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La presse arabophone du 15 janvier 2021

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Salaires et indemnités des ministres : El Otmani esquive la question | Tanger : Révision de la fiscalité locale | Inondations à Casablanca : la patate chaude refilée à Lydec | Alerte à l’épuisement des stocks de sang | Bataille pour la coexistence dans les écoles | Voitures d’occasion : « Commerce » de données fiscales

AL-AKHBAR : Salaires et indemnités des ministres : El Otmani esquive la question. Les services du Chef du gouvernement, Sâad Dine El Otmani, ont reçu le 13 janvier une question écrite de la part du groupe parlementaire du PAM à la Chambre des Conseillers autour de la loi relative aux salaires, indemnités et pensions des ministres, et des décrets relatifs aux cabinets ministériels. Les textes tardent à sortir malgré l’aval donné par le Roi depuis des années. Ils devront fixer les indemnités non seulement des ministres mais aussi de leur personnel (employés de résidence de fonction, chauffeurs), et déterminer les critères de sélection des membres des cabinets. Des sources rapportent qu’El Otmani n’interagira pas avec cette question et laissera le dossier en suspens jusqu’au prochain mandat.



 



Tanger : révision de la fiscalité locale. Le Conseil communal de Tanger se prépare à tenir une session extraordinaire à la demande du Wali de la région. Des sources rapportent que le but est de réviser les décisions fiscales, devenues inadaptées au budget actuel de la commune. Les taxes professionnelles seront revues à la hausse, notamment celles imposées aux professionnels du tourisme et de l’hôtellerie, ou encore aux restaurateurs et aux propriétaires de cafés. La commune est dans une crise financière « étouffante », ce qui a poussé à envisager ces hausses malgré le contexte économique défavorable pour les professionnels.



 



AL-MASSAE : Inondations à Casablanca : la patate chaude refilée à Lydec. Le Conseil de la commune de Casablanca refuse d’endosser toute responsabilité dans les dégâts provoqués par les récentes inondations, indiquent des sources au journal. Le Conseil a tenu une réunion où il a étudié les recommandations émises par la Commission des services publics, du patrimoine et des prestations, réunie le 8 janvier pour examiner l’état des lieux après les pluies torrentielles. Le maire, Abdelaziz El Omari, a réitéré le même discours tenu alors devant les médias : c’est à la société de gestion déléguée de distribution d’eau potable et de l’électricité, et de la collecte des eaux pluviales, Lydec, de rendre des comptes en tant que « seul responsable » du fonctionnement de ce service public ! Il a aussi énuméré les « réalisations » de son conseil au niveau infrastructurel, qui ont «grandement aidé à atténuer le volume des inondations».



 



AL-AHDATH : Alerte à l’épuisement des stocks de sang. La pénurie en stock de poches de sang est devenue chronique. Depuis l’avènement de la pandémie, peu de personnes affluent sur les centres de transfusion sanguine, qui bataillent au jour le jour pour s’approvisionner en ce liquide vital. Le 13 janvier dernier, la Commission des secteurs sociaux a alerté sur le risque d’épuisement de ces stocks dans plusieurs grandes villes. Elle a aussi invité en urgence à mettre tous les moyens humains et logistiques à la disposition des centres de transfusion sanguine et de poser une stratégie de suivi et de contrôle permanent des réserves en poches de sang.



 



ASSABAH : Bataille pour la coexistence dans les écoles. Le ministre de l’Éducation nationale, Saïd Amzazi, mène une « bataille » au sein des écoles pour limiter la propagation de la discrimination religieuse. Selon le journal, certains enseignants se montreraient hostiles aux autres croyances et sèmeraient les graines de l’extrémisme chez les élèves. Le quotidien a aussi appris qu’une note interne a été diffusée aux directeurs des Académies régionales (AREF), instruisant ces derniers de créer « des clubs pour la coexistence religieuse » dans toutes les écoles, ainsi que de programmer des visites à la Maison de la Mémoire (Bayt Al Dakira) à Essaouira, symbole de coexistence entre les communautés juive et musulmane du Maroc.



 



Voitures d’occasion : « commerce » de données fiscales. Des courtiers de voitures d’occasions se seraient transformés en « indics » pour le compte des futurs acquéreurs de ces véhicules, moyennant des sommes allant de 150 DH à 300 DH. <span style="font-size:11.0pt;line-height:107%;
font-family:"Calibri","sans-serif";mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:
Calibri;mso-fareast-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-theme-font:minor-bidi;
mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:EN-US;mso-bidi-language:AR-SA »>À la demande de ces derniers, les courtiers peuvent s’enquérir de la situation du vendeur/propriétaire de la voiture vis-à-vis du fisc. En cause, l’entrée en vigueur de dispositions interdisant aux Centres d’immatriculation de véhicules de compléter l’opération de vente et le transfert de propriété si le vendeur a des taxes impayées auprès de l’administration fiscale (alors qu’il devait seulement s’acquitter de la vignette annuelle avant). Pour savoir s’il y a opposition sur la mutation de carte grise du véhicule, certains courtiers fournissent l’image de la plaque d’immatriculation à leurs « contacts » non officiels, puis informent les acquéreurs potentiels du résultat de leur recherche.



 


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