conseil « Mazars », chargé par le Conseil d’administration de la CNSS « d’ausculter » son système de prévoyance social, aurait livré ses conclusions et suggestions de réformes à ce sujet. Selon les sources du journal, le cabinet suggère des mesures qui touchent aux taux de cotisations et à l’âge de la retraite. Le relèvement du taux de cotisation de 2 points pourrait retarder l’échéance du déficit budgétaire de la CNSS de 21 ans, et de 31 ans si ce taux est relevé de 4 points. Le rapport pose aussi les scénarios du relèvement de l’âge de la retraite à 62 ans et à 65 ans pour les employés du secteur privé.
Ces ministres qui « méprisent » le Parlement. Des députés de la chambre des Représentants, aussi bien de la Majorité que de l’Opposition, sont en colère contre l’exécutif. Pas moins de 15 ministres refusent de se présenter au Parlement et de répondre aux questions des députés. Ces derniers estiment qu’en agissant ainsi, les ministres montrent leur mépris pour cette institution et pour son rôle. Des centaines de questions, relatives entre autres à la situation du monde rural, aux inondations, aux sans-abris ou au retard de l’arrivée du vaccin sont restées sans réponse.
AL-AKHBAR : Fonction publique : El Otmani refuse d’avaliser les promotions. Le Chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani refuse toujours d’avaliser les promotions des fonctionnaires. Des sources indiquent que le ministre de l’Économie, Mohamed Benchaâboun, n’attend que le feu vert d’El Otmani pour traiter les dizaines de milliers de dossiers de promotion, à l’arrêt depuis près d’un an suite à l’avènement de la pandémie. Ce refus de consacrer 100 millions de dirhams à des promotions méritées et injustifiées, estime le journal, surtout qu’une majorité d’entre elles concerne les échelles 8 à 11 de la fonction publique.
Fès Parking, un casse-tête qui dure. Le maire de Fès, Driss El Azami, et ses partenaires misaient sur « l’intelligence électronique » pour la gestion du projet Fès Parking. Cependant, ils se sont heurtés à l’existence de dizaines de gardiens de voitures à la situation précaire, et qui vont se retrouver sans emploi. La décision a été prise de les intégrer dans le processus de vente de cartes prépayées aux conducteurs. Cependant, des interrogations ont été soulevées, vu que l’objectif même de ce projet est de « se débarrasser » de l’emprise grandissante de ces gardiens qui imposaient leur tarif et «croyaient faire la pluie et le beau temps»…
AL-AHDATH : Les propriétaires de hammams poursuivent le gouvernement en justice. Les propriétaires de hammams et leurs employés ont décidé d’observer un sit-in devant le siège de la wilaya de la région de Casablanca-Settat ce jeudi 21 janvier. Leur syndicat déclare s’étonner de la prolongation des mesures sanitaires exceptionnelles imposées à Casablanca concernant notamment la fermeture des hammams «qui n’est pas une décision gouvernementale ni préfectorale». La même source a appelé les propriétaires de hammams à procéder à des expertises pour déterminer leurs pertes en vue de porter une plainte collective contre le gouvernement et poursuivre ainsi l’exécutif pour espérer être indemnisés.
Tanger/Amendis : une nouvelle taxe qui fait jaser. Le rajout d’une nouvelle taxe de 3,6 DH lors du paiement des factures d’eau et d’électricité fait jaser les Tangérois, habitués pour la plupart à s’en acquitter en ligne ou sur les applications bancaires. Le gestionnaire délégué, Amendis, a clarifié que ces nouveaux frais vont aux banques comme frais de transaction. Afin de mettre fin au doute, des dizaines de citoyens ont envoyé des demandes d’explications à leurs agences bancaires pour s’informer de la partie bénéficiaire de cette taxe.